mardi 2 février 2016

Marseille TAP dans ta gueule

L’étonnant rapport d’évaluation de la ville de Marseille sur les temps d’activité périscloraires
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C’est un rapport qui tombe des mains. De ceux qui l’ont écrit comme de ceux qui le lisent, avec un titre long comme un jour sans cantine : «  Mission d’information et d’évaluation sur les activités éducatives et de soutien scolaire organisées à l’intention des élèves des écoles publiques pendant les temps périscolaires par la ville de Marseille ou avec son soutien  ». 37 pages, le fruit de cinq séances expédiées avant Noël. Un document où il est écrit que «  la priorité de la Ville porte principalement sur l’intérêt de l’enfant qui reste au centre de ses préoccupations  »Gaudin ayant, c’est bien connu, à cœur d’ «  offrir des conditions d’accueil optimales aux petits Marseillais  ».



Pas grand chose dans ce rapport dont le but est de dénoncer le coût - 45 millions d’euros sur deux années - d’une réforme à laquelle la ville a tout fait pour s’opposer avant de traîner les pieds pour l’appliquer. Comment s’étonner alors que si une infime minorité a pu faire de la «  musique  », du «  théâtre  », de la «  danse  », l’écrasante majorité a eu droit à du «  multi-activité  »  ? Ou que «  moins de 30 000 enfants  » parmi les 50 000 inscrits (sur 75 000 au total) aient effectivement participé aux Tap.
Quand le rapport ose relayer les critiques de Séverine Gil, de MPE 13, dénonçant la «  pauvreté dans l’offre des activités périscolaires par rapport aux attentes des familles  », c’est immédiatement pour citer un autre parent d’élève fustigeant, lui, les «  demandes diverses et peu réalistes des parents  ». Et la ville d’enfoncer le clou : «  Si ces activités collectives doivent progresser dans leur contenu, il ne sera pas possible de...

Suite de l'article sur Le Ravi : http://www.leravi.org/spip.php?article2260

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