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mercredi 17 février 2016

Réforme des rythmes scolaires : les élus veulent plus de transparence

Les maires des grandes villes de France demandent à la ministre de l'Education un bilan de cette réforme. Près d'un an et demi après sa généralisation dans toutes les villes, les élus s'impatientent. Ils veulent savoir quels sont les effets de ce texte sur les apprentissages.


Les élus des grandes villes et des métropoles de France ne demandent pas plus d'argent, ils savent que les dotations du gouvernement pour la réforme des rythmes sont pérennisées, mais ils veulent un bilan précis de cette réforme : "Il faut faire le point, pour voir si cela a apporté les bénéfices que l'on attendait, pour l'enseignement, au niveau de l'organisation familiale. D'autre part, il faut aussi voir l'aspect financier, quels sont les crédits nouveaux auxquels les collectivités ont dû souscrire", explique Jean-Louis Fousseret, le maire PS de Besançon.

Des rapports en préparation selon le ministère de l'Education nationale

Plusieurs rapports sur le bilan de la réforme des rythmes scolaires sont sur la table de travail, explique-t-on au ministère de l'Education nationale. Celui de l'Inspection générale sur les effets pédagogiques de la réforme doit être publié au printemps. On y apprend notamment qu'un tiers des communes font payer les activités après l'école en fonction des revenus des parents, ce qui n'était pas prévu au départ. 
Par ailleurs, la ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem va bientôt signer un décret pour permettre aux communes défavorisées (urbaines et rurales) de continuer à ...

mercredi 10 février 2016

Rythmes scolaires : les communes en difficulté

La réforme des rythmes scolaires fait encore parler d’elle. L’association France urbaine demande en effet à Najat Vallaud-Belkacem d’évaluer cette réforme qui s’avère très coûteuse pour les communes.
La première réforme éducative lancée durant le quinquennat de François Hollande sur les rythmes scolaires n'a clairement pas fait l'unanimité. Elus, enseignants, parents… Nombreuses sont les personnes à s'être élevées contre ce texte. Ce sujet épineux que le gouvernement préfèrerait oublier, vient d'être remis en lumière par les grandes métropoles, rapporte Le Parisien. C'est en effet par le biais de l'association France urbaine qu'elles demandent à la ministre de l'Education nationale une évaluation de la réforme des rythmes scolaires. "Il s'agirait d'examiner de manière différenciée le cas de la maternelle et celui de l'élémentaire, en cherchant à comprendre l'impact de la réforme sur le fonctionnement interne des écoles, puis l'impact réel en termes notamment organisationnel et de fatigue sur les parents et les enfants", précise lecommuniqué de l'association. En plus d'évaluer les résultats scolaires et le coût, il est nécessaire selon elle d'étudier l'impact sur l'organisation pédagogique.
Des aides financières insuffisantes. Du côté de l'entourage de la ministre, on s'agace. "91% des collectivités s'y sont mises, je ne ...

Rythmes scolaires : l'association France urbaine exige un bilan

LE FAIT DU JOUR. Elle n'en finit plus de provoquer colère ou déception. La réforme des rythmes scolaires est une nouvelle fois sur la sellette. Avec des maires en première ligne. Entretien avec Catherine Vautrin (LR), porte-parole de l'association des grandes villes France urbaine.


Les maires et présidents d'agglomération des grandes villes de France réunis dans l'association France urbaine viennent de demander audience à Najat Vallaud-Belkacem pour tirer le bilan de la réforme des rythmes scolaires « dans un contexte de diminution de la ressource publique ».
La députée et ex-ministre Catherine Vautrin (les Républicains), présidente de l'agglomération de Reims (Marne) et porte-parole de France urbaine sur les questions d'éducation, explique.

Pourquoi réclamez-vous du gouvernement un bilan national de la réforme des rythmes scolaires ?
CATHERINE VAUTRIN. Le projet nous a été présenté comme une condition nécessaire pour améliorer les apprentissages des enfants. Les collectivités locales ont fourni un effort énorme ces trois dernières années pour le mettre en place, dans les grandes villes et aussi dans les zones rurales où il reste compliqué de recruter des animateurs. Il est important, maintenant, de mesurer ses effets, dans les écoles mais aussi sur le tissu associatif et les clubs de sport, qui ont été touchés par les chamboulements d'organisation.

