mercredi 2 décembre 2015

“Je nous accuse” – une enseignante dénonce la dégradation de l’école

Charlotte Magri est enseignante dans une école primaire des quartiers Nord. Elle vit le quotidien des professeurs des écoles où les enfants ont des doudounes à l'intérieur. Nous avons choisi de reprendre sa lettre ouverte en forme de tribune.


Elle s’appelle Charlotte Magri et signe son texte de son nom de citoyenne. Un “j’accuse” pris dans une torsion de la conjugaison en “Je nous accuse” qui place dans la même responsabilité cette enseignante de l’école primaire et la ministre de l’éducation nationale à qui elle adresse cette lettre ouverte. “Son cabinet a accusé réception de ma lettre mais je ne sais pas qui l’a lue”, dit la professeure des écoles. Elle ne veut pas nommer l’endroit où elle enseigne, parce qu’elle ne veut pas stigmatiser son établissement, parce que la situation qu’elle y vit existe dans bien d’autres écoles primaires de ce territoire qu’on appelle les quartiers Nord et qui commence dès les abords du centre-ville.
Ces écoles où il fait froid en hiver, où les travaux ne sont pas faits, où l’enseignement qu’on dispense ne met pas, dit-elle, les citoyens sur le même pied d’égalité. C’est la première fois que Marsactu publie un texte de ce type. Notre volonté est d’ouvrir notre journal aux contributions extérieures, de créer du débat, de faire émerger de nouvelles voix. Celles de citoyens qui souhaitent porter à la connaissance du plus grand nombre des questions d’intérêt général. L’école en est une cruciale, centrale, urgente.
Les photos qui accompagnent ce texte ont été réalisées par Charlotte Magri. Elles illustrent sa lettre ouverte à Najat Vallaud-Belkacem.
Madame la Ministre,
 
Je vous écris cette lettre parce que ma colère d’enseignante m’empêche de vivre, et pire encore, de travailler.
La crise de l’Éducation nationale en France n’est plus un mystère pour personne. Si l’école est au bord du gouffre aujourd’hui c’est que s’y télescopent plusieurs crises profondes que notre société et notre monde traversent depuis quelques décennies déjà. Crises économique, sociale, politique, morale, identitaire… dont l’école devient la caisse de résonance, il serait vain et bien trop facile d’incriminer un coupable. Nous en sommes tous responsables, chacun à notre niveau.
Je ne remets en question ni votre engagement personnel ni votre éthique professionnelle.
Mais vous êtes ministre, vous détenez donc l’autorité politique à ce jour en matière d’Éducation nationale en France, et vous en êtes responsable devant le parlement et face aux citoyens.
Je me demande si vous connaissez la réalité de l’enseignement en France aujourd’hui. J’aimerais tant vous inviter à....

SUITE de l'article sur Marsactu : https://marsactu.fr/agora/tribunes/je-nous-accuse/

lundi 23 novembre 2015

Marseille tarde à payer les activités périscolaires

Après des mois d'attente pour les associations en charge des Temps d'activités périscolaires, la Ville de Marseille a décidé lors du dernier conseil municipal de solder ses comptes pour l'année 2014-2015. Certaines associations se sont retrouvées en difficulté.

Le 26 octobre, le conseil municipal a voté le versement du solde des subventions dues dans le cadre des temps d’animations périscolaires (TAP)… de l’année dernière. Ce troisième et dernier versement est chiffré à 3 493 213, 08 euros. Une somme répartie entre 46 des 64 associations financées cette année-là pour intervenir dans les 444 écoles de la ville. Et il était temps, à entendre certains responsables associatifs qui attendent ce versement depuis des mois.

Certaines sommes dues paraissent même astronomiques à l’échelle du budget des associations et les mettent en péril. Par ricochet, celles-ci accusent des retards de plusieurs mois dans le paiement de leurs employés. Elles se voient également contraintes de payer des agios. C’est le cas de l’école de danse et de spectacle Nathan Show World dont dépendent deux associations artistiques spécialisées notamment dans les comédies musicales, Broadway live et Formation artistique live.
“Une honte, lâche le directeur Nathan Guichet. Nous avons embauché près de cinquante personnes pour organiser les TAP dans onze écoles l’année dernière. Les deux associations n’ont pas été ...

lundi 9 novembre 2015

Rythmes scolaires : Les effets pervers des nouveaux rythmes scolaires sur les enseignements

"Il est à craindre que l'on glisse doucement vers un déséquilibre des domaines d'apprentissage". Ces propos d'un chef de bureau de la Dgesco, repris dans le rapport du Comité de suivi de la réforme des rythmes scolaires, marque la confusion introduite par la réforme. La Dgesco annonce deux évaluation différentes de la réforme. Elles seront publiées en 2017...


