vendredi 13 février 2015

Rythmes scolaires, Marseille: le conseil municipal devra se prononcer sur le principe d’un nouvel appel d’offres

Lundi,  le conseil municipal de la ville de Marseille sera saisi d’une délibération lui demandant de se prononcer sur le principe d’un appel d’offres dans le cadre d’une nouvelle organisation du temps scolaire  des écoles maternelles et élémentaires pour les années 2015-2016 et 2016-2017.
M.Gaudin, lors de la visite de M.Valls il y a une semaine, avait annoncé son intention de proposer des améliorations à l’expérience actuelle menée aux termes du décret Hamon (mai 2014) et qui devait être soumise à bilan  par le rectorat avant  une éventuelle reconduction.
Mme Casanova, adjointe aux écoles, a recensé hier en conférence de presse les raisons (pédagogiques et financières) de la décision d’amendements et a présenté les modifications: la ville sera divisée en deux zones selon les arrondissements  qui proposeront des TAP soit le mardi soit le jeudi.
Les animateurs se verront proposer   des contrats de 24 heures (6 heures en TAP, plus temps d’accueil le matin, études le soir, formation).  Le cadre juridique Accueils de Loisirs Sans Hébergement (ALSH) a été choisi  afin de bénéficier des aides de la CAF, ce qui contraint, selon Mme Casanova, à  demander une participation   » a minima » aux familles, qui devront payer deux euros/journée dans leur grande majorité (un euro pour d’autres, un millier étant exonérées).
Ce nouveau projet est soumis à deux conditions: la validation du rectorat et l’acceptation par les conseils d’école qui seront sollicitées dès le retour des vacances (11 mars). Si la majorité de ces instances élues refuse, le retour au cadre juridique du décret Peillon (45 minutes par jour) serait automatique, solution qui ne rencontrerait pas l’adhésion de l’élue.
Ce nouveau projet serait le pivot du Projet Educatif Territorial (PEDT), document dont l’élaboration est indispensable pour toucher les 50 euros du fonds de soutien désormais pérenne, Marseille  reclassée ne bénéficiant plus des  40 euros supplémentaire au titre du DSU cible, ce qui a un impact considérable sur les finances, M.Blum, adjoint en charge du dossier devant présenter un rapport à ce sujet lundi.  Aux termes de la circulaire, publiée dans le Bulletin officiel de décembre 2014, et cadrant le PEDT, un comité de pilotage doit ...

Suite de l'article sur Provence Education.

Rythmes scolaires à marseille : ce sera le mardi ou jeudi après-midi

Les conseils d'école décideront du jour des activités péri-scolaires qui seront payantes.

Marseille a mis le temps, freinant des quatre fers pour appliquer la réforme des rythmes scolaires, mais désormais, la municipalité tente de combler ses retards et ses lacunes. Ainsi, lors du conseil de lundi, Danielle Casanova, adjointe UMP déléguée aux Écoles fera le bilan du retour sur expérience de ces derniers mois, avec rappelons-le, une demi-journée de Tap (Temps d'activités péri-scolaires) le vendredi après-midi.


"Il y a des points forts et des points faibles mais on n'est pas si mauvais que ça, indique-t-elle au regard de ce qui se fait ailleurs ";en revanche, il s'avère que regrouper sur le vendredi après-midi ces activités n'est pas bon pour le rythme de l'enfant. "Il s'écoule 61 heures jusqu'au lundi sans apprentissage ; une coupure trop importante". Parmi les choses à revoir aussi, l'absentéisme du mercredi matin, "20 %, qui affecte surtout les maternelles".

Pour la rentrée 2015, grand changement, la Ville propose deux demi journées d'activités, les mardis ou jeudis après-midi. "Ce sera un jour ou l'autre selon les arrondissements", précise l'élue.
En mars, les conseils d'écoles devront se prononcer sur ...

Marseille : L'excuse bidon de la Ville pour faire payer les activités périscolaires

À partir de la rentrée de septembre, la mairie demandera deux euros par après-midi pour inscrire un élève aux activités périscolaires. Cette participation serait obligatoire pour prétendre à l'aide de la CAF, assure-t-elle. En fait, il s'agit simplement d'amortir le coût pour ses finances.

