samedi 28 février 2015

Premier bilan de la réforme des rythmes scolaires

Les Départements tirent un premier bilan de la réforme des rythmes scolaires. Premier constat, cette réforme a créé un surcoût de 157 euros par élève.
Les Départements doivent faire face à une charge supplémentaire de 157 euros par élève en 2014, soit 80 millions d’euros depuis la mise en place de la réforme des rythmes scolaires. 

Ce coût est lié au transport des enfants, compétences attribuées aux Conseils généraux. Un constat tiré de...

mardi 24 février 2015

Marseille: Grève annoncée dans les cantines à la rentrée

La grève dans les cantines risque de se durcir. Depuis la rentrée, les «tatas» se mettaient en grève les vendredis midi. À l’appel de la CGT, elles devraient cesser le travail tous les jours, à compter du 9 mars pour réclamer notamment du personne supplémentaire.
«Le taux d’encadrement dans les maternelles est d’un adulte pour 25 élèves et d’un adulte pour 50 enfants en élémentaire, explique Françoise Risterucci, déléguée CGT. Il nous manque du monde, tout simplement. La mairie nous dit qu'il y a trop d'absentéisme mais quand ils nous disent ça, personne n'est capable de donner les mêmes effectifs. C'est n'importe quoi!»

La situation, qui était déjà compliquée pour les enfants et les parents d’élèves depuis septembre, risque donc de le devenir davantage à partir du 9 mars -ce qui risque, au passage, de provoquer quelques tensions entre les parents d’élèves, lassés des grèves à répétition, et les animateurs de cantine.

Pas d'embauche prévue

«Ce sont des grèves perlées, indique ...

Philippe Torreton tacle Najat Vallaud-Belkacem (NVB) sur la réforme des rythmes scolaires - #rythmesscolaires

Lors de l'émission "On n'est pas couché" du 21 février 2015, l'acteur Philippe Torreton aborde le sujet de la réforme des rythmes scolaires et tacle la ministre Najat Vallaud-Belkacem. 

En pleine promotion de son livre "Cher François - Lettres ouvertes à toi président", Philippe Torreton répond à Laurent Ruquier dans son émission "On n'est pas couché".


L'acteur, qui a soutenu Ségolène Royale en 2007, s'est engagé auprès de Bertrand Delanoë pour les élections municipales de 2008 à Paris, conteste néanmoins la politique de François Hollande et surtout les engagements non tenus qu'il a pris lors de son discours du Bourget.

Le présentateur trouve que certains passages de son livre sont assez "violents" à l'encontre du Président de la République. 

Philippe Torreton répond que même si certains passages peuvent être violent c'est avant tout de l'invective ! 
Il voudrait que l'on se lâche, que l'on se dise les choses, que l'on parle vraiment des enjeux, de ce qu'il se passe, et qu'on arrête de faire semblant de penser que parce qu'on a fait une loi, ça y est, le problème est réglé.

"Comme j'entendais encore il n'y a pas longtemps Najat Vallaud Belkacem dire que "la rentrée s'est formidablement bien passée et que l'aménagement des temps scolaires est une grande réussite"
Ca fait marrer des millions de parents d'élèves ce genre de phrases ! 
Parce que dans des coins ça se passe bien oui, mais dans la majorité des cas  on ne sait pas quoi faire avec les mômes"! 

Retrouvez l'intervention en VIDEO, à 30 min 30s : https://www.youtube.com/watch?v=CvQzqmQE7vA

Et encore l'acteur reste modéré quant à tous les effets négatifs de cette réforme ! 
Et si l'on considère que "ça ce passe bien" dans certains coins, il ne s'agit que du périscolaire ! 
Les gens sont contents des activités, des TAP ou NAP ! 
Mais 74% des enseignants estiment que la réforme a un impact négatif sur le temps scolaire ! 
Elle est défavorable aux apprentissages !
   