" Dans ce rapport, le comité observe qu’après une année de généralisation, les organisations du temps scolaire sont désormais stabilisées. Le comité recommande de renforcer le pilotage pédagogique et de renouveler une attention toute particulière à l’égard de la maternelle. Il souligne l’intérêt du projet éducatif territorial (PEDT) pour inscrire dans la durée les partenariats engagés et accroître une dynamique locale favorable au développement d’activités périscolaires de qualité". Un an après la généralisation des nouveaux rythmes scolaires, le communiqué ministériel met l'accent sur la "dynamique favorable engagée sur l'ensemble du territoire". Or même si le Comité ne compte que 4 enseignants (dont 2 syndicalistes) sur 19 membres, les difficultés rencontrés par l'application de la réforme sont bien présentes dans le rapport.

Une organisation du temps stabilisée


Le rapport souligne la stabilisation à cette rentrée de l'organisation du temps scolaire. On n'a pas vu la ruée vers les dérogations permises par le décret Hamon ni vers la libération du vendredi après midi.  La cinquième matinée de cours le samedi matin reste très minoritaire (2% des écoles). Les nouveaux rythmes n'ont pas su convaincre le privé où seulement 5% des écoles les ont adoptés. Les PEDT, qui sont obligatoires pour...

Suite de l'article sur le Café Pédagogique

jeudi 5 novembre 2015

Les mécomptes des #TAP marseillais

La Ville a soldé avec retard le paiement des activités aux associations de l’année scolaire écoulée.

Mieux vaut tard que jamais. La Ville de Marseille vient de solder ses comptes avec les TAP (temps d’activités périscolaires) de l’année scolaire écoulée.

Une délibération votée au dernier conseil municipal du 26 octobre permet à la municipalité de se déclarer quitte avec les 46 associations qui avaient mis en œuvre les TAP, pour un montant de plus de 3 493 213,08 euros. Ce montant sera imputé aux crédits du budget primitif 2015. Ce qui n’a pas empêché un certain nombre d’associations de se retrouver en carafe et de renoncer à se repositionner sur le marché l’année suivante.
Cette plasticienne marseillaise en a fait l’amère expérience. Intervenante dans une école maternelle, elle attend le paiement de sa prestation depuis juin dernier. « J’ai relancé, harcelé la Ville, sans succès », affirme cet auto-entrepreneur. Depuis la rentrée de septembre, elle poursuit son activité, mais cette fois-ci en travaillant pour le compte d’une grande association d’éducation populaire. Elle a signé un nouveau contrat de travail, pour une prestation qui ne sera payée qu’à la fin du mois de décembre, au terme de sa vacation.
Cette artiste livre un bilan en demi-teinte de son action en milieu scolaire. Locaux inadaptés, peu ou pas de liaison avec l’équipe enseignante, contact difficile, voire impossible avec les parents d’élèves. Peu considérée et mal rémunérée, elle raconte sa difficulté à travailler en milieu scolaire. « Par l’intermédiaire de post-it, on nous demande de ne pas toucher à tel objet, ou a tel mobilier. » Les enfants ne savent plus distinguer temps de classe et temps d’activité. « Il a fallu cinq séances pour que...

vendredi 23 octobre 2015

#Marseille : le bilan des TAP globalement insatisfaisant pour les familles

MPE13 a recueilli l’avis des familles, après un an d’expérimentation des activités périscolaires à Marseille.

Les Temps d’activités périscolaires (TAP), les parents d’élèves continuent de s’en méfier, comme au début de leur expérimentation. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par le Mouvement des parents d’élèves (MPE13) sur les activités périscolaires dans les Bouches-du-Rhône, à l’issue d’une année d’expérimentation (2014-2015).

Près de 500 personnes ont participé à ce sondage réalisé en ligne entre le 29 juin et le 18 septembre 2015. Pour la plupart, les réponses proviennent de familles marseillaises (98%). La ville où la réforme a été la plus chaotique.
Pour 84,3% d’entre elles, les enfants ont participé occasionnellement ou régulièrement aux activités durant l’année 2014-2015. Ils sont 15,7% à n’y avoir jamais participé. Pour les familles n’ayant pas inscrit leurs enfants, la moitié a pensé que ces activités n’étaient « pas bien pour eux ».
Plus d’une famille sur deux (59%) a indiqué avoir inscrit leurs enfants, car elles ne pouvaient pas faire autrement. 24% ont pensé que les activités étaient bien pour les enfants et 6,5% que les activités n’étaient pas bien pour eux. La proportion envisageant d’inscrire ses enfants aux activités reste stable entre 2014-2015 et 2015-2016.
En ce qui concerne le taux de satisfaction, seuls 18% se montrent globalement satisfaits. Parmi les ...

samedi 17 octobre 2015

#Marseille : ces parents d’élèves collés soirs et matins

Procédure administrative complexe, coût prohibitif... à Marseille, inscrire son enfant dans une garderie municipale relève du parcours de combattant.