Vous attendez un retour sur investissement ?
On veut surtout vérifier que les politiques que nous avons mises en place sont efficaces. Beaucoup de villes commencent à dresser le bilan de leurs activités périscolaires, comme Bordeaux ou Nancy. On aimerait que l'Education nationale fasse aussi le point et le...

Rythmes scolaires : l’heure des comptes

LE FAIT DU JOUR. Elle n'en finit plus de provoquer colère ou déception. La réforme des rythmes scolaires est une nouvelle fois sur la sellette. Avec des maires en première ligne.


Il y a des mots qui font l'effet de chiffons rouges. L'expression « rythmes scolaires » en est un pour l'Education nationale. Dans les rectorats, vite, les herses se dressent quand il s'agit de questionner la première réforme éducative lancée dans le quinquennat de François Hollande.
L'actuelle locataire de la Rue de Grenelle, Najat Vallaud-Belkacem, déjà aux prises avec une fronde persistante contre sa réforme du collège, n'a guère intérêt à ce que se rouvre un front sur ce sujet épineux.

Mais il sera difficile de couper à l'inventaire. Les grandes métropoles, par la voix de leur association France urbaine, viennent de lancer un appel à la ministre pour qu'un bilan soit tiré des effets pédagogiques des nouveaux rythmes. D'autres communes, comme Arras, ont engagé des spécialistes pour faire évaluer leur politique locale... et ne se priveront pas pour réclamer bientôt de l'Etat la même introspection.

Triste panorama


A gauche aussi, certains froncent les sourcils. Dans un rapport parlementaire sur le sujet publié mi-janvier et présenté par le député PS Yves Durand, la « refondation de l'école » engagée en 2012 pour relever le niveau des élèves les plus faibles se serait tout bonnement perdue dans le désert, victime d'un « affadissement » de ses objectifs et de...

mardi 9 février 2016

Rythmes scolaires : les communes à la peine

C'est la deuxième année que la réforme des rythmes scolaires est appliquée partout, mais déjà certaines communes rencontrent de très grosses difficultés pour financer les activités péri-scolaires.
 Sur le temps périscolaire, les situations varient d'une commune à l'autre. Certaines villes organisent des activités, d'autres non. Et aujourd'hui, de plus en plus de mairies décident de faire payer ces activités aux parents.

C'est le cas à Pierrefitte sur Seine, en Seine-Saint-Denis, où est allée Sonia Bourhan.
Cette ville compte 12 groupes scolaires, plus de 4000 élèves, 100 de plus chaque année.
Ici, les activités sont concentrées sur un après-midi par semaine pour dégager du temps pour l'école le mercredi matin. Les TAP, temps d'activités périscolaires, sont gratuits.
Mais la commune vient d'annoncer qu'elle ne pouvait plus financer.
A la rentrée prochaine, les parents devront payer comme pour le centre de loisirs, en fonction du quotient familial. 

Retrouvez l'émission en podcast et interviews sur France Inter : http://www.franceinter.fr/emission-le-zoom-de-la-redaction-rythmes-scolaires-les-communes-a-la-peine

Rythmes scolaires : Orientations budgétaires de Marseille : Réduire encore la voilure

« Le contexte budgétaire dans lequel s’élabore le budget primitif 2016 reste marqué par l’atonie de nos recettes, en lien avec l’objectif gouvernemental d’assainissement des comptes publics », avance Roland Blum, rapporteur des orientations budgétaires, pour qui« désengagement financier de l’État, accroissement des charges municipales pour la mise en œuvre des rythmes scolaires, sont autant de contraintes qui pèseront sur le budget 2016. Contraintes qui imposent la poursuite du plan d’économies pluriannuel initié, tant dans le fonctionnement de la collectivité qu’en investissement  ». Un propos qui ne convaincra en rien l’opposition.
Roland Blum justifie dans un premier temps : « Contrairement à ce que certains avancent nos ratios sont bons » et d’évoquer un audit « qui met en lumière une situation financière saine ». Et comme un véritable leitmotiv de la municipalité, depuis quelques jours, il lance : « Et nous n’avons de leçon à recevoir de personne ». Puis d’insister sur les contraintes « qui pèsent lourdement avec une croissance française qui est la plus faible d’Europe, un ralentissement de l’économie chinoise et une situation explosive au proche et au Moyen Orient. De plus, les contraintes imposées par l’État vont perdurer alors qu’elles n’ont aucun résultat positif à ce jour ». Il cite la dotation globale de fonctionnement (DGF) qui est de « moins 20,4 millions d’euros. 49 millions sur trois ans pendant que les rythmes scolaires nous coûtent 25 millions d’euros, même si l’État nous accorde 3 millions supplémentaires pendant trois ans ». Il n’omet pas de signaler l’impact de la création de la métropole « considérable pour les communes ». « L’ensemble du cadre financier général de la métropole sera défini par le pacte de gouvernance financier et fiscal soumis à adoption du Conseil de métropole en 2016 et il ne manquera pas d’avoir des répercussions pour la ville », prévient-il.