·         L’Insécurité augmente

lundi 23 février 2015

Rythmes scolaires, Marseille: « Les deux secteurs ont un nombre relativement égal d’écoles » (D.Casanova, adjointe)

Mme Casanova, adjointe aux écoles de la mairie centrale de Marseille, a été sollicitée par nos soins sur la question du rééquilibrage éventuel entre les deux secteurs définis dans le cadre de l’amélioration de l’expérimentation qui sera proposée au recteur Beignier.
La représentante du SNUipp 13 au comité de pilotage, Mme Corinne Vialle, avait soulevé cette question dans une interview qu’elle nous a accordée et dans laquelle elle annonçait la composition des secteurs.
http://www.provenceducation.com/?p=32505
« S’il s’agit de mairies de secteurs, le 6-8 par exemple compte 15 écoles dans le 6 et 37 dans le 8. Le nombre de classes est un autre facteur de disparité qu’il faudra pondérer. Il n’est donc pas à exclure à priori que des écoles d’un même arrondissement ne...
Suite de l'article sur Provence Education.

MARSEILLE : BILAN REFORME !

MARSEILLE : BILAN 

DEPUIS LA MISE EN PLACE 

DE LA REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES


La réforme des nouveau rythmes scolaires est mise en place à Marseille depuis septembre 2014. Aidez-nous à mesurer au plus juste les conséquences de cette application de la réforme en témoignant. Avec tous nos remerciements.
Formulaire en ligne : CLIQUEZ ICI
Céline Fabre - Collectif Gilets Jaunes PACA - cefabre83@gmail.com - 06.12.99.58.92
Ensemble, tout est possible !

samedi 21 février 2015

Grève des atsem contre le periscolaire : parents et enfants déjeunent en mairie d'Arles

Le mouvement perturbe le fonctionnement des cantines. La grogne monte.

Bientôt trois semaines que le mouvement de grève des Atsem, à raison d'un débrayage d'une heure au moment du repas de midi, perturbe le fonctionnement des cantines dans les écoles maternelles. Alors, hier midi, dernier jour de classe avant les vacances d'hiver, les parents de nombreuses écoles impactées (Raphèle, Alyscamps, Benoît-Frank, Gimeaux...) sont venus pique-niquer devant la mairie, avec leurs enfants, histoire de marquer le coup, et d'alerter la municipalité sur une situation qui ne peut plus durer. "À l'école de Raphèle, il n'y a pas cantine depuis le 5 février, c'est vraiment compliqué pour les parents, et les enfants ça les perturbe également", soulignait Virginie, maman d'une fillette en petite section.

"Pris en otages"
"C'est la galère, il faut embêter tout le monde, en prenant des congés, en faisant appel aux voisins, et même à l'école c'est un peu la cacophonie, on a des parents qui pour donner un coup de main repartent avec plusieurs élèves mais toutes les questions de sécurité ne sont pas respectées, indiquait Gilles Bernard, délégué de parents d'élèves de l'école de Raphèle. Il faut trouver une solution, applicable dès la rentrée !"
Sur le parvis de la mairie, si une majorité de parents disait comprendre le mouvement des Atsem, d'autres étaient plus remontés, et l'ont fait savoir aux quelques agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles présents hier. "Ça fait trois semaines que ça dure, on est compréhensifs, mais là on est pris en otages", tonnait un papa, prêt à laisser son enfant à la cantine à la rentrée, même si la grève devait continuer.
Plus calmement, Gilles Bernard exposait à nouveau sa volonté de trouver une issue à ce conflit. "Il faut que ça se débloque rapidement, les enfants sont fatigués, ils sortent d'une longue période d'école depuis les vacances de Noël, et ils sont chamboulés, ils ne comprennent plus rien car on va les chercher tous les midis. Il faut que l'on ait des réponses aujourd'hui !"
Et pour les réponses, c'est Patrick Chauvin, le premier adjoint au maire, délégué à Raphèle, qui s'y est collé, hier. "Je vais m'impliquer pour solutionner ce problème, et qu'à la rentrée tout se passe normalement", a-t-il assuré. Une réunion avec les Atsem et les syndicats est programmée pendant les vacances, le 24 février. Les parents espèrent qu'elle permettra de lever tous les points de blocage.

