jeudi 5 juin 2014

Rythmes scolaires: vifs échanges à l’Assemblée nationale et attente sur Marseille

La deadline pour la restitution des nouveaux projets d’organisation du temps scolaire (POTS) est toujours fixée au 6 juin à minuit. La question des rythmes a donné lieu hier à des débats vifs à l’Assemblée entre UMP et majorité présidentielle (cf annexe dessous). Par ailleurs, sur Marseille, il semblerait que la majorité municipale ne reste pas campée sur ses positions et qu’une version modifiée est étudiée par l’équipe de JC Gaudin. La question centrale reste: comment accéder à la seule demande impérieuse du gouvernement;  le  ministre l’a rappelée hier à l’Assemblée et dans le cadre d’une audition par la commission de l’éducation):  » Le 2 septembre prochain, tous les enfants de France travailleront cinq matinées par semaine, parce que c’est dans leur intérêt »
Faut-il revenir au samedi ? Les syndicats FSU de la ville enseignants (SNUipp) et territoriaux (SDU) donnent une conférence de presse aujourd’hui

Débats à l’Assemblée

M. le président. La parole est à M. Paul Salen, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.


M. Paul Salen. Monsieur le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, comme vient de le dire le Premier ministre, il ne faut pas dire de bobards aux Français. Et pourtant, le 13 mai 2014, dans cette même enceinte, suite à une question posée par mon collègue Dino Cinieri, relative à la réforme des rythmes scolaires, vous avez eu l’outrecuidance de répondre par une contrevérité – comme le fait régulièrement votre gouvernement lors de la séance des questions d’actualité.  En effet, vous avez dit que cette réforme était bonne pour l’enfant et que 94 % des communes du département de la Loire y avaient répondu favorablement. Or, non seulement cette réforme ne prend pas en compte l’intérêt de l’enfant, mais le samedi 31 mai 2014, lors de l’Assemblée générale des maires de la Loire, qui comporte 327 communes, une motion demandant le report de cette réforme a été adoptée, seules onze communes ayant voté contre cette motion, tandis que onze autres s’abstenaient. Où sont vos 94 % ? (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)
 M. Régis Juanico. Mensonges !


M. Paul Salen. Dans l’arrondissement de Roanne, cher à notre collègue Yves Nicolin et comportant 115 communes de toutes tendances politiques, les maires ont engagé...

Suite de l'article sur Provence Education.

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