vendredi 31 janvier 2014

Rythmes scolaires : Bons et mauvais élèves de la réforme rendent leur copie

Les communes avaient jusqu’à ce vendredi 31 janvier dernier délai pour faire remonter leur organisation des temps scolaires. Pas sûr qu’on y voit plus clair.Bons et mauvais élèves de la réforme rendent leur copie

Les municipalités qui ont reporté à la rentrée de 2014 la réforme des rythmes scolaires n’ont plus qu’un jour (date butoir du 31 janvier), pour boucler leur nouvelle organisation de la semaine de quatre jours et demi, qui doit s’appliquer à la rentrée de septembre.
Alors que seulement trois communes des Bouches-du-Rhône avaient décidé de mettre en place la réforme en 2013, aujourd’hui il semblerait que la plupart d’entre-elles, à l’exception de quelques cas isolés, aient joué le jeu. A Marseille, ville qui caractérise le mieux l’opposition à la réforme Peillon des rythmes scolaires, le maire (UMP) de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a annoncé qu’il demanderait aux enseignants d’assurer du soutien scolaire sur le temps péri-scolaire.

lundi 6 janvier 2014

La Bouilladisse. Rythmes scolaires : ils ne baissent pas la garde

Le Conseil municipal prend acte d’une motion des parents d’élèves.
C’est dans les questions diverses que le Maire de La Bouilladisse a proposé aux élus, lors de la dernière séance du Conseil municipal, de donner son avis sur la motion rédigée par les associations de parents d’élèves les AIL et « Pour nos pitchouns ». Une motion portant sur les nouveaux rythmes scolaires dont ils ne veulent toujours pas entendre parler pour la prochaine rentrée scolaire.
« Nous partageons le souci d'organiser les temps scolaires dans le respect des besoins des enfants, mais la réponse apportée par la réforme ne nous paraît pas adaptée », soulignent-ils avant de rappeler : « Cette réforme va accentuer les inégalités territoriales. En effet, en réduisant le temps scolaire de la journée, elle laisse à la charge des collectivités locales l'organisation d'activités péri-éducatives. Ces activités, dépendantes de la volonté et des moyens des collectivités locales, vont être différentes selon les territoires et augmenter les inégalités sociales. Que deviennent les valeurs qui nous sont chères telles que l'égalité des chances ou encore l'unité républicaine ? »
La Bouilladisse est parmi les 116 communes du département(*) qui ont voté le report de la mise en place de la réforme, mais ici les associations de parents d’élèves semblent toujours autant déterminées dans leur refus, notamment de la territorialisation de la loi. Leur motion en témoigne : « En transférant vers les collectivités territoriales le temps périscolaire des activités et des apprentissages, la réforme ouvre la possibilité d'une
marchandisation de l’Education et une remise en cause du caractère public de l'école. Que restera-t-il de la gratuité de l'enseignement public en France ? (…) Nous refusons, que soit faite la moindre économie sur ce qui s’avère être notre plus fort potentiel d'investissement, notre avenir, nos enfants. »
 Leur texte exprime clairement leur demande destinée au ministre de l’Education nationale : « Que le décret du 24 janvier 2013 soit abrogé, qu'une véritable réflexion sur les rythmes et l'apprentissage soit menée (…) »
Les élus locaux ont pris acte de cette motion, mais la loi est la loi ! Et malgré ses désaccords sur les aspects organisationnels et financiers qui en découlent pour les enfants, les collectivités, et pour les parents, la municipalité poursuit son travail pour faire en sorte que la réforme soit appliquée dans les moins mauvaises conditions. Le maire a invité les associations de parents d’élèves à une prochaine réunion -mardi 28 janvier à 18h30, salle des fêtes-. Il sera alors question d’évaluer le dispositif périscolaire susceptible d’être retenu.
Jeannette Riou (La Marseillaise, le 5 janvier 2014)
(*) Seules trois communes l’ont instaurée à la rentrée scolaire 2013 : Mouriès, Cuges-les-Pins, Gréasque.

vendredi 6 décembre 2013

Rythmes scolaires: à Gardanne, on attend la rentrée 2014

Les familles gardannaises étaient invitées à rencontrer les élus et les responsables du secteur éducation à l’occasion d’une nouvelle réunion de concertation sur les rythmes scolaires. « Cette réforme, nous sommes contre, comme beaucoup d’autres maires dans le département » rappelle d’emblée le maire PCF Roger Meï, « mais nous sommes des maires républicains, et nous ferons notre possible pour l’appliquer, dés la rentrée 2014, dans les meilleures conditions pour nos enfants ». Associés à la réflexion sur l’élaboration d’emplois du temps adaptés et sur la pertinence des activités périscolaires mises en place, les parents ont pu voir une de leurs craintes s’envoler : celle liée au coût de la réforme, qui ne pèsera pas sur leur budget, comme l’a annoncé Roger Meï : « La commune fera en sorte que cela ne vous coûte rien de plus ».
Où caser les APC ?
Les groupes de travail - auxquels ont pris part des membres du personnel de chaque école....

jeudi 5 décembre 2013

Xavier Bertrand sur la réforme des rythmes scolaires : "Je demande de la souplesse"

INTERVIEW EXCLUSIVE - Alors que la réforme des rythmes scolaires donne lieu à une nouvelle grève nationale jeudi, les députés examinent le même jour une proposition de loi déposée par Xavier Bertrand pour "sortir du bras de fer". L'ancien ministre UMP veut qu'on laisse aux maires le libre choix de faire passer ou non les écoles de leurs communes à la semaine de quatre jours et demi l'an prochain.