Que les parents d'élèves s'en prennent aux socialistes. C'est en substance la réponse de la majorité municipale qui veut rendre les activités périscolaires payantes à partir de la rentrée de septembre. Interrogé lors du traditionnel déjeuner de préparation du conseil municipal, où la mesure sera proposée au vote, le président du groupe UMP Yves Moraine a aiguisé sa formule :"Payant, c'est Peillon. C'est la réforme elle-même qui induit le risque que la totalité de la semaine d'éducation nationale ne soit pas gratuite. Ensuite, les socialistes marseillais sont comme d'habitude dans l'incohérence : ils nous demandent de réclamer l'aide de la CAF mais pour cela il faut obligatoirement rentrer dans le dispositif ALSH et donc rendre les activités payantes."
ALSH, pour accueil de loisirs sans hébergement, le nom techno des centres aérés. À compter de septembre, la mairie pourra prétendre à...


NB : les conditions d'attribution des aides de la CAF précisent que pour les TAP, "la gratuité est possible", mais néanmoins restent assez complexes.
Enfin comme le disent certains dans les commentaires sur le site de Marsactu, les maires subissent cette réforme imposée par l'Etat. La ville de Lyon par exemple (municipalité PS) fait payer les parents en moyenne 12€ par mois, contre 8€ par mois pour Marseille...

jeudi 12 février 2015

Rythmes scolaires, PEDT Marseille: la mairie envisagerait une participation financière (2 euros) des parents aux activités

Hier un comité de suivi (départemental puis Marseille) de la mise en place de la réforme des rythmes a été réuni à Marseille dans les locaux de la Direction départementale. Ce bilan d’étape n’ a pas fait l’objet d’une communication institutionnelle.
En revanche, des participants (FCPE 13 et PEEP départementale) annoncent que la mairie de Marseille aurait l’intention de demander une participation financière de deux euros aux familles pour les activités TAP dans le cadre du PEDT (Projet Educatif Territorial); ce  document de concertation permet une cohérence de toutes les actions éducatives et pédagogiques, péri voire extra scolaires, en liaison entre autres avec les projets des écoles.
Il est un préalable au financement de l’Etat via le fonds de soutien et de la CAF. Une réunion de mise en place du comité de pilotage Marseille,  instance prévue par le Code de l’Education et dont les membres sont choisis par la collectivité territoriale (commune ou EPCI) est programmée ce matin avec la présence de la préfète à l’égalité des chances Mme Marie Lajus.
Le projet de PEDT de la ville sera présenté, et logiquement soumis à discussion et ce au cours de plusieurs autres réunions à venir.  Il doit être ensuite validé par l’autorité académique  et soumis sous forme  de convention (avec annexes listant  toutes les activités proposées) à la signature du préfet, de l’IA-Dasen, de la  mairie (et CAF dans certains cas).
Ne confirmant ou n’infirmant aucune des informations données par les parents d’élèves, Mme Casanova, élue de la mairie centrale en charge des écoles,  renvoie les journalistes à la conférence de presse qui se tiendra à  partir de 12h15.
Comment vont réagir  les partenaires de la communauté éducative invités à  participer à ce comité de pilotage en particulier sur ce  sujet très sensible que constituerait  la rupture du  régime de gratuité, la règle depuis septembre dernier ?  A suivre. Le Snudi-FO 13 annonce qu’il ne participera pas à ce comité de pilotage, revendiquant une certaine cohérence dans la mesure où cette organisation refuse en bloc la réforme des rythmes.

Les déclarations

Jean-Philippe Garcia (FCPE13): « Le comité de suivi  de ce matin a été l’occasion de ...

Suite de l'article sur Provence Education.


La Ville de Marseille veut faire payer le périscolaire

Lundi, le conseil municipal de Marseille proposera un rapport instaurant le paiement des activités périscolaire à la rentrée. Il en coûtera deux euros par semaine.