Les garderies scolaires, nouvelle épine dans le pied de la municipalité marseillaise ? Après l’épisode douloureux des rythmes scolaires, la grogne commence à s’installer dans les écoles, avec un service municipal de garderie qui a toutes les peines du monde à se mettre en place, près de deux mois après la rentrée scolaire.
« Tout porte à croire que la municipalité fait tout pour que les parents d’élèves n’aient plus besoin des garderies », insinue Séverine Gil, du Mouvement des parents d’élèves du 13 (MPE13). Après avoir subi deux années de cafouillage avec la réforme des rythmes scolaires, les familles sont tellement lessivées qu’elles ont commencé à abdiquer devant la complexité des procédures administratives et le tarif dissuasif des garderies municipales.

« Les parents vont chercher des solutions ailleurs »

Les parents doivent débourser 6 euros par jour pour faire garder leur enfant, soit 3 euros matin et soir. Un système sur lequel se livre une terrible concurrence entre école privée et publique. Dans le privé, en dehors des frais d’inscription, la garderie y est même parfois gratuite.
Le groupe socialiste à la Ville de Marseille a sorti sa calculette : frais de garderie et de cantine coûte 1 464 euros par an dans le public. Des tarifs qui ne sont pas si éloignés de ceux du privé. Longtemps on a accusé le sénateur-maire (LR), Jean-Claude Gaudin, de faire le jeu du privé dans la ville. Ce qui est sûr c’est que les parents sont blasés. « à force d’écœurer les gens, ils sont allés trouver des solutions ailleurs », assure Séverine Gil.
Il en est de même pour les temps d’activités périscolaires (TAP). Dans certains quartiers, la faiblesse du dispositif est tel que l’on a vu émerger une nouvelle offre d’activités privées. Des associations se sont mises à proposer leurs services en dehors de l’école. Dans le groupe scolaire Saint-Jérome, les parents d’élèves ont même refusé en bloc toutes activités. Comme si tout était fait pour détourner les parents d’élèves de l’école publique. Ouverture des garderies conditionnée aux effectifs (5 élèves minimum), procédures administratives complexes.
« L’offre est inadaptée à la situation des familles », réagit Annie Levy-Mozziconacci. Avec son groupe au conseil municipal, l’élue socialiste avait fait plier la Ville de Marseille, qui voulait réserver l’accès aux garderies, aux seuls enfants dont les deux parents travaillent. Si depuis les enfants de chômeurs y ont accès, dans les faits, les procédures administratives ne se sont guère simplifiées.

Tout cela est-il légal ?

Le groupe socialiste qui a obtenu une commission d’évaluation de la réforme des rythmes scolaires se penche aujourd’hui sur la légalité des conditions d’accès aux garderies. « Nous menons un ...

mercredi 16 septembre 2015

#Marseille : ces enfants mis au banc de l’école

Garderie palliative et lourdeur des procédures d’inscription plombent le démarrage des activités périscolaires à Marseille.

« Il est inscrit, ou il est pas inscrit ? » questionnent les agents communaux. Postés à l’entrée de l’école maternelle de l’Hôtel des Postes dans le 1er arrondissement de Marseille, les agents filtrent les entrées et sorties des élèves. Cette maman de jumeaux gardera ses enfants à la maison cet après-midi là, parce que son dossier d’inscription n’est toujours pas complet. La constitution de dossiers pour inscrire son enfant aux activités est fastidieuse et les délais souvent trop courts.

Mardi dernier raconte Annabelle Venet, « 80 enfants de l’école Korsec ont été mis au banc tout l’après-midi du 8 septembre (sous prétexte de dossier incomplet), laissés sous la responsabilité des agents de l’école. Onze enfants de l’école Hôtel des Postes non inscrits sont allés rejoindre le groupe des inscrits. »
Une belle cacophonie règne encore dans les écoles. Les associations qui avaient appris au mois d’août qu’elles avaient été retenues par l’appel d’offres de la municipalité, se sont retrouvées bien seules à gérer les inscriptions. Ce qui a forcément entraîné les déconvenues que l’on connaît. Dans le 8e arrondissement, une association lyonnaise de soutien scolaire avait brutalement jeté l’éponge, laissant 21 écoles, soit plus de 5000 enfants sur le carreau.
« Beaucoup de parents ont eu du mal à comprendre qu’ils devaient renouveler leur inscription », affirme Corinne Vialle du syndicat des enseignants Snuipp-FSU. La municipalité aurait pu éviter ces nouveaux écueils en procédant elle-même aux inscriptions, ce qui aurait permis à tout le monde de gagner du temps.
Ce mardi, son fils de 10 ans est rentré seul de l’école. Nelly Pourtain, parent d’élève au Rouet échaudée par ce qui s’était passé la semaine dernière redoute que les garderies palliatives mises en place dans ...

mercredi 9 septembre 2015

#TAP à #Marseille : après la crise de nerf, la crise de confiance

Les enfants d'une vingtaine d'école dans les quartiers sud de Marseille sont restés à la porte de leur établissement mardi, faute d'activités périscolaires.

