lundi 8 février 2016

Mouvement de grève parmi les animateurs du périscolaire à Paris

Les animateurs du périscolaire seront en grève ce mardi mais aussi vendredi prochain, à l’appel de la CGT, du Supap-FSU et de FO. Motif de la colère : les intéressés, qui sont plusieurs milliers, affectés dans les écoles, depuis la réforme des rythmes scolaires, dénoncent la multiplication des vacations et des petits contrats.

Mais également des couacs dans le versement des salaires. Ils souhaitent, enfin, une formation qui leur permettrait de passer un diplôme professionnel. Mais, alors que l’intersyndicale table sur une mobilisation de l’ordre de 60 % à 70 %, la Ville se veut rassurante : « Le mouvement ne devrait toucher que 180 établissements sur les 662 que compte la capitale. Les familles sont informées, mais 90 % des interclasses, 74 % des rythmes éducatifs et 75 % des études et garderies devraient être assurés ». Les grévistes, quant à eux, ont prévu de se rassembler les deux jours, à partir de 14 heures, devant la Direction des affaires scolaires. Ils y dénonceront notamment « inégalité de traitement » parmi les ... 

[Rythmes scolaires] TAP dessus pour que rien ne change

Le rapport de la mission d’information et d’évaluation des activités périscolaires sera présenté lundi au conseil municipal. Un document sans surprise, qui ne change pas la donne.


Attendu mais connu avant même qu’il ne soit présenté officiellement au conseil municipal de Marseille, lundi prochain, le rapport d’évaluation de la Ville de Marseille sur les temps d’activité périscolaires (dont nous nous sommes procurés la copie) pourrait faire flop, là ou tout le monde espérait un mea culpa du sénateur-maire les Républicains Jean-Claude Gaudin, sur la façon dont il a mis en oeuvre depuis deux ans la réforme des rythmes scolaires dans les 444 écoles de la ville.
L’état des lieux accablant des écoles de la ville est devenue une affaire nationale, ce rapport d’évaluation aurait pu tomber à pic, pour que Jean-Claude Gaudin se refasse une santé sur le dos d’une réforme, qu’il avait rejetée dès le début en montrant le caractère exceptionnel de la deuxième ville de France, où les difficultés sont telles qu’elles rendent les réformes impossibles.
C’est sous la pression des groupes de l’opposition (PS et Front de gauche) que sera créé le 29 juin 2015 en conseil municipal cette mission d’évaluation, qui se réunira cinq fois en tout et pour tout et ne sera jamais ouverte à la presse. Dans ses conclusions, le rapport rappelle le contexte dans lequel s’est mis en oeuvre la réforme, étayés de propos de chronobiolgistes, opposés sur le fond et remettant en cause l’organisation de la semaine de quatre jours.
Il est aussi question des ...

vendredi 5 février 2016

Temps d’animations périscolaires à Marseille : 92 animateurs licenciés

Dans un courrier adressé à Mme Casanova, adjointe à l’éducation de la mairie de Marseille, l’association SLFA, chargée des TAP dans 18 écoles de la ville a annoncé son retrait de la mission qui lui avait été confiée. Une décision qui entraine le licenciement de 92 animateurs et qui est révélatrice de l’amateurisme de la mairie de Marseille dans sa gestion des temps d’animation périscolaires.