Pourquoi avez-vous pris l'initiative de ce texte ?
Cette réforme, qui avait toutes les raisons de faire consensus, est en train de tourner à la cacophonie. Si les nouveaux rythmes ont été mis en place dans l'intérêt de l'enfant, comment se fait-il que les enseignants, les parents d'élèves, les maires soient ainsi vent debout ? Pour éviter le bras de fer, l'idée est de laisser les maires décider, après concertation, s'ils veulent oui ou non mettre en place la semaine de 4 jours et demi. Et s'ils le font, l'Etat devra compenser à l'euro près les dépenses engagées, afin qu'il n'y ait pas de participation financière à demander aux familles, ni besoin d'augmenter les impôts locaux. Le gouvernement a déjà bougé sur le taux d'encadrement des activités périscolaires et sur la prolongation des aides en 2014. Il va être obligé de continuer à reculer. Ma solution d'apaisement peut lui permettre de s'en sortir par le haut.
Des communes resteraient donc...

samedi 16 novembre 2013

Mais que pensent les parents de la mise en place de la réforme des rythmes ?

Le lead

Le rapport des forces est actuellement exacerbé sur le sujet de la mise en place de la réforme, voire de la réforme elle-même. Les camps se sont retranchés,  suscitant ici et là des alliances comme l’ont montré les manifestations d’hier, une unité de circonstance ayant été affichée entre ceux qui veulent une abrogation  et ceux qui souhaitent une réécriture du décret. Des adversaires habituels se retrouvent par hasard en faveur du rejet de ce texte, exemple des maires de droite et des syndicats.
Mais qu’en pensent les parents ?  Le moment était sans doute assez chargé en tensions pour que les fédérations organisées s’expriment dans l’espace public. La FCPE  hier encore a soutenu  le décret, estimant « qu’il faut donner du temps au temps, installer le dispositif et pour l’instant ne rien  changer sinon à la marge, dans une plus grande adaptation aux conditions locales » déclare Paul  Raoult, président de la première fédération de parents d’élèves dans l’interview qu’il nous accorde et que nous diffuserons demain.
La PEEP au contraire demande l’abrogation du décret pour ce qui a trait à la maternelle. Un sondage publié hier par CSA montre des Français majoritairement hostiles à la réforme mais ...

Suite de l'article sur Provence Education.

vendredi 15 novembre 2013

Rythmes scolaires: 54% des Français veulent un abandon de la réforme

Chez les parents d'enfants scolarisés en primaire, la proportion grimpe à 65%. Ce sondage CSA révèle aussi que seuls 22% des sondés estiment que le gouvernement doit l'appliquer dans toutes les communes. 


Plus de la moitié des Français ne veulent plus entendre parler de la réforme Peillon des rythmes scolaires et le retour aux 4,5 jours de classe par semaine. Un sondage CSA pour BFM-TV publié ce jeudi révèle que 54% des sondés estiment que le gouvernement devrait l'abandonner
Chez les parents d'enfants scolarisés en primaire, cette proportion passe à 65%. Et si les deux tiers des sympathisants de gauche soutiennent la réforme des rythmes scolaires (42% sont pour son maintien et 31% pour un délai), une majorité de 69% des sympathisants de droite se prononcent pour son abandon. 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/education/rythmes-scolaires-54-des-francais-veulent-un-abandon-de-la-reforme_1299402.html#mRPxUlWVC4He9fjV.99

mercredi 13 novembre 2013

Les rythmes scolaires au menu d'Istres

Jeudi 14 novembre, un appel à la grève est prévu contre la réforme des rythmes scolaires. Aucun service minimum d'accueil ne sera assuré à Istres où la semaine de 4 jours et demi a été au cœur de la rencontre annuelle avec les parents d'élèves délégués des écoles. 
Le 7 novembre dernier, l'inquiétude était palpable chez les parents istréens. À tel point que le Pavillon Grignan était plein à craquer : « on a fait une pause pour rentrer dans la phase de négociation, on a rencontré les instituteurs, explique François Bernardini, maire d'Istres. Maintenant, il faut qu'on ait une idée de votre trajectoire. »
À la question de savoir si les parents préfèrent rajouter la 9e demi-journée le mercredi ou le samedi, le choix du milieu de semaine est quasi unanime. « Pour les couples séparés comme moi, le samedi matin n'est pas envisageable », souligne Géraldine Joly, parent d'élève.
4 500 questionnaires
Au fond de la salle, Sophie Nageotte, représentante FCPE à Entressen, écoute les débats avec attention. « Je ne suis pas forcément ...