Vent de panique dans les quartiers Sud de Marseille, où les enfants d’une vingtaine d’écoles : Rouet, Azoulay, Lapin Blanc, Sainte Catherine, Prado Plage, Mermoz, Zenatti, Grand St-Giniez, Teisseire, Sainte-Anne... sont restés à la porte de leurs établissements mardi après-midi, jour où normalement devait se mettre en place les temps d’activités périscolaires (TAP).

Les parents avaient été avisés la veille pour le lendemain qu’il n’y aurait pas d’activité et qu’aucun service de substitution ne serait proposé. Placé devant le fait accompli, ils ont immédiatement réagi en se rassemblant l’après-midi même devant la mairie de secteur de Bagatelle, où ils ont été rapidement reçus par le maire de secteur (LR) Yves Moraine, qui s’est dit lui aussi «effaré». Les parents d’élèves échaudés, après une année de réforme des rythmes scolaires «chaotique», se retrouvent désormais privés d’activités, mais aussi de garderie.
La mairie de secteur pourrait faire appel à des associations qui...

#Marseille incapable d’éviter les « couacs » de la rentrée

A Marseille, une vingtaine d’écoles ont été privées d’activités dans le fief électoral de Jean-Claude Gaudin, après qu’une association lyonnaise en charge des activités ait déclaré forfait.

La réforme des rythmes scolaires poursuit le sénateur-maire les Républicains, Jean-Claude Gaudin jusque dans son fief électoral. Alors que bien avant le jour de la rentrée scolaire, il avait annoncé que «tout serait prêt», voilà que pour la deuxième semaine de fonctionnement des temps d’activités périscolaire (TAP), l’édifice se fissure, après la défection d’une association prestataire, laissant en plan une vingtaine d’écoles, précisément dans le secteur où Jean-Claude Gaudin est élu depuis plus de 20 ans.

Le centre départemental de soutien scolaire (CDSS) basé à Lyon et qui devait prendre en charge une dizaine de groupes scolaires a subitement renoncé à assurer les activités dont il avait obtenu la charge (TAP, garderie..) après avoir été sélectionné au terme d’un appel d’offres, lancé tardivement par la ville et pour lequel il s’était pourtant porté candidat.
De quoi agacer sérieusement Jean-Claude Gaudin persuadé d’avoir fait une bonne rentrée. En se rendant hier après-midi à l’école élémentaire de Bois Luzy dans le 12e arrondissement, où les activités sont assurées par le centre de culture ouvrière (CCO), l’édile marseillaise a voulu minimiser ce nouveau « couac », qui concerne 21 écoles sur les 444 que compte la ville. L’association lauréate retenue pour son «propre» secteur a annoncé lundi dans une lettre adressée à la mairie qu’elle renonçait aux activités, conduisant la ville a lancer un appel d’offre rapide. « Nous ne savons pas pourquoi mais l’association a jeté l’éponge », constate le maire de Marseille qui affirme avoir respecté les règles de la République. Qu’on ne lui reproche pas de ne pas avoir fait sérieusement son travail. Et qu’on ne lui parle pas de la colère des parents : « il faut qu’ils voient bien les efforts consentis. Tout cela ne se décide pas par un coup de baguette magique. » La municipalité prévoit de mettre les bouchées doubles pour que les familles ne se trouvent pas une fois de plus dans la panade.

Un appel d’offres lancé tardivement

Jean-Claude Gaudin a ensuite pris un café dans la cantine de l’école, avec son adjointe en charge de l’éducation, Danielle Casanova et la maire de secteur, Valérie Boyer (LR), à qui il a proposé sur le ton de la plaisanterie un whisky. Côte à côte, ils parlent de ce qui marche « de ces 99% d’école qui fonctionnent bien ». « Non 95% » reprend Danielle Casanova.
Un « couac » qui fait tout de même dire à Jean-Claude Gaudin que l’année dernière les rythmes n’avaient pas marché. Pas sûr qu’il ait fait mieux cette année. Les appels d’offre lancés tardivement ont ...

Marseille : périscolaire, des parents au bord de la crise de nerfs

Plusieurs milliers d'enfants ont été privés d'activités, hier. La mairie assure que des solutions vont être trouvées...

