vendredi 6 décembre 2013

Rythmes scolaires: à Gardanne, on attend la rentrée 2014

Les familles gardannaises étaient invitées à rencontrer les élus et les responsables du secteur éducation à l’occasion d’une nouvelle réunion de concertation sur les rythmes scolaires. « Cette réforme, nous sommes contre, comme beaucoup d’autres maires dans le département » rappelle d’emblée le maire PCF Roger Meï, « mais nous sommes des maires républicains, et nous ferons notre possible pour l’appliquer, dés la rentrée 2014, dans les meilleures conditions pour nos enfants ». Associés à la réflexion sur l’élaboration d’emplois du temps adaptés et sur la pertinence des activités périscolaires mises en place, les parents ont pu voir une de leurs craintes s’envoler : celle liée au coût de la réforme, qui ne pèsera pas sur leur budget, comme l’a annoncé Roger Meï : « La commune fera en sorte que cela ne vous coûte rien de plus ».
Où caser les APC ?
Les groupes de travail - auxquels ont pris part des membres du personnel de chaque école....

jeudi 5 décembre 2013

Xavier Bertrand sur la réforme des rythmes scolaires : "Je demande de la souplesse"

INTERVIEW EXCLUSIVE - Alors que la réforme des rythmes scolaires donne lieu à une nouvelle grève nationale jeudi, les députés examinent le même jour une proposition de loi déposée par Xavier Bertrand pour "sortir du bras de fer". L'ancien ministre UMP veut qu'on laisse aux maires le libre choix de faire passer ou non les écoles de leurs communes à la semaine de quatre jours et demi l'an prochain.

Pourquoi avez-vous pris l'initiative de ce texte ?
Cette réforme, qui avait toutes les raisons de faire consensus, est en train de tourner à la cacophonie. Si les nouveaux rythmes ont été mis en place dans l'intérêt de l'enfant, comment se fait-il que les enseignants, les parents d'élèves, les maires soient ainsi vent debout ? Pour éviter le bras de fer, l'idée est de laisser les maires décider, après concertation, s'ils veulent oui ou non mettre en place la semaine de 4 jours et demi. Et s'ils le font, l'Etat devra compenser à l'euro près les dépenses engagées, afin qu'il n'y ait pas de participation financière à demander aux familles, ni besoin d'augmenter les impôts locaux. Le gouvernement a déjà bougé sur le taux d'encadrement des activités périscolaires et sur la prolongation des aides en 2014. Il va être obligé de continuer à reculer. Ma solution d'apaisement peut lui permettre de s'en sortir par le haut.
Des communes resteraient donc...

samedi 16 novembre 2013

Mais que pensent les parents de la mise en place de la réforme des rythmes ?

Le lead

Le rapport des forces est actuellement exacerbé sur le sujet de la mise en place de la réforme, voire de la réforme elle-même. Les camps se sont retranchés,  suscitant ici et là des alliances comme l’ont montré les manifestations d’hier, une unité de circonstance ayant été affichée entre ceux qui veulent une abrogation  et ceux qui souhaitent une réécriture du décret. Des adversaires habituels se retrouvent par hasard en faveur du rejet de ce texte, exemple des maires de droite et des syndicats.
Mais qu’en pensent les parents ?  Le moment était sans doute assez chargé en tensions pour que les fédérations organisées s’expriment dans l’espace public. La FCPE  hier encore a soutenu  le décret, estimant « qu’il faut donner du temps au temps, installer le dispositif et pour l’instant ne rien  changer sinon à la marge, dans une plus grande adaptation aux conditions locales » déclare Paul  Raoult, président de la première fédération de parents d’élèves dans l’interview qu’il nous accorde et que nous diffuserons demain.
La PEEP au contraire demande l’abrogation du décret pour ce qui a trait à la maternelle. Un sondage publié hier par CSA montre des Français majoritairement hostiles à la réforme mais ...

Suite de l'article sur Provence Education.

vendredi 15 novembre 2013

Rythmes scolaires: 54% des Français veulent un abandon de la réforme

Chez les parents d'enfants scolarisés en primaire, la proportion grimpe à 65%. Ce sondage CSA révèle aussi que seuls 22% des sondés estiment que le gouvernement doit l'appliquer dans toutes les communes. 