"Sans garanties écrites, on continuera à la rentrée"


Pour les Atsem, la situation est simple : soit la municipalité accède à leur requête, qui est de ne plus gérer le temps périscolaire, et elles arrêtent leur grève, soit elle ne le fait pas, et le mouvement continuera. Et si la mairie semble d'accord pour une réorganisation du périscolaire, mais semble jouer la...

vendredi 20 février 2015

Rythmes scolaires 2015-2016 : une formule améliorée pour simplifier la vie quotidienne

Après plusieurs mois d’expérimentation, la municipalité propose, à la rentrée prochaine, une nouvelle organisation des activités périscolaires, conforme aux intérêts des enfants et des animateurs.

La municipalité propose de perfectionner le dispositif pour la rentrée scolaire de septembre 2015, pour le rendre plus efficace. 

Ainsi les activités périscolaires auront lieu, désormais, le mardi ou le jeudi après-midi. Le mardi pour un arrondissement, le jeudi pour l’autre, dans un secteur donné (1-7, 2-3, 4-5, 6-8, 9-10, 11-12, 13-14 et 15-16). 
Les élèves auraient donc de nouveau classe le vendredi après-midi. 


En effet, face aux difficultés rencontrées, cette année, pour le recrutement des 3000 animateurs nécessaires à l'encadrement des 74000 petits Marseillais scolarisés, cette répartition sur deux jours présente l'avantage de ne mobiliser que 1 500 éducateurs. En revanche, des contrats approchant les 24h par semaine pourront leur être proposés comprenant deux après-midi d'activités, les garderies du matin et du soir et les animations des cantines. Le partenariat avec le tissu associatif de proximité sera maintenu pour que les animateurs soient issus des quartiers où vivent les élèves. 

Les activités seront toujours regroupées sur 3 heures pour permettre un temps périscolaire de qualité (sorties culturelles, activités sportives…) 

En contrepartie, la municipalité demandera une participation financière des parents, limitée à deux euros par demi-journée (soit 72 euros par an) avec une tarification spécifique pour les familles les plus modestes, calquée sur celle des cantines scolaires (demi-tarif ou gratuité, selon les cas). 
Cette contribution doit permettre à la Ville de bénéficier du statut des Accueils de Loisirs Sans Hébergement (centres aérés) et d’obtenir une aide financière supplémentaire de la caisse d’allocations familiales. 

Ce nouveau dispositif devrait être soumis pour avis aux Conseil d'écoles, courant mars 2015, avant d'être présenté au Conseil municipal de mois d'avril. Il sera ensuite...

Suite de l'article sur Marseille.fr 

jeudi 19 février 2015

Marseille, rythmes scolaires: comment les animateurs de TAP vont-ils parvenir à des contrats de 20 heures ?

Un des sujets les plus polémiques de la gestion de la réforme des rythmes scolaires sur la ville de Marseille était le peu d’heures allouées par les associations prestataires aux animateurs. Ces derniers, touchant des revenus très faibles, abandonnaient le poste dès qu’ils trouvaient un job plus rémunérateur, générant un turn over important. Ces contrats de quelques heures étaient même illégaux. L’adjointe aux écoles de la mairie centrale, Mme Casanova, lors de la conférence de presse précédant la conseil municipal de lundi, racontait que la Ville avait découvert un stratagème: des opérateurs faisaient signer des papiers aux animateurs, les dédouanant de toute responsabilité dans ces contrats illégaux.  Etablir un système qui permette de ...

Suite de l'article sur Provence Education.

mercredi 18 février 2015

[Marseille] Conseil municipal : les contribuables et parents passent encore à la caisse

Le conseil municipal de Marseille de lundi a décidé d’augmenter les impots locaux lors d’un conseil municipal mouvementé. Récit.

