samedi 4 avril 2015

Rythmes Scolaires : "oui, Marseille va y arriver !"

Recteur d'académie, Bernard Beignier démêle l'embrouillamini des Tap

Pour que les choses "soient bien claires", il a repris la plume. Recteur de l'académie d'Aix-Marseille depuis le 19 décembre, Bernard Beignier vient une nouvelle fois d'écrire aux directeurs des 445 écoles marseillaises.

Il l'avait déjà fait le 27 mars, pour leur expliquer pourquoi il leur fallait revoter. Ceux-ci l'avaient déjà fait, la semaine précédente, pour ou contre le projet de la Ville de déplacer les 3h d'activités périscolaires hebdomadaires le mardi ou jeudi. Contre ce qu'ils apparentent à une "tentative de passer en force", enseignants et parents menaçaient de boycotter le vote. Pour sortir de l'impasse ce dossier brûlant, Bernard Beignier descend dans l'arène. Interview, en compagnie de Patrick Guichard, inspecteur d'académie.

Pourquoi les écoles doivent-elles revoter ? 
Bernard Beignier
 : Comme je l'ai dit jeudi aux instances syndicales, lors du comité technique académique, dans la première consultation, un certain nombre d'écoles ont produit un vote manquant de clarté, des erreurs. Des personnes extérieures au conseil ont voté, des argumentaires contre la réforme étaient portés sur la fiche de vote... À l'accusation de manipulation, je réponds, qu'au contraire, nous voulons une clarification. Les écoles qui avaient produit un vote lisible pourront juste renvoyer leur délibération ; mais dans celles où des erreurs ont été commises, il faudra reconvoquer le conseil d'école.
Ce vote est-il obligatoire ?
Bernard Beignier : On peut s'abstenir, mais après avoir délibéré : je préfère que l'on nous renvoie un document marqué "abstention" que rien du tout ! Nous incitons les écoles à nous faire parvenir, en annexe, toutes leurs observations.
Mais s'abstenir, c'est voter pour le projet municipal ?
Bernard Beignier : S'abstenir, cela n'équivaut ni à un oui, ni à un non. Et quoiqu'il ressorte de cette consultation, l'organisation qui se mettra en place en septembre gardera un caractère expérimental. Il pourra évoluer les années suivantes.
Que se passera-t-il si la moitié des votes ne s'exprime pas en faveur du projet municipal ?
Bernard Beignier : Précisons que le vendredi est définitivement abandonné, ne ...

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