Un enfant qui refuse de quitter son école, oui, m'sieurs-dames, cela arrive. "Je veux rester !",pleure à chaudes larmes le petit garçon, fermement empoigné par sa mère, rue Négresko (8e). "Viens, c'est fini !", le tire-t-elle sèchement par le bras. Peut-être le gamin avait-il entendu parler des stimulantes activités périscolaires prévues, croyait-on, chaque mardi dans son groupe scolaire Azoulay (8e). Sur le papier, un monde formidable : culture, sport, sorties dans la nature. Que du bonheur. À l'exacte opposée de l'application chaotique, voire nulle dans certains quartiers, vécue l'an passé...
Mais dans la réalité, sur place, un fiasco intégral. Deux animateurs seulement la semaine dernière pour surveiller 90 enfants, alors que la règle impose un adulte pour 18 gamins. Pire : ce lundi, l'association lyonnaise titulaire du marché passé par la municipalité, le Centre départemental de soutien scolaire (CDSS), a carrément fait une "Bielsa". C'est-à-dire un jet d'éponge en dernière minute, sans explications claires. Mais pas sans raison...
"L'organisation générale ne nous apparaissait ni sérieuse, ni pérenne, et surtout, elle ne garantissait pas la sécurité des enfants", plaide en "off" un responsable du CDSS, association présente "sans accroc" dans "des dizaines" de communes françaises. Et de préciser, vachard : "Après l'appel d'offres, on a fini par nous réunir le 21 août pour des inscriptions le 25. Ce n'était pas trop tôt ! Ensuite, quand on est venu sur place, les effectifs étaient deux fois supérieurs à ce qui était prévu. Beaucoup d'enfants étaient présents à défaut d'être inscrits. Nous ne pouvons pas travailler dans ces conditions ! L'organisation est déficiente, digne du Bangladesh..."

"Il y a urgence à ce que la municipalité respecte son engagement de rétablir les TAP"

Au-delà de cette exagération lyonnaise, l'addition est effectivement lourde : 21 classes de primaire et de maternelle du 8e arrondissement, soit près de 3 000 enfants, privés hier de temps d'activités périscolaires (TAP) puis de garderie. Et des parents littéralement furieux : "Ça nous TAP sur les nerfs", ont-ils inscrit sur un drap qui barre l'entrée de l'école Azoulay. À l'intérieur, une poignée d'entre eux a décrété l'occupation. "Pour nous, les torts sont partagés", place Pedro Lima, du syndicat MPE 13. "Les Lyonnais n'ont pas assuré leur mission et la Ville a le devoir de vérifier l'application des marchés... Maintenant, il y a urgence à ce que la municipalité respecte son engagement de rétablir les TAP dès mardi prochain. Et cette fois, gérés par des gens sérieux et à l'écoute."

À quelques dizaines de kilomètres de là, ils tapent aussi. Des mains. Une vingtaine d'écoliers en pleine activité dans la cour du groupe scolaire Bois-Luzy (12e), sous le regard bienveillant de Jean-Claude Gaudin (LR). "Vous savez qui je suis ?", demande l'élu en forçant la voix. "Nooon...", répondent les mômes. "Je suis Jean-Claude, le shérif !", rit de bon coeur le maire de Marseille. Un premier magistrat venu constater, de visu, "le succès des activités périscolaires gratuites." Du moins, insiste-t-il, "dans 95 % des 444 écoles marseillaises. Et c'est pour cela qu'il faut ...

mardi 8 septembre 2015

Rythmes scolaires : ça coince pour 20 écoles

Rythmes scolaires : gros coup de colère de plusieurs centaines de parents dont les enfants ont été privés du temps d'activité périscolaire aujourd'hui dans le 8è arrondissement de Marseille. Yves Moraine, le maire de secteur, y voit les effets pervers des règles d'appel d'offres liées aux marchés publics. Reportage.


VOIR LA VIDEO sur La Provence : http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/3566323/le-1818-rythmes-scolaires-ca-coince-pour-20-ecoles.html

lundi 7 septembre 2015

Rythmes scolaires : du mieux dans l’organisation mais est-ce suffisant ?

Chaque semaine, un forum de discussion et un vote pour partager son opinion sur un sujet d’actualité. Aujourd’hui, la réforme des rythmes scolaires.

Alors que la rentrée scolaire s’achève, et que la mise en place des activités périscolaires s’est déroulée dans de meilleures conditions que l’année dernière, en particulier à Marseille, Gomet’ vous interroge sur votre opinion de la réforme Peillon sur les rythmes scolaires. 

La mise en place d’un temps d’activités périscolaires est-elle une réussite ? Va-t-elle contribuer à un meilleur épanouissement des enfants ? A l’inverse, compte tenu des inégalités de services et de prise en charge, ne participe-t-elle pas à la création d’une école à deux vitesses ?
Répondez-nous en votant ci-dessous et en contribuant par vos réactions à alimenter le débat. Vous pouvez poster un message en bas de cet article ou sur le page Facebook de Gomet’.
La mise en place du temps d'activités périscolaires dans les écoles, pour vous c'est...
Résultats du sondage sur Go Met : http://www.go-met.com/forum-rythmes-scolaires-du-mieux/

mercredi 2 septembre 2015

Les habituels déboires marseillais de la rentrée scolaire...

La cité phocéenne n’a pas pu éviter de nouveaux cafouillages avec la mise en place, mardi après-midi, des activités périscolaires.

