vendredi 24 avril 2015

#Rythmesscolaires : la partie de poker menteur continue à Marseille

La communauté éducative a encore manifesté jeudi contre l’application de la réforme sur les activités périscolaires à Marseille.

Toujours pas d’arrangement dans les établissements marseillais concernant la réforme des rythmes scolaires. Devant l’inspection d’académie jeudi matin, la communauté éducative en a, une nouvelle fois, fait la démonstration. Répondant à l’appel à la grève de cinq organisations syndicales départementales (SNUipp-FSU, Unsa, CGT-Educ’Action, Sgen-CFDT et SUD Education), les enseignants ont tenu le piquet. A leurs côtés, des parents d’élèves ont également manifesté leur colère.

Dans la foule, une phrase revient : « C’est un déni de démocratie. » En cause : la mairie qui, selon les manifestants, ne tient pas compte de leur avis. Elle envisage donc d’organiser les temps d’activité périscolaire (TAP) le mardi après-midi (dans les arrondissements paires) et le jeudi (dans les autres). Du moins, si le recteur entérine cela*.
« Non contente d’avoir invalidé une première fois le vote des conseils d’école, la mairie [qui a demandé un nouveau vote dans les 444 établissements de la ville, NDLR] ne tient pas compte du second vote dans son intégralité, déplore Florimond Guimard du SNUipp. Il manque 78 votes d’écoles dans le listing qu’elle a fini par nous donner... Or nous avons réussi à en récupérer 35 qui avaient bien voté. » à cela s’ajoutent d’éventuelles erreurs que les enseignants dénoncent : « Par exemple, à l’école National, ils ont voté contre le projet de la mairie. Or on les a notés comme s’ils avaient voté pour. »

Dialogue de sourds

Pour sa part, l’adjointe au maire déléguée à l’éducation, Danièle Casanova, nie toute contestation. « Nous n’avons reçu aucun retour de ce genre », commente l’élue. Quant aux écoles dont le vote n’apparaît pas dans le résultat officiel, elle ajoute : « Il fallait revoter. C’est comme si ...

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