Deux lettres non communiquées encore aux médias, mais rendues publiques par certains destinataires directeurs d’écoles, l’une signée du recteur Beignier, l’autre de D.Casanova , l’élue en charge des écoles de la Ville de Marseille, annoncent qu’une nouvelle consultation sur le projet, proposé par la mairie, d’application expérimentale (décret Hamon) de la réforme des rythmes aura lieu parmi les conseils d’école avec le 9 avril comme deadline.
Pourquoi écarter les résultats de la première consultation ? Les deux partenaires, Ville et Rectorat, justifient leur décision commune par le besoin de s’appuyer sur une base électorale « plus représentative ». Le recteur avance qu’une centaine d’écoles (sur 444) n’ont pas fait parvenir de délibération. Ont-elles voté ou non ? Ont-elles inventé un nouveau comportement électoral, une forme de black out, alors qu’elles disposaient de plusieurs choix, oui, non, vote blanc (abstention ou refus de vote) et le vote nul (réponse à côté de la question) qui semble avoir tenté un certain nombre de conseils.
Il faudrait se pencher sur le sens de cette forme de « non participation », sachant que le conseil d’écoles est composé entre autres de professionnels « tenus » au vote selon le recteur et de parents. En conclusion, le nombre de votes considérés comme recevables n’est pas rendu public pour l’instant.
Le recteur, dans son communiqué, affirme que sur ces derniers, le projet de la mairie est majoritaire (ce qui est contesté par le SNUipp). Et que « réglementairement » il aurait pu/dû être retenu. Les textes (décret du 7 mai, circulaire du 9 mai) régissant cette consultation rendue obligatoire ne ...
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