Et de deux. La réforme des rythmes scolaires s’invite au menu du conseil municipal de lundi prochain, pour la deuxième fois depuis le début de l’année. Le rapport 93 qui sera soumis au vote des élus a été diffusé aux rédactions par le groupe socialiste et annonce déjà la couleur. Ce que beaucoup redoutaient est en train d’arriver.
A la prochaine rentrée de septembre, le Ville de Marseille envisage de réclamer une contribution de deux euros par semaine par enfant, mais instaurera une gratuité totale pour les familles les plus modestes. Le rapport présenté par l’ajointe au maire en charge de l’éducation, Danielle Casanova, est présenté lundi, alors même qu’un comité de suivi de la réforme des rythmes scolaires s’est tenu mercredi et que l’élue a réuni pour la première fois ce jeudi matin, la communauté éducative pour travailler sur le projet éducatif territorial (PEDT).

Cinq mois de grève du vendredi

La réforme des rythmes scolaires est toujours en l’état de chantier et continue de cristalliser la colère des agents. Le syndicat CGT des personnels des écoles a maintenu son préavis de grève dans les cantines jusqu’aux vacances de février. Mais il pourrait être observé un autre jour que le seul vendredi. Les difficultés des personnels ne se limitant pas à la seule application de la réforme. « Il y a une vrai souffrance parmi les agents dont la semaine est passée à 41h30, auquel s’ajoute un manque de personnels criant », raconte Françoise Riste Rucci. Le syndicat avait adressé une lettre au maire de Marseille sur la mise en danger d’autrui.
Mercredi matin, ce sont les parents d’élèves de l’école du Rouet, qui se sont mobilisés pour dire leur épuisement après 5 mois de grève du vendredi. Comme la CGT, les parents pointent un taux d’encadrement faible et des absences non remplacées, des conditions d’accueil dégradées. Le taux d’encadrement est d’un agent pour 50 élèves en primaire et d’un pour 25 en maternelle. Il est souvent revu à la hausse par manque de personnel. Dans ces conditions, les activités périscolaires se résument souvent à de la garderie. La CGT qui fait partie du collectif DZ, aux côtés des parents d’élèves, estime que la Ville cherche depuis le...

Rythmes scolaires, etc... : Marseille a mal à ses écoles

Rythmes scolaires chaotiques, cantines en grève, violence, le colère gronde. La Ville et l'État sont montrés du doigt.

Marseille, ses 74 000 écoliers, ses 445 écoles et... sa grogne qui ne s'apaise pas. Depuis la fin août, et l'annonce par la mairie que la réforme des rythmes scolaires peinerait à s'incarner ici, faute de moyens -de préparation aussi-, manifestations, pétitions voir actions en justice, se sont multipliées. Malgré les 10 M€ d'aide possible (État et Caf), la Ville argue toujours d'un coût exorbitant et proposera d'ailleurs lundi au conseil municipal de facturer les Temps d'activité périscolaires aux parents. Ce qui ne manquera pas de tisonner les braises toujours brûlantes de la contestation.

Marseille fâchée avec ses écoles ? Le ras-le-bol a en tout cas gagné toute la ville et les classes sociales : ce sont, au Sud, les familles perturbées par l'interminable grève des cantines ; au Nord, les enseignants d'une école encerclée par les trafics et la violence, qui crient au manque de moyens. "À Marseille aussi, tous les enfants devraient pouvoir espérer réussir", soulignait encore lundi Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation, face aux parents du 15e arrondissement.

Un secteur touché, comme les autres, par la "fuite" des effectifs vers le privé. L'école demeure certes bien, comme se plaît à le rappeler le sénateur maire, Jean-Claude Gaudin, le premier budget de la Ville : alors qu'ont démarré les inscriptions pour la rentrée 2015-2016, des milliers de parents se demandent si...

#Rythmesscolaires : cassation partielle en vue à #Marseille

Saisi par plusieurs parents d'élèves, le tribunal administratif de Marseille avait ordonné, le 10 octobre, la commune d'accélérer la mise en place des activités périscolaires prévues par la réforme des rythmes dans l'enseignement primaire.

Ce jeudi, le rapporteur public a recommandé  au Conseil d'Etat la cassation partielle de cette décision ordonnant à la municipalité de Marseille de mettre en place des activités périscolaires dans les écoles primaires. La raison ? Elle s'appliquait à l'ensemble des écoles de la ville et pas seulement à celles où étaient scolarisés les enfants des parents qui avaient saisi la justice. 
En d'autres termes, ces parents n'avaient pas intérêt à agir pour l'ensemble des écoles primaires de la ville. Concernant les établissements liés à...