Mouvementé, il l’était. Le conseil municipal de Marseille qui se déroulait lundi 16 février a été le théâtre d’importants affrontements entre élus, tout d’abord au sujet de l’actualité récente. Ainsi, Dominique Tian et Samia Ghali ont eu un échange musclé au sujet des événements survenus a la Castellane lors de la visite gouvernementale (voir notre article sur le sujet). Puis, Patrick Mennucci a lui essuyé une réponse virulente du maire, qui n’a visiblement pas digéré l’amendement du député socialiste contrant le sien au sujet de la loi sur la métropole (notre article sur ce sujet). Mais, le débat s’est surtout cristallisé autour des décisions que la majorité UMP a validé : les impôts locaux et les rythmes scolaires.

Les rythmes scolaires, décision finale

Le projet de l’adjointe à l’Education, Mme Casanova, concernant la définitive mise en application des rythmes scolaires a été entériné par la majorité de droite du conseil municipal, avec l’opposition conjointe des élus PS et FN, qui a fait sourire dans les rangs de l’UMP. Annie-Lévy Moziconnacci, élue socialiste très impliquée dans ce dossier, a pris la parole pour fustiger l’organisation du débat et la mise en place de cette réforme dans la cité phocéenne. Néanmoins son discours n’a pas perturbé la...

mardi 17 février 2015

Rythmes scolaires à Marseille: les parents participeront

Les parents marseillais seront mis à contribution la rentrée prochaine pour le financement des activités périscolaires, après la mise en place chaotique des rythmes scolaires, selon un rapport du conseil municipal adopté lundi.
Les parents des 445 écoles de la ville paieront jusqu'à 2 euros par semaine, une proportion importante bénéficiant cependant de demi-tarif ou de la gratuité totale, selon ce rapport.
"Pour simplifier les choses, nous reprendrons les mêmes barèmes que pour les cantines scolaires: sur 51.000 enfants, 21.000 paient demi-tarif ou bénéficient de la gratuité", souligne Danielle Casanova, adjointe à l'éducation.
La mairie justifie cette décision de faire payer les parents par "la baisse des dotations globales de fonctionnement" de l'Etat, et le coût de l'application de la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, de l'ordre de 20 à 25 M EUR, contre une aide de l'Etat de 6,6 M EUR, selon elle.
Le maire Jean-Claude Gaudin (UMP) et sa majorité "entendent se servir de la participation financière des familles (..) pour...

Marseille, rythmes scolaires: JC Gaudin s’en prend une nouvelle fois au recteur Ali Saïb

Les relations entre le sénateur-maire de Marseille Jean-Claude Gaudin et le recteur Ali Saîb ont été clairement corrompues par la gestion du  dossier des rythmes. A plusieurs reprises, au cours d’un conseil municipal, l’élu s’en est pris au haut fonctionnaire, coupable, à ses yeux de « sectarisme politique ». Il fut même reproché publiquement à M.Saïb d’avoir au cours d’une inauguration (CROUS Marseille) accepté  » la bise » d’un élu socialiste.
Hier, M.Gaudin a mené une nouvelle charge contre M.Saîb, toujours sur l’argument  de l’inféodation au gouvernement socialiste. L’attaque fut à ce point virulente que M.Mennucci a questionné « des menaces ? »,s’attirant une verte réplique.
Au cœur du problème, M.Gaudin place le refus du recteur du plan MarsEduc présenté par la mairie en mai 2014 et qui se voulait une  réponse adaptée  aux problèmes scolaires d’un partie de la population. Il était proposé 45 minutes le soir de soutien scolaire en français et maths sous la direction d’enseignants  retraités ou de jeunes stagiaires de l’Espé Aix-Marseille qui auraient été rétribués par la mairie. Il était offert aux autres élèves, moins en besoins, d’autres activités.  » Nous aurions préféré faire autre chose. (…) Quand nous l’avons proposée, le recteur de l’époque (NDLR le maire n’a jamais prononcé le nom de M.Saîb) nous a dit, circulez, il n’y a rien à voir, ce n’est pas vous qui ...

