vendredi 28 novembre 2014

Activités périscolaires : le compte n'y est pas encore

Vendredi après vendredi, la Ville communique sur la mise en place des activités périscolaires dans les écoles. Elles sont 273 sur 445 à bénéficier de ces fameux TAP se réjouit l'élue Danièle Casanova. En revanche, le compte n'y est pas à la fois pour le recteur qui a déjà fourni quelques recommandations et pour les collectifs de parents qui ont fait remonter un certain nombre de reproches.

Depuis la rentrée des vacances de la Toussaint, la Ville de Marseille est passé à la vitesse accélérée dans la mise en place des temps d'activités périscolaires (TAP), les vendredis après-midi. "Depuis ce vendredi [28 novembre,ndlr], nous en sommes à 273 sur les 445 que comptent la ville", constate Danièle Casanova, l'adjointe à l'éducation qui fait le point tous les jeudis sur l'avancée des TAP dans les écoles dont elle a la charge. Piquée au vif par le jugement du tribunal administratif à ce sujet, la Ville ne va pas attendre l'issue de son appel devant le conseil d'Etat qui n'arrivera pas en audience avant plusieurs mois. Mais cette montée en charge rapide ne fait pas que des heureux.
Il y a dix jours, lors de l'installation d'un groupe de suivi et d’évaluation de l’expérimentation à Marseille, le recteur d'académie, Ali Saïb a déjà formulé un certain nombre de recommandations. En effet, en choisissant de cumuler ces activités sur la seule après-midi du vendredi, la Ville agit dans un cadre expérimental. La poursuite de cette expérience est suspendue à un certain nombre de conditions. Et la réponse aux recommandations du recteur entrent bien entendu dans ce champ.

Un projet éducatif... externalisé

La première de ces conditions est la création d'un projet éducatif territorial ou PEDT. Celui-ci doit permettre de...

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