Les dépenses de fonctionnement seront limitées

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Roland Blum (LR) , adjoint au maire en charge des finances (Photo Robert Poulain)
Alors, les dépenses de fonctionnement, annonce-t-il, « seront limitées ». Toutefois, des dépenses conjoncturelles sont annoncées, « L’Euro 2016 implique une ...

lundi 8 février 2016

[Rythmes scolaires] TAP dessus pour que rien ne change

Le rapport de la mission d’information et d’évaluation des activités périscolaires sera présenté lundi au conseil municipal. Un document sans surprise, qui ne change pas la donne.


Attendu mais connu avant même qu’il ne soit présenté officiellement au conseil municipal de Marseille, lundi prochain, le rapport d’évaluation de la Ville de Marseille sur les temps d’activité périscolaires (dont nous nous sommes procurés la copie) pourrait faire flop, là ou tout le monde espérait un mea culpa du sénateur-maire les Républicains Jean-Claude Gaudin, sur la façon dont il a mis en oeuvre depuis deux ans la réforme des rythmes scolaires dans les 444 écoles de la ville.
L’état des lieux accablant des écoles de la ville est devenue une affaire nationale, ce rapport d’évaluation aurait pu tomber à pic, pour que Jean-Claude Gaudin se refasse une santé sur le dos d’une réforme, qu’il avait rejetée dès le début en montrant le caractère exceptionnel de la deuxième ville de France, où les difficultés sont telles qu’elles rendent les réformes impossibles.
C’est sous la pression des groupes de l’opposition (PS et Front de gauche) que sera créé le 29 juin 2015 en conseil municipal cette mission d’évaluation, qui se réunira cinq fois en tout et pour tout et ne sera jamais ouverte à la presse. Dans ses conclusions, le rapport rappelle le contexte dans lequel s’est mis en oeuvre la réforme, étayés de propos de chronobiolgistes, opposés sur le fond et remettant en cause l’organisation de la semaine de quatre jours.
Il est aussi question des ...

vendredi 5 février 2016

À #Marseille, l’urgence d’un plan de rattrapage pour les #écoles

L’état déplorable des établissements marseillais sera le sujet phare du conseil municipal de ce lundi. Les élus de l’opposition PS et Front de gauche montent de nouveau au créneau.


Il aura fallu qu’un quotidien national s’en empare pour que l’état d’insalubrité des écoles marseillaises fasse réellement scandale, et déclenche une certaine agitation du côté du gouvernement et de la Ville de Marseille. Le conseil municipal de ce lundi 8 février, où devait, de toute façon, être évoqué le dossier tout aussi calamiteux des rythmes scolaires, devrait prendre de fait une autre tournure. De quoi agacer passablement les élus municipaux de l’opposition de gauche qui n’ont eu de cesse de dénoncer cette lente dégradation, au fil des mandats de Jean-Claude Gaudin (LR).
« Tout le monde, ou presque, s’offusque de la gestion municipale des écoles » s’étonne Jean-Marc Coppola, conseiller municipal communiste. « Certains se renvoient même la balle. La ministre de l’Éducation nationale a l’air de découvrir le sujet depuis… L’automne dernier et parle d’indignité de la République. Pourtant, il ne se passe pas une semaine sans que Marseille ne voit la visite d’un ou plusieurs ministres », remarque l’élu, constatant que la Ville de Marseille se retrouve au « pied du mur ». Mais l’élu ne croit pas que la médiatisation puisse changer la donne. « Car l’austérité est la boussole des budgets de l’État et de la commune » assène-t-il.
Fort de son expérience de vice-président de la Région délégué aux lycées, il estime que la responsabilité des écoles est « partagée entre l’État et la commune. Devant de tels problèmes aussi graves, voire dangereux, c’est ensemble qu’ils doivent les résoudre et dans l’urgence. » Il pointe la part des investissements de la Ville dans les écoles, « beaucoup trop faible » et, dans le même temps, la baisse des dotations aux collectivités locales, imposée « depuis des années et des années. » Pour Jean-Marc Coppola, c’est « l’égalité de la République » qu’on bafoue, non seulement au niveau national mais aussi au sein du territoire communal puisque les écoles les plus touchées sont dans le Nord et le centre de la ville. L’élu réclame en conséquence à l’État une...