Suite de l'article sur Provence Education

lundi 16 février 2015

Budget et rythmes scolaires à marseille : la promesse de débats animés

Avec moins de 100 délibérations, le conseil municipal de ce matin n'en sera pas moins dense et sans doute animé."Cela permettra de donner du champ au débat démocratique", a annoncé Yves Moraine, président du groupe UMP. De nombreux dossiers porteront sur le renouvellement urbain, de la Savine, Saint-Mauront, Saint-Paul, la Zus centre-nord, les Flamants Iris.
Les débats promettent surtout d'être agités quand on abordera les orientations budgétaires de la Ville pour 2015. Dans un contexte national défavorable marqué par le désengagement massif de l'État et les transferts de charges nouvelles, la Ville a déjà laissé entendre qu'outre les mesures d'économie sur les dépenses qu'elle fera, elle devra revoir à la hausse les impôts locaux.

"On sera obligé à un moment donné de les augmenter". Jusqu'à quel niveau ? "Le débat sur les taux va se poursuivre et sera présenté lors du budget d'avril", répond Roland Blum, adjoint au maire UMP délégué aux finances. Une pilule qui sera sûrement dure à faire avaler aux contribuables et à l'opposition.
L'autre dossier chaud sur lequel les élus auront à se prononcer, ce sont les changements à la rentrée prochaine des Tap (Temps d'activités périscolaires), autrement dit les rythmes scolaires.

La demi-journée payante

Ainsi, Danielle Casanova, adjointe UMP déléguée aux Écoles, fera le bilan du retour sur expérience de ces derniers mois, avec rappelons-le, une demi-journée de Tap le vendredi après-midi. Pour la rentrée 2015, grand changement, la Ville propose deux demi-journées d'activités, les mardis ou jeudis après-midi. "Ce sera un jour ou l'autre selon les arrondissements", précise l'élue.
En mars, les conseils d'écoles devront se ...

Kit du boycotteur

LE "KIT BOYCOTT" DES GILETS JAUNES

Beaucoup en entendent parler mais certains ne savent pas vraiment en quoi cela consiste ! C'est très simple...
La réforme des rythmes scolaires, appliquée dans 4000 communes l'année dernière malgré un rejet majoritaire aux CSE et CTM (conseils dans lesquels on consulte les représentants de parents, d'enseignants...) s'est généralisée à toutes les communes de France pour l'année 2014-2015.

La grande majorité des parents, des enseignants, des agents territoriaux et autres acteurs de l'Education est contre.
Le "Boycott" permet alors aux parents de montrer leur désaccord.

Depuis la rentrée 2014, le Collectif des Gilets Jaunes appelle les parents à "boycotter" l'école un mercredi (ou samedi) par mois.
Ainsi, les parents qui le peuvent ne mettent pas leur enfant à l'école ce jour là.
Un bulletin d'absence leur est proposé, à fournir à l'école pour prévenir de l'absence et si possible au président de la République.
Les parents qui ne sont pas en mesure de le faire (parce qu'ils travaillent ou pour de multiples autres raisons) ont aussi la possibilité de dire NON ce jour-là : il leur suffit de cocher la case "Mon enfant sera présent mais..." et d'envoyer ce mot au président également. (envoi gratuit)

Il est impératif avant chaque boycott, d'informer les parents d'élèves ! Plusieurs moyens le permettent : afficher le tract au panneau d'affichage, distribuer le tract devant l'école, passer par les cahiers des élèves (uniquement en tant que parent délégué) avec accord du directeur.

Nous vous donnons ainsi rendez-vous pour chaque date nationale !
                                                                                                            

DATES NATIONALES DES BOYCOTTS 2015
Janvier : mercredi 14 (ou samedi 17)
Février : mercredi 04 (ou samedi 07)
Mars : mercredi 11 (ou samedi 14)
Avril : mercredi 01 (ou samedi 04)
Mai : mercredi 13 (ou samedi 16)
Juin : mercredi 03 (ou samedi 06)
Si toujours pas d abrogation, Juillet : mercredi 01 (ou samedi 04) !
                                                                                                            

BILAN DU BOYCOTT
Témoignez des résultats du Boycott dans votre école, commune : CLIQUEZ ICI
                                                                                                            

BULLETIN D'ABSENCE
                                                                                                            

LES TRACTS !

MOIS DE MARS


DATES NATIONALES - MERCREDIS et SAMEDIS


DATES NATIONALES - MERCREDIS

DATES NATIONALES - SAMEDIS

Merci à tous !
Ensemble, tout est possible !