Mardi 2 février le quotidien Libération mettait en avant l’état de délabrement avancé de nombreuses écoles marseillaises. Mais l’incurie de la mairie de Jean-Claude Gaudin ne s’arrête pas là hélas... La gestion des TAP (temps d’activités périscolaires) par la municipalité mérite également toute l’attention de la ministre de l’éducation nationale et des médias.
Non seulement la mise en place des rythmes scolaires à Marseille a été longue et chaotique, mais de plus, elle a été faite encore une fois dans le plus grand amateurisme. Amateurisme qui ne permet pas d’accueillir les enfants dans de bonnes conditions et qui génère donc une fatigue supplémentaire, contrairement aux objectifs prétendus de la réforme. Amateurisme qui peut s’avérer dangereux tant les animateurs sont en sous-effectifs et peu formés. Amateurisme qui n’a d’égal que celui de nombre de ces associations, créées en toute hâte qui ne respectent pas les droits les plus élémentaires des salariés.
Pour exemple, l’association SLFA, basée à Strasbourg (!), et qui n’a que 18 mois d’existence vient d’annoncer son désengagement du contrat de sous-traitance qui la lie avec la mairie de Marseille pour l’animation des TAP. Selon l’association, dont la trésorerie est encore fragile, non seulement la mairie tarde à payer les prestations mises en place mais en plus elle ne renvoie pas à temps les bons de commandes nécessaires à l’achat du matériel d’animation. SLFA, contrainte d’avancer le coût du matériel, prétend ne plus pouvoir faire face à cette situation.
Dans le même temps la mairie de Marseille qui se défend de ses accusations a mis en demeure SLFA face aux dysfonctionnements constatés (absence de matériel pédagogique) et prétend que c’est là la raison du retrait de l’association.
Voilà deux acteurs essentiels de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires qui se renvoient la balle sur leurs responsabilités respectives. Les conséquences sont lourdes pour les 92 salariés et les nombreux artistes intervenants qui se retrouvent du jour au lendemain au chômage.
Ces salariés, pris entre le marteau et l’enclume, dénoncent le non respect de leurs droits, avec en premier lieu les retards réguliers, voire l’absence des paiements des salaires, la précarité de leur emploi, la non représentation syndicale dans leur association... etc
Dans une conférence de presse en date du 4 février la mairie de Marseille a annoncé que les candidatures de ses animateurs « sont en cours de traitement et d’examen, en vue d’un recrutement du personnel disposant des qualifications requises ». Pourtant tous les salariés qui nous ont contacté ont affirmé avoir trouvé porte close dans les services municipaux.
Outre les salariés, les conséquences sont aussi importantes pour les élèves des 18 écoles concernées avec lesquels un travail pédagogique avait été entamé depuis le mois de septembre. On ne sait pas réellement dans quelles conditions ce travail sera poursuivi.
Lors de la mise en place des rythmes scolaires en 2013, notre organisation syndicale (comme beaucoup d’autres) avait manifesté son opposition à une réforme qui, entre autres choses, risquait d’aggraver les inégalités territoriales en confiant la gestion des rythmes scolaires aux municipalités. SUD éducation 13 avait aussi mis en garde sur la précarisation inhérente à cette nouvelle forme de sous-traitance du service public d’éducation. Après deux années de mises en place, la situation à Marseille nous donne malheureusement raison.
Dans un courrier au préfet des Bouches-du-Rhône du 5 février, la ...

À #Marseille, l’urgence d’un plan de rattrapage pour les #écoles

L’état déplorable des établissements marseillais sera le sujet phare du conseil municipal de ce lundi. Les élus de l’opposition PS et Front de gauche montent de nouveau au créneau.


Il aura fallu qu’un quotidien national s’en empare pour que l’état d’insalubrité des écoles marseillaises fasse réellement scandale, et déclenche une certaine agitation du côté du gouvernement et de la Ville de Marseille. Le conseil municipal de ce lundi 8 février, où devait, de toute façon, être évoqué le dossier tout aussi calamiteux des rythmes scolaires, devrait prendre de fait une autre tournure. De quoi agacer passablement les élus municipaux de l’opposition de gauche qui n’ont eu de cesse de dénoncer cette lente dégradation, au fil des mandats de Jean-Claude Gaudin (LR).
« Tout le monde, ou presque, s’offusque de la gestion municipale des écoles » s’étonne Jean-Marc Coppola, conseiller municipal communiste. « Certains se renvoient même la balle. La ministre de l’Éducation nationale a l’air de découvrir le sujet depuis… L’automne dernier et parle d’indignité de la République. Pourtant, il ne se passe pas une semaine sans que Marseille ne voit la visite d’un ou plusieurs ministres », remarque l’élu, constatant que la Ville de Marseille se retrouve au « pied du mur ». Mais l’élu ne croit pas que la médiatisation puisse changer la donne. « Car l’austérité est la boussole des budgets de l’État et de la commune » assène-t-il.
Fort de son expérience de vice-président de la Région délégué aux lycées, il estime que la responsabilité des écoles est « partagée entre l’État et la commune. Devant de tels problèmes aussi graves, voire dangereux, c’est ensemble qu’ils doivent les résoudre et dans l’urgence. » Il pointe la part des investissements de la Ville dans les écoles, « beaucoup trop faible » et, dans le même temps, la baisse des dotations aux collectivités locales, imposée « depuis des années et des années. » Pour Jean-Marc Coppola, c’est « l’égalité de la République » qu’on bafoue, non seulement au niveau national mais aussi au sein du territoire communal puisque les écoles les plus touchées sont dans le Nord et le centre de la ville. L’élu réclame en conséquence à l’État une...

mercredi 3 février 2016

Pour la FCPE 13, Marseille "abandonne ses enfants"

Dans un communiqué, la Fédération des Conseils de Parents d'Élèves des Bouches-du-Rhône (FCPE 13) dénonce "l'insalubrité des écoles marseillaises". 