vendredi 22 janvier 2016

19 écoles privées d’activités périscolaires à la fin du mois

Avec 280 000 euros de factures impayées, l'association SLFA renonce à organiser les activités périscolaires dans les 19 écoles dont elle avait la charge.

“Schboert on Loisir fer Ale”. Sous l’acronyme fleurant moins les bords du Rhin, l’association SLFA (Sports et loisirs pour tous) gérait les activités périscolaires de 19 écoles marseillaises depuis le mois de septembre. Le mode accompli est de rigueur puisque le président de cette jeune association strasbourgeoise a annoncé à la Ville qu’il entendait renoncer à poursuivre ses activités plus au sud, après avoir déjà menacé de le faire en décembre.

Les parents d’élèves du groupe scolaire Saint-Savournin l’ont appris de la bouche de la coordinatrice locale de l’association, ce mardi. “Ils nous ont dit que les activités allaient s’arrêter à la fin du mois, pour des raisons financières”, explique Delphine Brousse, présidente de l’association des parents d’élèves sous l’étiquette MPE 13. Elle dit être sans information sur ce qu’il adviendrait des activités du mardi une fois passées les vacances de février.

19 ÉCOLES SANS TAP

De fait, l’association a déjà jeté l’éponge pour le groupe scolaire Pommier, National Strasbourg dans le 3e arrondissement. “Nos animateurs ont aussitôt été remplacés par des employés municipaux qui y assurent les temps d’activités périscolaires à partir du 14 janvier, explique Yannick Cabald, le président de l’association. Nous n’allons pas pouvoir continuer à assurer nos activités sur l’ensemble de la ville. Les retards de paiement de la Ville nous placent dans une grande difficulté. La municipalité nous doit plus de 240 000 euros. Nous n’arrivons pas à payer nos 80 animateurs. L’un d’eux nous a déjà assignés devant les Prud’hommes. Nous n’allons pas mettre notre structure en danger alors que nous n’avons aucun problème à Strasbourg”.
Aux dires de Yannick Cabald, l’implantation de son association à Marseille relève plus de ...

mercredi 9 septembre 2015

#Marseille incapable d’éviter les « couacs » de la rentrée

A Marseille, une vingtaine d’écoles ont été privées d’activités dans le fief électoral de Jean-Claude Gaudin, après qu’une association lyonnaise en charge des activités ait déclaré forfait.

La réforme des rythmes scolaires poursuit le sénateur-maire les Républicains, Jean-Claude Gaudin jusque dans son fief électoral. Alors que bien avant le jour de la rentrée scolaire, il avait annoncé que «tout serait prêt», voilà que pour la deuxième semaine de fonctionnement des temps d’activités périscolaire (TAP), l’édifice se fissure, après la défection d’une association prestataire, laissant en plan une vingtaine d’écoles, précisément dans le secteur où Jean-Claude Gaudin est élu depuis plus de 20 ans.

Le centre départemental de soutien scolaire (CDSS) basé à Lyon et qui devait prendre en charge une dizaine de groupes scolaires a subitement renoncé à assurer les activités dont il avait obtenu la charge (TAP, garderie..) après avoir été sélectionné au terme d’un appel d’offres, lancé tardivement par la ville et pour lequel il s’était pourtant porté candidat.
De quoi agacer sérieusement Jean-Claude Gaudin persuadé d’avoir fait une bonne rentrée. En se rendant hier après-midi à l’école élémentaire de Bois Luzy dans le 12e arrondissement, où les activités sont assurées par le centre de culture ouvrière (CCO), l’édile marseillaise a voulu minimiser ce nouveau « couac », qui concerne 21 écoles sur les 444 que compte la ville. L’association lauréate retenue pour son «propre» secteur a annoncé lundi dans une lettre adressée à la mairie qu’elle renonçait aux activités, conduisant la ville a lancer un appel d’offre rapide. « Nous ne savons pas pourquoi mais l’association a jeté l’éponge », constate le maire de Marseille qui affirme avoir respecté les règles de la République. Qu’on ne lui reproche pas de ne pas avoir fait sérieusement son travail. Et qu’on ne lui parle pas de la colère des parents : « il faut qu’ils voient bien les efforts consentis. Tout cela ne se décide pas par un coup de baguette magique. » La municipalité prévoit de mettre les bouchées doubles pour que les familles ne se trouvent pas une fois de plus dans la panade.