Marseille PEDT: « Nous considérons que la gratuité aurait dû être obligatoire » (SNUipp 13)

Le comité de pilotage, prévu par la circulaire  cadrant les PEDT (publiée dans un BO de décembre 2014), formé à l’initiative de la municipalité de Marseille, a été installé de façon officielle jeudi 12. Il a recueilli les annonces de modifications formulées par l’équipe municipale aux commandes. Il se réunira encore cette semaine et les suivantes tout en devant respecter l’obligation de gel prévu dans le cadre des élections départementales (début de la campagne le 9 mars).
Contrairement à FO, le SNUipp 13 a opté pour la participation avec des nuances pourtant. « C’est précisément pour rappeler les observations et les critiques que nous avons  à formuler sur le bilan et la façon dont la mise en place s’est déroulée   à Marseille ou  d’autre part pour mettre en avant des revendications que nous avons participé à  cette première réunion. Nous verrons l’évolution de ce dossier, et bien évidemment, participation ne vaut pas accord.  » précise Mme Vialle, qui fut la représentante de cette organisation  à cette réunion.
Elle dresse un bilan critique de la mise en place actuelle des TAP (« la question de la qualité des animations reste posée, beaucoup de coloriage dans les écoles ») et soulève le problème du paiement annoncé des TAP futurs présenté par la mairie comme un passage obligé par la CAF dans le cadre d’une aide financière au titre du classement en Accueil de Loisirs Sans Hébergement . « La CAF prévoit le principe de progressivité dans les tarifs. Et il n’y a pas dans les textes quelque chose qui exclut la possibilité de la gratuité, même si cela n’est pas un passage obligatoire. Nous considérons que cela aurait dû être obligatoire. »
Elle a rappelé les bases du calcul (un ou deux euros), le modèle adopté pour les cantines. « Nous avons sur Marseille 50 000 rationnaires, 21 000 qui  bénéficient de la demi gratuité (NDLR  les familles paieront un  euro) et 1200 de la gratuité totale ».  Conclusion « Quand on voit le nombre d’enfants qui vivent en dessous du seuil de pauvreté et que l’on  a déterminé seulement 1200 gratuités, on se dit que la progressivité et les seuils arrêtés ne sont pas en conformité avec la réalité »

Interview

Pourquoi avoir pris la décision de répondre favorablement à l’invitation de la mairie de participer au comité de pilotage d’élaboration du Projet Educatif Territorial (PEDT) contrairement  à FO, alors que vous êtes opposés à la politique de l’équipe municipale en termes de mise en place de la réforme  des rythmes ?
Corinne Vialle. Nous ne serons pas une chambre d’enregistrement. Nous sommes impliqués depuis le début sur ce dossier,  car nous avons à porter   des exigences pour les écoles, pour l’organisation du temps scolaire, pour le fonctionnement qui facilite aussi la  vie des parents d’élèves et l’équilibre des enfants. Il s’agit d’une approche globale et on voit que, au delà de...
Suite de l'article sur Provence Education.

Rythmes scolaires, Marseille: le temps du débat politique autour des propositions municipales

La délibération 93 présentée ce matin au conseil municipal de la Ville de Marseille va sans peu de doute générer  des débats  alimentés par les diverses formations politiques. Pourquoi en être arrivé à partager la ville en deux secteurs maintenant et non pas en juillet dernier ?  Quid des interrogations quant à l’équilibrage des deux secteurs en fonction du nombre d’écoles et surtout de classes très disparate d’un arrondissement à un autre ? Quelles animations ? Et surtout la question du coût (deux euro, un euro pour les  demi-gratuité et rien pour 1200 familles si elles décident d »inscrire leurs enfants ? 30 000 enfants sont actuellement inscrits
M.Blum, adjoint aux finances, a donné quelques éléments budgétaires liés aux rythmes lors de la conférence de presse d’annonce.  » Nous avons enregistré une Baisse de la Dotation Générale de Fonctionnement 2014 de 8 millions d’euros. Cette année, la baisse sera de 20 millions, ce qui est considérable. Ce sera la même  chose en 2016 et en 2017.  Sur la période de 2014 à 2017, ce sont près de 100 millions d’euros qui vont nous manquer en termes de dotation soit pratiquement la moitié d’une année d’investissement (…)  On nous impose de nouvelles  charges. Sur une année pleine   d’exercice comptable, la  réforme des rythmes représente un coût de 21 millions d’euros pour laquelle nous...
Suite de l'article sur Provence Education.