"Triste constat dans les écoles de la ville : absence de chauffage, vétusté, insalubrité, insécurité mais aussi une réforme des rythmes scolaires qui peine à se mettre en place dans la deuxième ville de France. Oui, Marseille frôle l’irréparable", explique-t-elle. "Nous sommes confrontés à une situation extrêmement préoccupante, situation d’urgence, mesures d’urgence. Nous proposons de mettre en place une commission de contrôle et d’évaluation sous l’autorité du Préfet associant parents, enseignants, élus afin de faire un état des lieux des 444 écoles de la ville et troluver une issue durable à cette situation qui risque de se dégrader".

retrouvez l'article sur maritima : http://www.maritima.info/depeches/education/marseille/40310/pour-la-fcpe-13-marseille-abandonne-ses-enfants-.html

mardi 2 février 2016

Marseille TAP dans ta gueule

L’étonnant rapport d’évaluation de la ville de Marseille sur les temps d’activité périscloraires
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C’est un rapport qui tombe des mains. De ceux qui l’ont écrit comme de ceux qui le lisent, avec un titre long comme un jour sans cantine : «  Mission d’information et d’évaluation sur les activités éducatives et de soutien scolaire organisées à l’intention des élèves des écoles publiques pendant les temps périscolaires par la ville de Marseille ou avec son soutien  ». 37 pages, le fruit de cinq séances expédiées avant Noël. Un document où il est écrit que «  la priorité de la Ville porte principalement sur l’intérêt de l’enfant qui reste au centre de ses préoccupations  »Gaudin ayant, c’est bien connu, à cœur d’ «  offrir des conditions d’accueil optimales aux petits Marseillais  ».



Pas grand chose dans ce rapport dont le but est de dénoncer le coût - 45 millions d’euros sur deux années - d’une réforme à laquelle la ville a tout fait pour s’opposer avant de traîner les pieds pour l’appliquer. Comment s’étonner alors que si une infime minorité a pu faire de la «  musique  », du «  théâtre  », de la «  danse  », l’écrasante majorité a eu droit à du «  multi-activité  »  ? Ou que «  moins de 30 000 enfants  » parmi les 50 000 inscrits (sur 75 000 au total) aient effectivement participé aux Tap.
Quand le rapport ose relayer les critiques de Séverine Gil, de MPE 13, dénonçant la «  pauvreté dans l’offre des activités périscolaires par rapport aux attentes des familles  », c’est immédiatement pour citer un autre parent d’élève fustigeant, lui, les «  demandes diverses et peu réalistes des parents  ». Et la ville d’enfoncer le clou : «  Si ces activités collectives doivent progresser dans leur contenu, il ne sera pas possible de...

Suite de l'article sur Le Ravi : http://www.leravi.org/spip.php?article2260

mercredi 27 janvier 2016

Le fonds de soutien aux activités périscolaires devrait être pérennisé jusqu’en 2018

Présenté au Comité des finances locales le 27 janvier, le décret pérennisant le fonds jusqu’à l’année scolaire 2017-2018 a reçu l’avis positif unanime des membres du CFL. Le texte prévoit aussi un dispositif spécial pour les communes n’étant plus éligibles aux dotations de solidarité rurale (DSR) ou urbaine (DSU) « cibles » afin que ces collectivités continuent à bénéficier du taux majoré.


A compter de l’année scolaire 2015-2016 et pour les deux années scolaires suivantes, le bénéfice du taux majoré du fonds de soutien au développement des activités périscolaires est maintenu pour toutes les communes éligibles.
Ainsi le projet de décret présenté au Comité des finances locales (CFL) acte-t-il une décision très attendue dans les communes aux prises avec les dépenses supplémentaires suscitées par la réforme des rythmes scolaires.
L’avis unanime du CFL devrait permettre à la ministre de l’Education nationale de publier dans les tous prochains jours le texte au Journal officiel. Pour le président du CFL, André Laignel, ce décret a « un double avantage : confirmer la pérennisation du fonds et donner une lisibilité sur trois ans ».

Accès au fonds même sans dotation de solidarité « cible »

Par ailleurs, le texte permet « une modulation pour ceux qui sortent du dispositif car n’étant plus éligible à la dotation de solidarité rurale ou urbaine cible », a détaillé André Laignel.
Le bénéfice du taux majoré du fonds est en effet lié pour les communes à leur statut de bénéficiaire de la DSU cible ou DSR cible, comme prévu par la loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école.
Le décret permet aux communes n’étant plus concernées par...