Un appel d’offres lancé tardivement

Jean-Claude Gaudin a ensuite pris un café dans la cantine de l’école, avec son adjointe en charge de l’éducation, Danielle Casanova et la maire de secteur, Valérie Boyer (LR), à qui il a proposé sur le ton de la plaisanterie un whisky. Côte à côte, ils parlent de ce qui marche « de ces 99% d’école qui fonctionnent bien ». « Non 95% » reprend Danielle Casanova.
Un « couac » qui fait tout de même dire à Jean-Claude Gaudin que l’année dernière les rythmes n’avaient pas marché. Pas sûr qu’il ait fait mieux cette année. Les appels d’offre lancés tardivement ont ...

mardi 28 juillet 2015

#RythmesScolaires : dans les écoles, la fin de deux ans de cauchemar ?

A Marseille, la nouvelle organisation des temps d’activités périscolaires (TAP) doit se mettre en place à la rentrée de septembre. Mais rien ne dit que tout se passera comme prévu.

A la fin de l’année scolaire, tout le monde s’était quitté soulagé à l’idée de profiter de ces deux mois de répit. Le temps nécessaire pour se remettre de deux années de galère de réforme chaotique des rythmes scolaires à Marseille.
Le répit sera de courte durée. Les inscriptions pour les temps d’activités périscolaires (TAP) débutent dans moins d’un mois (le 25 août). Les parents auront une courte semaine avant que ne démarrent, les mardi et jeudi de la rentrée, les activités. Quant aux associations, elles risquent d’être prises de court. Un responsable de centre social du centre-ville indique que les conditions sont toujours aussi « difficiles » et qu’il a préféré jouer la carte de la prudence. Avant même de connaître le résultat de l’appel d’offres, il a déjà commencé à recruter des animateurs. 12 écoles et plus de 200 gamins seront placés sous sa responsabilité.

Les marchés ne sont toujours pas attribués

Les résultats de la commission des marchés étaient attendus pour le 20 juillet, ils ont encore été retardés. Vendredi dernier la Ville de Marseille indiquait qu’elle n’était toujours pas en capacité de communiquer, tant que les marchés ne seraient pas attribués. Une nouvelle réunion doit avoir lieu mercredi en mairie. Des prolongations qui n’augurent rien de bon pour les centres sociaux. Quant aux parents, ils ont tout intérêt à ne pas jouer les retardataires, leurs gamins pourraient bien se retrouver sur le carreau. « Une fois que l’on sera complet, on ne pourra plus prendre personne », confie un responsable de centre social.
La conseillère d’arrondissement (PS) des 15e et 16e arrondissements de Marseille, Josette Furace, précise que des associations, qui avaient été retenues l’année dernière, ne le seront sans doute pas cette année, parce que leurs dossiers sont incomplets. « Les parents sont  ...

vendredi 24 avril 2015

#Rythmesscolaires : la partie de poker menteur continue à Marseille

La communauté éducative a encore manifesté jeudi contre l’application de la réforme sur les activités périscolaires à Marseille.

Toujours pas d’arrangement dans les établissements marseillais concernant la réforme des rythmes scolaires. Devant l’inspection d’académie jeudi matin, la communauté éducative en a, une nouvelle fois, fait la démonstration. Répondant à l’appel à la grève de cinq organisations syndicales départementales (SNUipp-FSU, Unsa, CGT-Educ’Action, Sgen-CFDT et SUD Education), les enseignants ont tenu le piquet. A leurs côtés, des parents d’élèves ont également manifesté leur colère.