Jean-Claude Gaudin mauvais élève

Un conseil municpal a lieu en ce lundi. Ecoles à l’abandon à la Castellane, réforme chaotique des rythmes scolaires, éducation prioritaire... Le maire de Marseille doit entendre la colère des parents d’élèves.

Les parents d’élèves des écoles marseillaises attendent des actes forts et non plus de vagues promesses. Et c’est ce qu’ils iront dire ce matin, dès 8h, en allant manifester sous les fenêtres de l’hôtel de ville, où se tient l’ultime séance du conseil municipal avant les élections départementales du mois de mars.
Parmi la centaine de délibérations à l’ordre du jour, la seule question qui sera débattue sur les écoles concerne le paiement des activités périscolaires à la rentrée de septembre 2015 (80 euros par an et par élève). Une proposition qui tombe bien mal à propos au moment où les écoles affichent à des degrés divers leurs pires difficultés.

Ceux de la Castellane dans le 16e arrondissement viendront exprimer la détresse de tout un quartier, abandonné depuis de longues années par les pouvoirs publics. L’école vandalisée à plusieurs reprises et fréquemment la cible d’actes de malveillance. L’insécurité est autour, mais aussi à l’intérieur de l’école. Manque de...

Conseil municipal de Marseille : les Rythmes de la colère

Rien ne va plus, le rapport sur la nouvelle organisation des activités périscolaires dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires a été adopté malgré les votes contre du groupe socialiste et du Front national. Une association qui a largement fait sourire le maire UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin.
Le rapport présenté par Danièle Casanova apporte son lot de nouveautés sur ce fameux temps d’activités périscolaires. Après être largement revenu sur l’historique de sa mise en place, l’élue est entrée dans le vif du sujet à savoir à quelle sauce allait être animée les plus jeunes. 

Outre les scoubidous cher au maire de Marseille, elle confirme que le regroupement des activités sur 3 heures « permet des activités approfondies : théâtre, peintures, sorties... ». En revanche le vendredi -choix de 259 conseils d’école contre 39 en juin dernier- passe à l’as. En effet, explique-t-elle : « L’expérience, nous démontre et les pédopsychiatres l’affirment, la césure du vendredi 11h30 au lundi 8h30 ne contribue pas au bon équilibre de l’enfant. » Et surtout, ajoute-t-elle :« contraint les associations à proposer des contrats de travail de 3 heures en infraction au code du travail qui interdit les contrats de moins de 24 heures. » Ainsi, à partir de ces constats à la prochaine rentrée les activités périscolaires se dérouleront « le mardi après-midi pour les écoles A et le jeudi après-midi pour les écoles B ». Précisant : « Chaque secteur municipal aura un arrondissement en A et B ». 
Et au lieu des 3 000 animateurs nécessaires actuellement, « 1 500 seront suffisants ». Ces derniers accompagneront les...

Suite de l'article sur Destimed : http://destimed.fr/Conseil-municipal-de-Marseille-les-3160

Refondation de l’école où en est-on ?

Retards mais surtout plafond de verre de l’austérité plombent le grand projet pour l’école annoncé par François Hollande à son arrivée au pouvoir.

