vendredi 15 mai 2015

#Aix : les parents d'élèves refusent de se laisser ponctionner

Les parents d’élèves aixois ont manifesté, contre la hausse des tarifs des TAP et garderies. Comme d’autres maires UMP, Maryse Joissains rejette la faute sur le gouvernement.

Au départ de la gare SNCF jusqu’à l’hôtel de ville où ils étaient environ 200 mercredi sous les fenêtres de la maire UMP Maryse Joissains, les parents aixois ont arpenté mercredi soir les rues de la ville, banderoles au poing. Avec eux, des élus d’opposition dont la socialiste Gaëlle Lenfant, très impliquée dans le combat contre la hausse fulgurante des tarifs de TAP (temps d’activités périscolaires) et garderie décidée par l’édile de droite : la réforme des rythmes scolaires, dans la ligne de mire de la majorité à la conquête d’arguments pour flinguer le gouvernement dès que l’occasion s’en présente, fait de nouveau parler d’elle à Aix.

Après une mise en place chaotique et une mémorable intrusion de centaines de parents en plein conseil municipal en juin dernier, la municipalité avait appliqué la réforme, a minima. En guise d’activités, beaucoup de garderie, pas mal d’aide aux devoirs :« L’école après l’école, le contraire de ce que préconise François Hollande », regrettait récemment Gaëlle Lenfant, qui avait pour l’occasion, brandi des chiffres accablants concernant la tarification de l’heure quotidienne consacrée aux TAP : 140 euros supplémentaires par an et par enfant « alors même que vous avez déjà mis en place une tarification pour la garderie depuis 2011, avait lancé lors du conseil municipal du 21 avril, Gaëlle Lenfant à Maryse Joissains, tarification que vous avez largement augmentée l’an dernier : le tarif était de 50 euros par enfant et par an, il est aujourd’hui de 352 euros ! » Au final, « là où les familles ne dépensaient rien en 2010, elles doivent aujourd’hui débourser 492 euros », avait résumé Gaëlle Lenfant.
Des chiffres vérifiés par les parents, qui n’entendent pas se laisser ponctionner sans réagir : « Une augmentation aussi importante, de 386%, on ne comprend pas, témoigne Perrine Lesbarrères, porte-parole du collectif de parents d’élèves, même si on nous...