Dans la foule, une phrase revient : « C’est un déni de démocratie. » En cause : la mairie qui, selon les manifestants, ne tient pas compte de leur avis. Elle envisage donc d’organiser les temps d’activité périscolaire (TAP) le mardi après-midi (dans les arrondissements paires) et le jeudi (dans les autres). Du moins, si le recteur entérine cela*.
« Non contente d’avoir invalidé une première fois le vote des conseils d’école, la mairie [qui a demandé un nouveau vote dans les 444 établissements de la ville, NDLR] ne tient pas compte du second vote dans son intégralité, déplore Florimond Guimard du SNUipp. Il manque 78 votes d’écoles dans le listing qu’elle a fini par nous donner... Or nous avons réussi à en récupérer 35 qui avaient bien voté. » à cela s’ajoutent d’éventuelles erreurs que les enseignants dénoncent : « Par exemple, à l’école National, ils ont voté contre le projet de la mairie. Or on les a notés comme s’ils avaient voté pour. »

Dialogue de sourds

Pour sa part, l’adjointe au maire déléguée à l’éducation, Danièle Casanova, nie toute contestation. « Nous n’avons reçu aucun retour de ce genre », commente l’élue. Quant aux écoles dont le vote n’apparaît pas dans le résultat officiel, elle ajoute : « Il fallait revoter. C’est comme si ...

samedi 4 avril 2015

Rythmes Scolaires : "oui, Marseille va y arriver !"

Recteur d'académie, Bernard Beignier démêle l'embrouillamini des Tap

Pour que les choses "soient bien claires", il a repris la plume. Recteur de l'académie d'Aix-Marseille depuis le 19 décembre, Bernard Beignier vient une nouvelle fois d'écrire aux directeurs des 445 écoles marseillaises.

Il l'avait déjà fait le 27 mars, pour leur expliquer pourquoi il leur fallait revoter. Ceux-ci l'avaient déjà fait, la semaine précédente, pour ou contre le projet de la Ville de déplacer les 3h d'activités périscolaires hebdomadaires le mardi ou jeudi. Contre ce qu'ils apparentent à une "tentative de passer en force", enseignants et parents menaçaient de boycotter le vote. Pour sortir de l'impasse ce dossier brûlant, Bernard Beignier descend dans l'arène. Interview, en compagnie de Patrick Guichard, inspecteur d'académie.

Pourquoi les écoles doivent-elles revoter ? 
Bernard Beignier
 : Comme je l'ai dit jeudi aux instances syndicales, lors du comité technique académique, dans la première consultation, un certain nombre d'écoles ont produit un vote manquant de clarté, des erreurs. Des personnes extérieures au conseil ont voté, des argumentaires contre la réforme étaient portés sur la fiche de vote... À l'accusation de manipulation, je réponds, qu'au contraire, nous voulons une clarification. Les écoles qui avaient produit un vote lisible pourront juste renvoyer leur délibération ; mais dans celles où des erreurs ont été commises, il faudra reconvoquer le conseil d'école.
Ce vote est-il obligatoire ?
Bernard Beignier : On peut s'abstenir, mais après avoir délibéré : je préfère que l'on nous renvoie un document marqué "abstention" que rien du tout ! Nous incitons les écoles à nous faire parvenir, en annexe, toutes leurs observations.
Mais s'abstenir, c'est voter pour le projet municipal ?
Bernard Beignier : S'abstenir, cela n'équivaut ni à un oui, ni à un non. Et quoiqu'il ressorte de cette consultation, l'organisation qui se mettra en place en septembre gardera un caractère expérimental. Il pourra évoluer les années suivantes.
Que se passera-t-il si la moitié des votes ne s'exprime pas en faveur du projet municipal ?
Bernard Beignier : Précisons que le vendredi est définitivement abandonné, ne ...

vendredi 3 avril 2015

La guerre des rythmes n'en finit pas à Marseille

Sept mois après la mise en place de la réforme des rythmes scolaires à Marseille, parents d'élèves et enseignants s'opposent toujours à la mairie qui a présenté un nouveau projet d'organisation des activités périscolaires. Pour la première fois, le recteur s'exprime.

La réforme des rythmes scolaires à Marseille, c'est un feuilleton qui dure et qui n'a rien de "Plus belle la vie". Chaque nouvel épisode apporte son lot d'inquiétudes et de colère. Dans le dernier en date, la mairie tente de faire passer, en force, son nouveau projet d'organisation des temps d'activités périscolaires (TAP) pour la prochaine rentrée.


