mardi 28 octobre 2014

Arles : L’art pour changer le monde et l’école qui change de l’école

Un colloque avec en toile de fond, l’urgence de changer le monde avant qu’il ne soit trop tard. Et au commencement était l’éducation.

Le 26 octobre derdnier à l’ancienne chapelle St-Martin du Méjan, plus de 250 personnes ont participé gratuitement au colloque « L’Art pour changer le monde » placé sous l’égide de Michangelo Pistoletto, l’artiste à qui l’on doit l’invention du troisième paradis.
Un signe ainsi qu’un (vaste) programme de réconciliation entre la nature et l’artifice, inscrits dans les fondations de la « Citadellarte », le laboratoire fondé par l’humaniste visionnaire dans sa ville natale de Biella. Un programme qui vise à « Inspirer et produire dans la société un changement responsable au travers d’idées et de projets créatifs ».

Des concepts comme le troisième paradis, l’omnithéisme (dieu est en chacun) ou la démopraxie (l’action plutôt que le pouvoir) en sont sortis et visent à affranchir l’humanité de ses vieilles valeurs religieuses et de ses carcans politiques.
Troisième pilier de ce changement, celui de l’éducation : pour changer le monde, commencer par le commencement. La conférence en début d’après-midi « Enseigner à vivre » a été consacrée au projet de l’école arlésienne du Domaine du possible, nommée en référence à la collection de livres alternatifs co-fondée par Actes Sud et l’association de Pierre Rabhi « Colibris ».

D’autres rythmes scolaires

C’est officiel, « une école de trente élèves » âgés de 9 à 14 ans ouvrira ses portes à Arles et ce dès « la rentrée prochaine » a confirmé dimanche le délégué général de la fédération des écoles Steiner en France Henri Dahan. « Ici même, dans cet espace divisé en trois » a-t-il précisé, en présence du fondateur de l’Ecole nationale supérieure de création industrielle de l’architecte Patrick Bouchain, responsable de l’aménagement des salles de cours dans l’ancienne chapelle du Méjan.

« L’école du Domaine du possible », voulue par la directrice des éditions Actes Sud Françoise Nyssen et Jean-Paul Capitani, ancien éleveur, ingénieur agronome, propriétaire du Méjan et du domaine de la Volpelière, à Mas-Thibert, où seraient mises en pratique les connaissances artistiques, artisanales, agricoles apprises le matin.
Le matin, où l’attention est maximale pour l’enfant, serait dédié au...

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