Les cris de joie pour les uns, les pleurs pour les autres, sont devenus des rituels de rentrée. Pour le sénateur-maire (LR) Jean-Claude Gaudin, la rentrée scolaire est une épreuve de force. En choisissant de se rendre dans le nouveau groupe scolaire Michelet-Foch, il espérait faire oublier les déboires de la précédente année scolaire complètement « cafouillée » par les rythmes scolaires. Hier après-midi, le lancement des temps d’activités périscolaires (TAP), qui concerne la moitié des écoles, (la ville a été coupée en deux après-midis, le mardi et le jeudi) allait vite se révéler désastreux par certains endroits
à l’école du Rouet, Christelle a retrouvé son fils au milieu de la cours de récréation. « ça s’est très mal passé pour les inscriptions. Des enfants de maternelle sont revenus à l’école à 13h30, on leur a dit qu’il n’y avait personne pour s’occuper d’eux. Dans l’élémentaire, il n’y avait que 4 animateurs pour s’occuper de plus d’une centaine d’enfants », raconte la mère d’élève.

L’école publique maltraitée

L’association de soutien scolaire, implantée dans le Rhône, a visiblement été prise de court. Les quatre animateurs qui se sont retrouvés seuls à gérer les élèves ont dû improviser et ont heureusement reçu l’aide de la directrice d’école, restée sur place. Les parents d’élèves sont furieux, « ce qui s’est passé est ...

mardi 1 septembre 2015

Marseille : plus de classes, plus de profs, moins de galères ?

88 000 petits Marseillais ont repris ce matin le chemin de l'école

Cartable au dos et boule au ventre, 88 000 petits Marseillais reprennent ce matin le chemin de l'école, pour aller (re)trouver leur place dans l'une des 144 écoles publiques et 57 privées que compte la ville. Dans le public, ce sont 75 000 enfants qui sont attendus, soit un millier de plus qu'à la rentrée 2014. Tous ou presque ont déjà leur place puisque, d'après la municipalité, "seulement" 200 enfants restent en attente d'affectation.

200 nouveaux postes d'enseignants

En cette rentrée 2015, Marseille bénéficie d'une carte scolaire étoffée. 200 nouveaux postes d'enseignants sont prévus dans le département ce qui doit permettre l'ouverture de 40 classes supplémentaires dans la cité phocéenne. Parmi elles, 12 classes pour l'accueil des moins de 3 ans dans le cadre du pacte de cohésion sociale. On note encore 4 postes ouverts au titre de l'enseignement spécialisé (enfants handicapés) et 4 autres pour élèves primo-arrivants dont la langue maternelle n'est pas le français. Créés aussi, 5 postes d'enseignants dans le cadre du dispositif "Plus de maîtres que de classes", 534 dédiés aux remplacements des enseignants de l'éducation prioritaire. Enfin 10 décharges de directeurs d'écoles.

Trois nouvelles écoles

La Ville aussi revendique des efforts : "pour cette rentrée, Marseille dispose de 3 groupes scolaires neufs, ce qui représente un investissement de 20 M ", souligne Danièle Casanova, adjointe déléguée aux écoles. Après le groupe de la Busserine (ouvert dès février dernier), celui de Maréchal Foch (4e) et de Bugeaud (3e) accueilleront ce matin leurs tout premiers élèves.

Périscolaire, mardi et jeudi

Après le fiasco de l'an dernier, la municipalité promet la fin de la galère ; les temps d'activités périscolaires, toujours regroupés sur une demi-journée, sont déplacés du vendredi au mardi (dans les 1er, 2e, 4e, 8e, 10e, 12e, 14e et 16e) ou au jeudi (3e, 6e, 7e, 9e, 11e, 13e et 15e). Ces activités restent gratuites, du moins pour cette année : la Ville qui a enfin élaboré son projet éducatif territorial (PEDT) perçoit 53 € par enfant de la CAF, qui viennent s'ajouter aux 90 € alloués par l'État.
Chargée des questions d'éducation pour le groupe municipal PS, Annie Levy-Mozziconacci prend acte des avancées, mais annonce qu'elle restera vigilante sur les contenus des activités : "Je déplore déjà que l'appel d'offres aux associations ne prévoie pas un minimun de sorties scolaires."

Cantine : avec ou sans viande


Loin de la polémique sur les ...

lundi 31 août 2015

Réforme des rythmes scolaires : où en est Marseille ?

La ville était à la traîne et avait mis du temps à s'adapter l'année dernière. Cela avait perturbé les élèves et les parents de long mois.

En septembre 2014, Marseille n'avait pas anticipé la réforme des rythmes scolaires. Jean-Claude Gaudin avait affronté la colère des parents d'élèves et l'année scolaire a été chaotique.
Cette année, à quelques jours de la rentrée, on joue la carte de l'apaisement. Les temps d'activités périscolaires (TAP) sont enfin mis en place. "Cette année on démarre avec un personnel formé avec au minimum un an d'expérience ce qui est pour nous primordial pour l'accueil et la sécurité des enfants , mais surtout pour l'animation que l'on va mener avec eux", commente Vincent Gaveriaux, secrétaire général de l'IFAC.