TAP de 13h30 à 14h30

Précédemment dans "la réforme des ryhtmes scolaires à Marseille"... Le mois dernier, les conseils d'écoles ont été appelés à se prononcer sur la mise en place de ces activités pour septembre prochain. Ils ont dit "non" à la solution proposée par la mairie qui souhaite mettre en place les activités périscolaires, le mardi ou jeudi après midi, selon les arrondissements, en lieu et place du vendredi après-midi comme c'est le cas actuellement. Face à ce rejet, la mairie a ...

Suite de l'article sur France 3 - Provence : http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/2015/04/03/la-guerre-des-rythmes-n-en-finit-pas-marseille-697537.html

Rythmes scolaires, Marseille, nouvelle consultation: la position du Recteur Beignier

Suite au CTA et à la lecture qu’a pu faire la FSU des annonces du  Recteur (1), nous avons, dans la  ligne déontologique de notre métier, adressé une demande de position au haut fonctionnaire sur les propos et intentions qui lui étaient prêtés.
Il a répondu en ces termes via un email envoyé par un membre du  cabinet :
« Le recteur tient en effet à avoir une lecture claire de l’avis des Conseils d’école.
En effet, il souhaite que les CE qui ont convenablement délibéré (seuls les membres du conseil ont participé au vote et que celui-ci ait apporté une réponse claire à la question posée : pour ou contre) ne revotent pas mais renvoient la copie de leur délibération initiale.
Les écoles peuvent faire parvenir des observations et remarques mais bien en annexe de la délibération.
En cas de rejet de la proposition de la Mairie, il sera mis fin à l’expérimentation (décret Hamon) et la réforme sera appliquée selon le « décret Peillon ». Si la Mairie a formulé une proposition d’organisation dans le cas d’un retour au décret Peillon, l’autorité académique, conformément au texte, fixera les horaires scolaires ».
Si la première partie est en partie  explicitée (pas de nouveau vote des conseils d’école ayant exprimé un avis valide, soit pour ou contre….dit le texte. Quid de l’abstention et du...

Suite de l'article sur Provence Education.

Marseille, rythmes scolaires: la lettre du recteur aux directeurs d’école

Suite au CTA  tenu hier, le recteur a fait parvenir une lettre aux directeurs d’école de la ville  de Marseille. Il détaille les éléments fournis dans le mail qui nous a été envoyé
article vu sur Provence Education.

mercredi 1 avril 2015

#Périscolaire : appel au boycott dans les écoles marseillaises

Après le rejet du vote des conseils d’école, parents d’élèves et enseignants se rassemblent jeudi à 17h30 devant l’hôtel de ville de Marseille.

La décision de la ville de Marseille et du recteur d’imposer aux conseils d’école une nouvelle consultation sur la réorganisation de la semaine scolaire pour la rentrée de septembre, a provoqué de vives réactions dans les établissements scolaires de la ville.

Réunis lundi soir en urgence, les syndicats enseignants (Snuipp-FSU, UNSA, FO, CGT Educ’action, Sgen-CFDT, Sud Education, Sdu-FSU), les associations de parents d’élèves (FCPE, MPE13) et les collectifs (les parents marseillais mobilisés, collectif DZ) ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme un déni de démocratie. Les organisations syndicales ont annoncé entamer une procédure d’alerte sociale et déposeront un préavis de grève pour la période du 13 au 24 avril. Vendredi dernier, Danièle Casanova adjointe au maire UMP en charge des écoles et le recteur Bernard Beignier avaient contesté la valeur du vote des conseils d’écoles, dont une majorité s’était prononcée contre le projet de la municipalité de déplacer les TAP du vendredi après-midi sur les...

Rythmes scolaires, Marseille: les syndicats et certains parents s’opposent à une autre consultation

