samedi 23 février 2013

Rythmes scolaires : Clash entre la FCPE et la Mairie de Vitrolles ?

C’est du moins la question que l’on peut se poser après la visite de Jean-Jacques Hazan, le président de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) à Vitrolles.
Car en effet, il semble bel et bien que rien ne va plus à Vitrolles entre la mairie et la FCPE. En cause, la douloureuse réforme des rythmes scolaires et le transfert sur les mairies de leur application sans que forcément les moyens, qu’ils soient financiers ou humains, soient au rendez-vous.
Pendant près de deux heures, le président de la FCPE et le Maire de Vitrolles, Loic Gachon, ont débattu sans qu’un réel consensus sur ce sujet apparaisse même si ...

jeudi 21 février 2013

LES AVANTAGES DES 4,5 JOURS N’ONT JAMAIS ÉTÉ PROUVÉS…

Une réforme des rythmes scolaires pour le bien des enfants, toutes les études sont unanimes… On lit ça partout, mais on ne voit jamais les études dont on parle et pour cause… aucune étude ne montre que 4,5 jours avec le mercredi matin serait mieux.
La semaine de 4 jours, que l’on semble désormais voir comme le pire des maux existait dans de nombreuses écoles de France, avant sa généralisation par Xavier Darcos en 2008. Et de nombreuses villes...

samedi 16 février 2013

Les écoles de Marseille tiendront-elles le rythme ?

La réforme du temps scolaire voulue par le ministre Vincent Peillon patine à Marseille. Jean-Claude Gaudin estime qu'il n'en a pas les moyens. Ça tombe bien, les enseignants non plus.

C'était l'annonce que s'était réservé Jean-Claude Gaudin pour ses voeux à la presse. Fin janvier, le maire de Marseille a adressé une fin de non recevoir au ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon : "trop cher". Ce que le maire ne dit pas, c'est que cela pourrait s'avérer très compliqué, y compris en terme d'infrastructures. Et ce n'est pas le délai d'un an jusqu'en 2014 qui va permettre à la ville de rattraper son retard. En parallèle de cette fin de non-recevoir, le Dasen (Directeur académique des services de L'Éducation nationale) a pourtant déjà fixé le cadre : une demi-heure à la mi-journée et une autre à partir de 16 h pour une activité artistique ou sportive quatre jours par semaine.
Professeur des écoles dans les quartiers Nord, Pierre (1) décrit ainsi son établissement : "200 élèves, 9 classes et la récréation est coupée en deux créneaux parce que la cour de l'école est trop petite". La réforme, il la voit venir avec une pointe de circonspection ....

mercredi 13 février 2013

Les enseignants de #Marseille manifestent contre la réforme des rythmes scolaires

Article de La Marseillaise.
A l'appel des syndicats SNUIPP/FSU, CGT éduc'action et FO, les professeurs d'écoles maternelles et primaires ont manifesté mardi 12 février pour protester contre la réforme des rythmes scolaires. Le projet de loi de refondation de l'école voulu par Vincent Peillon comporte un décret sur les rythmes scolaires, visant à faire passer la semaine de quatre jours d'école à quatre jours et demi. En compensation, les élèves auront une demi-heure de classe en moins par jour (soit entre midi et deux, soit en fin d'après midi). Des activités périscolaires sont sensées être mises en place durant ce temps libéré. Les enseignants dénoncent un manque de moyens, tant financiers pour certaines mairies que logistiques, pour mettre ces activités en place, ce qui risque d'aboutir à une éducation à deux vitesses. Si les professeurs d'écoles sont les premiers à souhaiter une réforme, ils en espéraient une plus ambitieuse.
Une augmentation des salaires, le retour des RASED et une réflexion sur les programmes seraient également les bienvenus.

dimanche 10 février 2013

Réforme Peillon : « La violence de trop, celle qui fait sauter le couvercle »

La « refondation » annoncée ne mérite pas son nom.

Nadia Miri est directrice d'une école primaire parisienne. Aguerrie par ses 42 ans de carrière, elle explique sans détour en quoi la « refondation » annoncée, imposée par en haut aux enseignants, aux animateurs, aux parents... et aux enfants, est une « entourloupe » qui enterre les vrais problèmes de l'école. Entretien.

Après avoir été promue à l'École normale, en 1968, Nadia Miri est institutrice jusqu'en 1992. Elle est alors mise à disposition de l'Académie de Paris pour diriger le Plan Paris-lecture avec la Ville de Paris, jusqu'en 2002. Depuis, elle dirige l'école primaire du 51 de la rue de Charenton, à Paris dans le douzième arrondissement (170 élèves, 7 classes). Nadia Miri y a mis en
place, depuis 4 ans, le projet Comenius, promu par l'Union européenne, qui permet à des enseignants, « comme aux animateurs de l'école », de partir une fois l'an découvrir d'autres écoles et leurs systèmes éducatifs dans d'autres pays d'Europe. « Cette année trois enseignants et une animatrice partent dans une école en Turquie. » Nadia Miri estime avoir« un très bon contact avec les parents d'élèves, qui sont présents et impliqués dans l'école. Ce qui manque, au plan national, c'est un collectif parents-enseignants avec un projet. » Très engagée dans la vie locale, Nadia Miri est membre du conseil de quartier du XIIe et elle anime l'association Graine de partage qui, avec quatre jardins partagés (« et une ruche en perspective »), « développe des activités qui créent du lien social pour lutter contre toutes les formes de discrimination ».
Quelle est la source de la colère des enseignants ?
Ils en ont assez d'en prendre plein la figure. Les images négatives véhiculées sur l'école et sur les enseignants sont depuis trop longtemps violentes et aggressives. Tout le monde parle de l'école. Les médias privilégient la parole de tout le monde sur l’école sauf celle des acteurs de terrain. Et quand ils la donnent à des professionnels, ce sont les gens des syndicats majoritaires, qui ne sont pas représentatifs, mais rarement d’un enseignant de bas.
La réforme Peillon et le changement des rythmes scolaires ont été décidés par en haut, par décret, c'est la violence de trop, celle qui fait sauter le couvercle. On veut réformer le temps scolaire avant de savoir ce qu'on met dedans. Autrement dit, le gouvernement nous inflige une épreuve à la « Top chef » où on donne le temps de cuisson avant de déterminer la recette !
 La « recette », autrement dit le contenu de l'enseignement ?
 Exactement, car la question principale est celle des programmes, lesquels sont de plus en plus chargés et inadaptés pour un emploi du temps dont la masse horaire a diminué, passant de 26 heures à 24 heures avec la réforme Darcos en 2008.
 Le résultat est d'une grande violence, pour les élèves dont on surcharge la barque, pour les maîtres qui ...