Hausse des impôts

Le maire a revu sa copie. Selon les arrondissements, les TAP se dérouleront le mardi ou jeudi après-midi. Mais les parents préfèrent rester méfiants.
Ce sont les impôts qui augmenteront de 4% afin de financer ces TAP. La mairie n'est toujours pas convaincue par l'utilité de cette réforme.

#Marseille paré pour une rentrée arythmique

A Marseille, la situation reste très contrastée dans les écoles où tout n’est pas encore « prêt » sur la question des rythmes scolaires comme l’avait assuré la Ville.

« On est totalement prêt pour le jour de la rentrée », avait assuré Danielle Casanova, adjointe au maire (Les Républicains) de la Ville de Marseille la semaine passée. Une affirmation à prendre avec précaution à la lueur des informations qui commencent à remonter des écoles.
Car la situation ne semble pas aussi idyllique que ce que la Ville voudrait bien le faire croire. « Sur l’ensemble des écoles, la situation est très nuancée », affirme Corinne Vialle, responsable du SNUipp-FSU, en charge du dossier des rythmes scolaires sur Marseille. On pourrait se retrouver avec de très grandes inégalités d’un groupe scolaire à l’autre.

Vendredi, il y avait encore des écoles, où l’information n’avait pas été diffusée. A l’école primaire Azoulay, ce sont les parents d’élèves qui s’en sont chargés. Deux nouvelles associations, l’une basée à Lyon et l’autre à Strasbourg, n’ont pas encore mis en place d’infrastructures, ce qui pourrait générer des retards pour les inscriptions.

Mardi ce sera garderie ou TAP ?

Officiellement, la pré-rentrée des enseignants a lieu ce lundi et, dans nombre d’établissements, les associations ne veulent pas prendre seules la responsabilité de l’organisation d’une année scolaire. La Ville ayant de surcroît supprimé les 200 postes de coordinateurs municipaux qui faisaient le lien dans les écoles pour les remplacer par des directeurs d’activités périscolaires, agréés par le...

Qui sont ces animateurs qui s'occupent de nos enfants ?

Acteurs des temps périscolaires, ils expliquent ce qu'est leur métier

Ils sont les premiers à être au contact des enfants lors des temps d'activités périscolaires (TAP) et, à cet égard, ils sont souvent la cible des critiques soulevées par la mise en place des nouveaux rythmes scolaires depuis la rentrée 2014 : beaucoup d'animateurs feraient de la garderie, aux dires des parents et des enseignants.
Mais difficile de dresser un portrait type de celui qui entrera dans les classes les mardis ou jeudis après-midi. Du jeune étudiant à double casquette au retraité qui souhaite transmettre sa passion aux enfants, les âges et les profils se confondent. Selon Audrey, animatrice depuis quinze ans et coordinatrice de l'association Pile-poil, le métier d'animateur à longtemps souffert d'un manque de crédibilité. 

"Des vacances tous frais payés dans des colos"  

"Avec le BAFA présenté en seule porte d'entrée, pendant des années l'animation était une voie de déstockage pour des personnes qui cherchaient à trouver un emploi rapidement, ou d'autres qui étaient attirées par le côté bling bling du job : des vacances tous frais payés dans des colos."
Mais la rentrée 2014 change la donne : "on a découvert qu'il nous fallait des professionnels de l'animation capables de gérer un groupe d'enfants, de monter un projet pédagogique cohérent, et de développer des activités adaptées aux capacités de chacun."
Cette année, les associations en charge des TAP auront le statut d'Accueil Collectifs de Mineurs, ce qui impose des règles précises en matière d'encadrement. Désormais, il faudra un animateur pour 14 élèves de maternelle, et 18 élèves en école élémentaire. Les effectifs des associations devront comporter au minimum 50 % de diplômés (BAFA ou équivalent), et au maximum 20 % d'animateurs non qualifiés. 

"C'est tout simplement impossible de ne prendre que des titulaires du BAFA"  


Les 30 % restant seraient des stagiaires en cours de formation. Dans les faits, trouver des animateurs qualifiés est loin d'être évident. Pour ...

dimanche 30 août 2015

Rythmes scolaires : le mensonge des activités gratuites

Dès 2013, Vincent Peillon, alors ministre de l’Education Nationale, nous vendait sa réforme ainsi : "Pour la première fois, la France va offrir à tous ses enfants des activités périéducatives gratuites", comme le poney, la musique…
Pourtant rien n’est moins faux !
En cette rentrée 2015, après un an de généralisation de la réforme des rythmes scolaires, tout un chacun peut constater que ce n’est pas le cas : la réforme coûte cher, les activités périscolaires ne sont pas gratuites !
Ce sont tous les français qui en payent la facture, et le gouvernement qui se décharge sur les communes.