Plus de la moitié des Français ne veulent plus entendre parler de la réforme Peillon des rythmes scolaires et le retour aux 4,5 jours de classe par semaine. Un sondage CSA pour BFM-TV publié ce jeudi révèle que 54% des sondés estiment que le gouvernement devrait l'abandonner
Chez les parents d'enfants scolarisés en primaire, cette proportion passe à 65%. Et si les deux tiers des sympathisants de gauche soutiennent la réforme des rythmes scolaires (42% sont pour son maintien et 31% pour un délai), une majorité de 69% des sympathisants de droite se prononcent pour son abandon. 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/education/rythmes-scolaires-54-des-francais-veulent-un-abandon-de-la-reforme_1299402.html#mRPxUlWVC4He9fjV.99

mercredi 13 novembre 2013

Les rythmes scolaires au menu d'Istres

Jeudi 14 novembre, un appel à la grève est prévu contre la réforme des rythmes scolaires. Aucun service minimum d'accueil ne sera assuré à Istres où la semaine de 4 jours et demi a été au cœur de la rencontre annuelle avec les parents d'élèves délégués des écoles. 
Le 7 novembre dernier, l'inquiétude était palpable chez les parents istréens. À tel point que le Pavillon Grignan était plein à craquer : « on a fait une pause pour rentrer dans la phase de négociation, on a rencontré les instituteurs, explique François Bernardini, maire d'Istres. Maintenant, il faut qu'on ait une idée de votre trajectoire. »
À la question de savoir si les parents préfèrent rajouter la 9e demi-journée le mercredi ou le samedi, le choix du milieu de semaine est quasi unanime. « Pour les couples séparés comme moi, le samedi matin n'est pas envisageable », souligne Géraldine Joly, parent d'élève.
4 500 questionnaires
Au fond de la salle, Sophie Nageotte, représentante FCPE à Entressen, écoute les débats avec attention. « Je ne suis pas forcément ...

mardi 12 novembre 2013

La réforme des rythmes scolaires ne passe pas

La réforme des rythmes scolaires, mise en place à la rentrée de 2013 pour un peu plus de 20% des écoliers des Bouches-du-Rhône, continue de susciter de vives réactions dans le monde enseignant, allant jusqu'à un appel à la grève porté par quatre organisations syndicales de l'Education (SNUipp, CGT Educ'action, FO et SUD) pour la journée du jeudi 14 novembre.
Dans les Bouches-du-Rhône, un rassemblement aura lieu à 10h devant l'inspection académique pour se rendre à la préfecture. Pour les organisations syndicales, « la réforme n'apporte aucun bénéfice aux élèves et aux enseignants, perturbe l'organisation de la vie des familles, pose un problème de transfert de charges sur les municipalités et les familles et aggrave les inégalités territoriales ».
Réclamant le retrait du décret, la suspension de la réforme et l'élaboration d'un nouveau projet, des organisations syndicales, comme le SNUipp-FSU, principal syndicat d'enseignants du primaire, ont menacé mercredi d'appeler à une grève nationale début décembre si Vincent Peillon n'ouvre pas rapidement des discussions avec la communauté éducative.

vendredi 11 octobre 2013

Rythmes: « 88 % les parents témoignent de la grande fatigue, de la nervosité et de l’irritabilité de leurs enfants » (PEEP)

La fédération PEEP a créé une boite mail  rythmesscolairesexprimezvous@peep.asso.fr « afin de recueillir le sentiment des parents sur la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires. Plus de trois cents témoignages lui sont parvenus de toutes les régions de France«   précise la fédération qui fait un point sur les remontées d’une consultation interne et non réalisée selon les règles du sondage.

Communiqué

La PEEP demande au ministre d’entendre la voix des parents…pour le seul bien-être des enfants
 La PEEP a créé, le 23 septembre 2013, une boîte mail, rythmesscolairesexprimezvous@peep.asso.fr afin de recueillir le sentiment des parents sur la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires. Plus de trois cents témoignages lui sont parvenus de toutes les régions de France. Autant de descriptions lucides et précises, sans parti pris, de leur vécu et de celui de leurs enfants.
Au regard des informations remontées...

Suite de l'article sur Provence Education.

mardi 11 juin 2013

Rythmes scolaires: les parents de #Gréasque ne baissent pas les bras

Les parents d’élèves de Gréasque ne veulent pas lâcher l’affaire. Pour eux, l’application dés la rentrée 2013 de la réforme des rythmes scolaires est une aberration. D’autant que leur commune est l’une des trois seules du département à vouloir prendre le train en marche (avec Cuges-les-Pins et Mouriès) sans s’octroyer un temps de réflexion, alors que les autres maires ont fait le choix de la rentrée 2014. Loin de s’opposer à la réforme, de nombreuses voix s’élèvent contre sa mise en place trop précipitée et sans concertation. Si Suzanne Maurel, maire PS de la commune, soutient que les parents ont été consultés, pour beaucoup d’entre eux, rien n’est moins sûr

L'article en entier sur la Marseillaise : http://www.lamarseillaise.fr/bouches-du-rhone/education/21094-rythmes-scolaires-les-parents-deleves-ne-baissent-pas-les-bras

vendredi 29 mars 2013

Marseille : grève d'enseignants et de tatas contre les rythmes scolaires

Une cantine sur deux fermée, un millier d'enseignants en grève dans le département des Bouches-du-Rhône. Les rythmes scolaires continuent de fâcher.

