jeudi 5 novembre 2015

Les mécomptes des #TAP marseillais

La Ville a soldé avec retard le paiement des activités aux associations de l’année scolaire écoulée.

Mieux vaut tard que jamais. La Ville de Marseille vient de solder ses comptes avec les TAP (temps d’activités périscolaires) de l’année scolaire écoulée.

Une délibération votée au dernier conseil municipal du 26 octobre permet à la municipalité de se déclarer quitte avec les 46 associations qui avaient mis en œuvre les TAP, pour un montant de plus de 3 493 213,08 euros. Ce montant sera imputé aux crédits du budget primitif 2015. Ce qui n’a pas empêché un certain nombre d’associations de se retrouver en carafe et de renoncer à se repositionner sur le marché l’année suivante.
Cette plasticienne marseillaise en a fait l’amère expérience. Intervenante dans une école maternelle, elle attend le paiement de sa prestation depuis juin dernier. « J’ai relancé, harcelé la Ville, sans succès », affirme cet auto-entrepreneur. Depuis la rentrée de septembre, elle poursuit son activité, mais cette fois-ci en travaillant pour le compte d’une grande association d’éducation populaire. Elle a signé un nouveau contrat de travail, pour une prestation qui ne sera payée qu’à la fin du mois de décembre, au terme de sa vacation.
Cette artiste livre un bilan en demi-teinte de son action en milieu scolaire. Locaux inadaptés, peu ou pas de liaison avec l’équipe enseignante, contact difficile, voire impossible avec les parents d’élèves. Peu considérée et mal rémunérée, elle raconte sa difficulté à travailler en milieu scolaire. « Par l’intermédiaire de post-it, on nous demande de ne pas toucher à tel objet, ou a tel mobilier. » Les enfants ne savent plus distinguer temps de classe et temps d’activité. « Il a fallu cinq séances pour que...

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