Des activités payantes dans la moitié des cas, une augmentation d’impôt ou des dégradations dans l’autre

Comme nous l’indique le rapport publié par le ministère de l’Education Nationale, alors qu’en 2014 déjà 20% des communes proposaient des activités payantes, en cette rentrée 2015 elles sont près de 50% à le faire : les activités périscolaires sont payantes dans la moitié des cas !
Certains parents se voient obligés d’arrêter de travailler pour récupérer leurs enfants au lieu de les laisser en TAP (Temps d’Activités Périscolaires).
Mais ça ne s’arrête pas là : car il ne faudrait pas oublier qu’entre cette réforme et les baisses de dotations, les communes sont prises en étau.
La réforme des rythmes scolaires représente un surcoût de 10 à plus de 50% pour 68% des communes !



Aussi par le principe des vases communicants, pour pouvoir fournir des activités, qui parfois se limitent à de la garderie, elles tentent de trouver des solutions rarement satisfaisantes :
·        augmenter les impôts locaux
·        augmenter les tarifs des autres prestations déjà payantes comme la cantine scolaire,
·        faire appel à des sociétés privées,  des sponsors,  dont l’intervention au sein des établissements publics pose bien des questions éthiques sur la neutralité de l’école républicaine,
·        réduire d’autres prestations (comme en témoignent les disparitions de nombreux concerts et feux d’artifices cet été), notamment les subventions aux associations.

Ainsi comble de la réforme, alors qu’elle devait favoriser l’éveil à la culture et au sport auprès des jeunes, cette dernière finit par appauvrir leur environnement culturel et sportif !


Une réforme qui coûte cher à tous

Cela ne vous suffit pas ?
Les maires ne sont pas les seuls à devoir jongler avec les budgets : la réforme des rythmes scolaires coûte près de 80 millions d’euros de surcoût aux Conseils Généraux !
80 millions que doivent assumer les contribuables départementaux.
Autant d’argent qui ne sera pas utilisé pour les autres missions du département : entretien des collèges, aide aux personnes âgées, aide sociale à l’enfance...

Sur le plan national, le gouvernement contribue à la mise en place de cette réforme à hauteur de 50 à 90€ par enfant selon que la commune soit classée en zone sensible ou pas.
Soit avec 6,796 millions d’élèves du premier degré c’est entre 340 et 611 millions d’euros  que doivent assumer les contribuables français pour cette réforme (400 millions selon la ministre de l’Education Nationale, Najat Vallaud-Belkacem), au détriment de nouveaux postes d’enseignants, au détriment du maintien de classes ou même d’écoles ouvertes, au détriment du développement de meilleures pédagogies…



Mais ce n’est pas fini !
La Caisse d’Allocation Familiale (CAF) participe aussi au financement de ces activités et de cette réforme !
Si les communes remplissent les conditions (PEDT, taux d’encadrement par du personnel qualifié, etc…) elles peuvent prétendre à une aide de la CAF à hauteur de 53€ par enfant.
D’autant que le gouvernement lui demande dans le même temps de trouver 2,2 milliards d’économies !
C’est ainsi que la réforme des rythmes scolaires contribue à la dégradation et à la disparition de nos allocations et prestations sociales ! (Les allocations familiales ont été réformées durant l'été 2015 !)
Cette réforme coûte cher, très cher, de 1 à 2 milliards selon les estimations.
Les « activités gratuites » ne sont qu’un leurre.

Cette réforme coûte des milliards pour des résultats nuls sur les apprentissages (74% des enseignants estiment même qu’elle aurait un impact négatif !) et pour augmenter les inégalités (en laissant aux communes la responsabilité de s’occuper des activités périscolaires, les quartiers (villes) défavorisé(e)s le sont toujours autant sinon plus…)


Le vrai responsable : le gouvernement

Il serait facile de critiquer un maire qui ferait payer les activités périscolaires, mais le véritable responsable reste le gouvernement.
L’Etat a mis le feu aux poudres et se désengage, laissant aux communes la tâche d’éteindre l’incendie ! Certaines ont les moyens de le faire, d’autres non.
Aussi, les maires peuvent être responsables de bien des choses, mais certainement pas pour la réforme des rythmes scolaires et ses conséquences (augmentation d’impôts, mauvaise qualité des services…) !
Le gouvernement doit prendre ses responsabilités au lieu d’accabler les maires et leur soi-disant « mauvaise volonté ».
Si des plaintes doivent s’élever, c’est auprès du gouvernement qu’il faut le faire, et non pas pour demander plus de subventions, mais pour un retrait de cette réforme coûteuse et inefficace voire délétère !
Rappelons au Premier Ministre Mr VALLS qu’un retour en arrière est possible tel qu’il l’a déclaré en conférence de presse à Matignon le vendredi 29 aout 2014 : « Ce qui marche doit être maintenu, ce qui ne marche pas doit être réétudié ou abandonné ».
Il est grand temps de réétudier le fonctionnement de l’Education Nationale et d’abandonner cette réforme.


Pour plus d’informations :
Site national nevE :  www.collegiale-neve.fr
Groupes départementaux Gilets Jaunes : sur FACEBOOK
Le dossier de presse des Gilets Jaunes.

Le décryptage du « point d’étape » ministériel sur les rythmes scolaires par nevE.