En début d'après-midi, une centaine de fonctionnaires s'est rassemblée devant la Préfecture 
reportage Claire Lacroix, Guy Battini et Alexandre Affergan
avec Joel Galiay responsable CGT éducation, Robert Peinado secrétaire départemental FNEC-FP-FO

video sur France 3 Provence Alpes : http://provence-alpes.france3.fr/2013/03/28/marseille-greve-d-enseignants-et-de-tatas-contre-les-rythmes-scolaires-224911.html

samedi 23 février 2013

Rythmes scolaires : Clash entre la FCPE et la Mairie de Vitrolles ?

C’est du moins la question que l’on peut se poser après la visite de Jean-Jacques Hazan, le président de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) à Vitrolles.
Car en effet, il semble bel et bien que rien ne va plus à Vitrolles entre la mairie et la FCPE. En cause, la douloureuse réforme des rythmes scolaires et le transfert sur les mairies de leur application sans que forcément les moyens, qu’ils soient financiers ou humains, soient au rendez-vous.
Pendant près de deux heures, le président de la FCPE et le Maire de Vitrolles, Loic Gachon, ont débattu sans qu’un réel consensus sur ce sujet apparaisse même si ...

jeudi 21 février 2013

LES AVANTAGES DES 4,5 JOURS N’ONT JAMAIS ÉTÉ PROUVÉS…

Une réforme des rythmes scolaires pour le bien des enfants, toutes les études sont unanimes… On lit ça partout, mais on ne voit jamais les études dont on parle et pour cause… aucune étude ne montre que 4,5 jours avec le mercredi matin serait mieux.
La semaine de 4 jours, que l’on semble désormais voir comme le pire des maux existait dans de nombreuses écoles de France, avant sa généralisation par Xavier Darcos en 2008. Et de nombreuses villes...

samedi 16 février 2013

Les écoles de Marseille tiendront-elles le rythme ?

La réforme du temps scolaire voulue par le ministre Vincent Peillon patine à Marseille. Jean-Claude Gaudin estime qu'il n'en a pas les moyens. Ça tombe bien, les enseignants non plus.

C'était l'annonce que s'était réservé Jean-Claude Gaudin pour ses voeux à la presse. Fin janvier, le maire de Marseille a adressé une fin de non recevoir au ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon : "trop cher". Ce que le maire ne dit pas, c'est que cela pourrait s'avérer très compliqué, y compris en terme d'infrastructures. Et ce n'est pas le délai d'un an jusqu'en 2014 qui va permettre à la ville de rattraper son retard. En parallèle de cette fin de non-recevoir, le Dasen (Directeur académique des services de L'Éducation nationale) a pourtant déjà fixé le cadre : une demi-heure à la mi-journée et une autre à partir de 16 h pour une activité artistique ou sportive quatre jours par semaine.
Professeur des écoles dans les quartiers Nord, Pierre (1) décrit ainsi son établissement : "200 élèves, 9 classes et la récréation est coupée en deux créneaux parce que la cour de l'école est trop petite". La réforme, il la voit venir avec une pointe de circonspection ....

mercredi 13 février 2013

Les enseignants de #Marseille manifestent contre la réforme des rythmes scolaires

Article de La Marseillaise.
A l'appel des syndicats SNUIPP/FSU, CGT éduc'action et FO, les professeurs d'écoles maternelles et primaires ont manifesté mardi 12 février pour protester contre la réforme des rythmes scolaires. Le projet de loi de refondation de l'école voulu par Vincent Peillon comporte un décret sur les rythmes scolaires, visant à faire passer la semaine de quatre jours d'école à quatre jours et demi. En compensation, les élèves auront une demi-heure de classe en moins par jour (soit entre midi et deux, soit en fin d'après midi). Des activités périscolaires sont sensées être mises en place durant ce temps libéré. Les enseignants dénoncent un manque de moyens, tant financiers pour certaines mairies que logistiques, pour mettre ces activités en place, ce qui risque d'aboutir à une éducation à deux vitesses. Si les professeurs d'écoles sont les premiers à souhaiter une réforme, ils en espéraient une plus ambitieuse.
Une augmentation des salaires, le retour des RASED et une réflexion sur les programmes seraient également les bienvenus.

dimanche 10 février 2013

Réforme Peillon : « La violence de trop, celle qui fait sauter le couvercle »

La « refondation » annoncée ne mérite pas son nom.