A son arrivée, François Hollande missionnait son charismatique ministre de l’Education Vincent Peillon, pour mettre en place un élément clé de son programme : la refondation de l’école. Terme fort qui avait emporté l’adhésion de nombreuses personnes car porteur d’une véritable ambition. Le nouveau gouvernement ne devait pas se contenter de colmater un bateau prenant l’eau de toute part suite aux attaques continuelles depuis des années, mais porter un véritable projet de société.
Après de nombreuses consultations, le projet aboutit et la loi est promulguée en juillet 2013. Cette loi affirme la priorité au primaire, la reprise en main de la formation des enseignants, la mise en place de nouveaux rythmes scolaires, la définition d’une stratégie numérique, la lutte contre le décrochage scolaire, la rénovation des programmes, le renforcement de l’éducation prioritaire et l’amélioration du climat scolaire. Aujourd’hui, où en est-on ?

Fait mais bien fait ?

Le chantier prioritaire était celui de la réforme de la formation des maîtres. La parenthèse Sarkozy avait rattaché les IUFM aux universités et supprimé l’année de formation progressive sur le terrain, ce qui avait eu pour résultat essentiel de décourager même les plus volontaires. Même en ayant tranché dans le vif au niveau des effectifs, il n’y avait désormais plus suffisamment de candidats à ce métier qui revenait à plonger dans l’arène sans espérer avoir la moindre reconnaissance, financière ou intellectuelle.
Les Écoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation (ESPE) ont été créées et l’année de formation par immersion progressive a été réinstituée. Mais elles sont toujours rattachées à l’université où les querelles de chapelles et l’absence de politique centralisée, abrutissent les candidats sous des exigences aussi diverses que difficiles à assumer.
Autre chantier symbolique, celui des rythmes scolaires. A priori, la partie était facile. Le consensus était là pour déplorer les effets sur les enfants de la réforme menée au pas de charge par Nicolas Sarkozy, imposant un passage à 4 jours combiné à un alourdissement des programmes. L’idée de profiter d’une remise à plat pour permettre à chaque enfant de découvrir des disciplines artistiques ou sportives auxquelles il n’aurait pas forcément accès selon les revenus de ses parents était aussi saluée…
Mais faute d’argent, la réforme a délégué la mise en œuvre aux municipalités. Entre celles qui n’en avaient pas les moyens et celles qui n’en avaient pas la volonté, le résultat est un énorme bazar où Marseille détient d’ailleurs une sorte de palme toujours d’actualité.
Dans l’actualité aussi la réforme de l’éducation prioritaire. Là encore, le...

dimanche 15 février 2015

Rythmes scolaires :après les illusions de principes, le constat du fiasco

Voilà le témoignage d'un directeur d'école qui après avoir défendu la réforme, en arrive à la conclusion simple et sans appel suivante: 
"les NAP organisées dans ma commune d'exercice sont plébiscitées et les "nouveaux rythmes scolaires" décriés, dépréciés, critiqués. 
Cela ne fonctionne pas dans ma petite école maternelle. Les enfants sont plus fatigués, les apprentissages n'avancent pas mieux ni plus vite... voire pire! 
Si j'ajoute que l'équipe enseignante est épuisée, est démotivée et n'a plus de jus -et le dirlo non plus-, 
je ne peux que conclure que malgré deux années de préparation, d'aménagements, de concessions et d'efforts incontestables de la part de tous, c'est un pur et simple fiasco."



Vous retrouverez l'intégralité de son témoignage sur son blog : http://leconfortintellectuel.blogspot.fr/2015/02/agonie.html

samedi 14 février 2015

Rythmes, Marseille: les imprécisions actuelles de la sectorisation des écoles A et B

Mme Casanova, élue de la mairie centrale en charge des écoles,  a annoncé la fragmentations des écoles marseillaises en deux zones, A et B, chaque groupe mettant en place les TAP soit  le mardi apmidi soit le jeudi apmidi.
La liste a été communiquée aux participants du comité de pilotage, elle s’appuie sur le découpage  administratif en arrondissements alors que l’on aurait pu faire le choix de la déclinaison en circos, géographie  de l’Education nationale. La difficulté logistique est pourtant ailleurs, elle réside dans le besoin d’équilibrer le nombre d’écoles par secteur.
Secteur A: 1arrondissement, 2, 4, 8, 10, 12, 14, 16
Secteur B: 3,  5, 6, 7, 9, 11, 13, 15

Il n’a pas été précisé par l’administration municipale quel serait le...

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