samedi 16 novembre 2013

Mais que pensent les parents de la mise en place de la réforme des rythmes ?

Le lead

Le rapport des forces est actuellement exacerbé sur le sujet de la mise en place de la réforme, voire de la réforme elle-même. Les camps se sont retranchés,  suscitant ici et là des alliances comme l’ont montré les manifestations d’hier, une unité de circonstance ayant été affichée entre ceux qui veulent une abrogation  et ceux qui souhaitent une réécriture du décret. Des adversaires habituels se retrouvent par hasard en faveur du rejet de ce texte, exemple des maires de droite et des syndicats.
Mais qu’en pensent les parents ?  Le moment était sans doute assez chargé en tensions pour que les fédérations organisées s’expriment dans l’espace public. La FCPE  hier encore a soutenu  le décret, estimant « qu’il faut donner du temps au temps, installer le dispositif et pour l’instant ne rien  changer sinon à la marge, dans une plus grande adaptation aux conditions locales » déclare Paul  Raoult, président de la première fédération de parents d’élèves dans l’interview qu’il nous accorde et que nous diffuserons demain.
La PEEP au contraire demande l’abrogation du décret pour ce qui a trait à la maternelle. Un sondage publié hier par CSA montre des Français majoritairement hostiles à la réforme mais ...

Suite de l'article sur Provence Education.

vendredi 15 novembre 2013

Rythmes scolaires: 54% des Français veulent un abandon de la réforme

Chez les parents d'enfants scolarisés en primaire, la proportion grimpe à 65%. Ce sondage CSA révèle aussi que seuls 22% des sondés estiment que le gouvernement doit l'appliquer dans toutes les communes. 


Plus de la moitié des Français ne veulent plus entendre parler de la réforme Peillon des rythmes scolaires et le retour aux 4,5 jours de classe par semaine. Un sondage CSA pour BFM-TV publié ce jeudi révèle que 54% des sondés estiment que le gouvernement devrait l'abandonner
Chez les parents d'enfants scolarisés en primaire, cette proportion passe à 65%. Et si les deux tiers des sympathisants de gauche soutiennent la réforme des rythmes scolaires (42% sont pour son maintien et 31% pour un délai), une majorité de 69% des sympathisants de droite se prononcent pour son abandon. 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/education/rythmes-scolaires-54-des-francais-veulent-un-abandon-de-la-reforme_1299402.html#mRPxUlWVC4He9fjV.99

mercredi 13 novembre 2013

Les rythmes scolaires au menu d'Istres

Jeudi 14 novembre, un appel à la grève est prévu contre la réforme des rythmes scolaires. Aucun service minimum d'accueil ne sera assuré à Istres où la semaine de 4 jours et demi a été au cœur de la rencontre annuelle avec les parents d'élèves délégués des écoles. 
Le 7 novembre dernier, l'inquiétude était palpable chez les parents istréens. À tel point que le Pavillon Grignan était plein à craquer : « on a fait une pause pour rentrer dans la phase de négociation, on a rencontré les instituteurs, explique François Bernardini, maire d'Istres. Maintenant, il faut qu'on ait une idée de votre trajectoire. »
À la question de savoir si les parents préfèrent rajouter la 9e demi-journée le mercredi ou le samedi, le choix du milieu de semaine est quasi unanime. « Pour les couples séparés comme moi, le samedi matin n'est pas envisageable », souligne Géraldine Joly, parent d'élève.
4 500 questionnaires
Au fond de la salle, Sophie Nageotte, représentante FCPE à Entressen, écoute les débats avec attention. « Je ne suis pas forcément ...

mardi 12 novembre 2013

La réforme des rythmes scolaires ne passe pas

La réforme des rythmes scolaires, mise en place à la rentrée de 2013 pour un peu plus de 20% des écoliers des Bouches-du-Rhône, continue de susciter de vives réactions dans le monde enseignant, allant jusqu'à un appel à la grève porté par quatre organisations syndicales de l'Education (SNUipp, CGT Educ'action, FO et SUD) pour la journée du jeudi 14 novembre.
Dans les Bouches-du-Rhône, un rassemblement aura lieu à 10h devant l'inspection académique pour se rendre à la préfecture. Pour les organisations syndicales, « la réforme n'apporte aucun bénéfice aux élèves et aux enseignants, perturbe l'organisation de la vie des familles, pose un problème de transfert de charges sur les municipalités et les familles et aggrave les inégalités territoriales ».
Réclamant le retrait du décret, la suspension de la réforme et l'élaboration d'un nouveau projet, des organisations syndicales, comme le SNUipp-FSU, principal syndicat d'enseignants du primaire, ont menacé mercredi d'appeler à une grève nationale début décembre si Vincent Peillon n'ouvre pas rapidement des discussions avec la communauté éducative.