Nadia Miri est directrice d'une école primaire parisienne. Aguerrie par ses 42 ans de carrière, elle explique sans détour en quoi la « refondation » annoncée, imposée par en haut aux enseignants, aux animateurs, aux parents... et aux enfants, est une « entourloupe » qui enterre les vrais problèmes de l'école. Entretien.

Après avoir été promue à l'École normale, en 1968, Nadia Miri est institutrice jusqu'en 1992. Elle est alors mise à disposition de l'Académie de Paris pour diriger le Plan Paris-lecture avec la Ville de Paris, jusqu'en 2002. Depuis, elle dirige l'école primaire du 51 de la rue de Charenton, à Paris dans le douzième arrondissement (170 élèves, 7 classes). Nadia Miri y a mis en
place, depuis 4 ans, le projet Comenius, promu par l'Union européenne, qui permet à des enseignants, « comme aux animateurs de l'école », de partir une fois l'an découvrir d'autres écoles et leurs systèmes éducatifs dans d'autres pays d'Europe. « Cette année trois enseignants et une animatrice partent dans une école en Turquie. » Nadia Miri estime avoir« un très bon contact avec les parents d'élèves, qui sont présents et impliqués dans l'école. Ce qui manque, au plan national, c'est un collectif parents-enseignants avec un projet. » Très engagée dans la vie locale, Nadia Miri est membre du conseil de quartier du XIIe et elle anime l'association Graine de partage qui, avec quatre jardins partagés (« et une ruche en perspective »), « développe des activités qui créent du lien social pour lutter contre toutes les formes de discrimination ».
Quelle est la source de la colère des enseignants ?
Ils en ont assez d'en prendre plein la figure. Les images négatives véhiculées sur l'école et sur les enseignants sont depuis trop longtemps violentes et aggressives. Tout le monde parle de l'école. Les médias privilégient la parole de tout le monde sur l’école sauf celle des acteurs de terrain. Et quand ils la donnent à des professionnels, ce sont les gens des syndicats majoritaires, qui ne sont pas représentatifs, mais rarement d’un enseignant de bas.
La réforme Peillon et le changement des rythmes scolaires ont été décidés par en haut, par décret, c'est la violence de trop, celle qui fait sauter le couvercle. On veut réformer le temps scolaire avant de savoir ce qu'on met dedans. Autrement dit, le gouvernement nous inflige une épreuve à la « Top chef » où on donne le temps de cuisson avant de déterminer la recette !
 La « recette », autrement dit le contenu de l'enseignement ?
 Exactement, car la question principale est celle des programmes, lesquels sont de plus en plus chargés et inadaptés pour un emploi du temps dont la masse horaire a diminué, passant de 26 heures à 24 heures avec la réforme Darcos en 2008.
 Le résultat est d'une grande violence, pour les élèves dont on surcharge la barque, pour les maîtres qui ...


vendredi 25 janvier 2013

Rythmes scolaires : copie à revoir

A Marseille, des syndicats enseignants, avec à leur tête le SNUipp, réclament l’ajournement de la réforme sur les rythmes scolaires et un réexamen du projet de décret.
Drôle de réforme que celle des rythmes scolaires, censée lutter contre l’échec à l’école et elle même vouée à l’échec. La fronde qui s’organise depuis plusieurs semaines contre l’une des réformes les plus emblématiques du quinquennat Hollande, qui a minima devrait faire passer au moins 50% des écoles à la semaine de 4,5 jours, attise les foudres syndicales. Et pour preuve, le plus important syndicat du premier degré, le SNUipp avait dès mercredi appelé à une journée nationale d’action.
Le jour où le ministre Vincent Peillon devait présenter son projet de réforme pour l’école, les enseignants, qui n’ont pas pour habitude de se mobiliser le mercredi, ont bravé le mauvais temps en se rassemblant une bonne partie de la matinée devant la direction académique des Bouches-du-Rhône à Marseille. Un département où des grandes villes comme Marseille, Aix, Martigues et Salon ont déjà fait savoir qu’elles refusaient de mettre en place la réforme à la rentrée de septembre.

Ajournement ou retrait de la réforme ?

« La réforme va accoucher d’une souris et priver de temps de repos les enfants », s’alarme Christophe Doré du SNUipp. Le syndicat, fer de lance de la mobilisation, a été rejoint par la CGT Educ’action, SUD et FO. Ce dernier...