La décision commune du Recteur et de la Ville de Marseille de convoquer une autre consultation des conseils d’école sur le projet d’amélioration de l’expérimentation (décret Hamon) de la réforme de rythmes proposé par la municipalité dans le cadre de la rentrée 2015-2016 est contestée par l’ensemble des syndicats et des fédérations de parents (à l’exception de la PEEP). Une manifestation est prévue demain jeudi devant la mairie de Marseille. Les organisations syndicales des enseignants du 1er degré des Bouches-du-Rhône entament une procédure d’alerte sociale et déposeront un préavis de grève pour la période du 13 au 24 avril.
Le premier scrutin a été jugé « non représentatif » par le recteur et la ville car  ayant fait l’objet « d’irrégularités » et souffrant d’un taux d’abstention  important (une centaine sur 444 conseils d’école)
Les lettres (qui sont distinctes) adressées aux directeurs d’école par le Recteur et Mme Casanova, élue de la mairie centrale en charge des écoles,  fournissent des éléments d’explication. Rappelons qu’il existe une  divergence importante entre le recteur (s’appuyant sur les éléments fournis par la Mairie, organisatrice de la consultation), parlant d’un vote majoritaire en faveur du projet (sur le nombre de délibérations validées) et le SNUipp qui parle de « rejet' ».
Quelles sont les organisations signataires du communiqué: SNUipp-FSU13, SE-UNSA, SNUDI-FO, CGT Educ’Action, SGEN-CFDT, SUD Education, SDU-FSU13, les associations de parents d’élèves (FCPE, MPE13) et les collectifs (Les Parents Marseillais Mobilisés, Collectif DZ-Ecoles)
Selon un participant (Pedro Lima, MPE 13, école Azoulay), les consignes définies lors de la réunion  ayant décidé cette action sont...
Suite de l'article sur Provence Education.

mardi 31 mars 2015

#Marseille : le vote des conseils d'école sur les rythmes scolaires bafoué

Ville de Marseille et rectorat demandent aux conseils d’école de revoter sur la nouvelle organisation de la semaine scolaire. Un déni de démocratie pour parents et enseignants.

Imbroglio à la sauce marseillaise. Les résultats de la consultation des conseils d’école portant sur une nouvelle organisation des activités périscolaires pour la rentrée de septembre 2015 ont été balayés d’un revers de manche par la ville de Marseille et les services de l’Education nationale.
Vendredi d’un commun accord, rectorat et ville ont demandé aux membres des conseils d’école des 444 écoles de la ville de revoter jusqu’au 9 avril. Annulant du même coup la consultation des conseils d’école qui s’étaientmajoritairement exprimés contre ou s’étaient abstenus sur la proposition de la ville de faire basculer les activités du vendredi au mardi ou jeudi après-midi.

Danièle Casanova, adjointe au maire UMP, en charge des écoles avait évoqué dans un courrier adressé aux directeurs d’école vendredi, « l’absence de résultat clair et représentatif de la communauté scolaire ». Point de vue aussitôt relayé par le recteur Bernard Beignier, jetant le discrédit sur le vote : « la consultation a été faite au-delà des membres du conseil. » Points de vue aussitôt qualifiés de scandaleux, laissant penser que les conseils d’école ont fait l’objet des pires manipulations, alors que leur avis n’est que consultatif.
« Contrairement aux allégations, les conseils d’école ont ...

dimanche 29 mars 2015

Rythmes scolaires, Marseille: le recteur et la ville demandent une nouvelle consultation

Deux lettres non communiquées encore aux médias, mais rendues publiques par certains destinataires directeurs d’écoles, l’une signée du recteur Beignier, l’autre de D.Casanova , l’élue  en charge des écoles de la Ville de Marseille, annoncent qu’une nouvelle consultation sur le projet, proposé par la mairie, d’application expérimentale (décret Hamon) de la réforme des rythmes aura lieu parmi les conseils d’école avec le 9 avril comme deadline.
Pourquoi  écarter les résultats de la première consultation ? Les deux partenaires, Ville et  Rectorat, justifient leur décision commune par le besoin  de s’appuyer sur une base électorale « plus représentative ». Le recteur avance qu’une centaine d’écoles (sur 444) n’ont pas fait parvenir de délibération. Ont-elles voté ou non ? Ont-elles inventé un nouveau  comportement électoral, une forme de black out, alors qu’elles disposaient de plusieurs choix, oui, non, vote blanc (abstention ou refus de vote) et  le vote nul (réponse à côté de la question) qui semble avoir tenté un certain nombre de conseils.
Il faudrait se pencher sur le sens de cette forme de « non participation », sachant que le conseil d’écoles est composé entre autres de professionnels « tenus » au vote selon le recteur et de parents. En conclusion, le nombre de votes considérés comme  recevables n’est pas rendu public pour l’instant.
Le recteur, dans son communiqué, affirme que sur ces derniers, le projet de la mairie est  majoritaire (ce qui est contesté par le SNUipp). Et que « réglementairement » il aurait pu/dû être retenu.  Les textes (décret du 7 mai, circulaire du 9 mai) régissant cette consultation rendue obligatoire ne ...

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