lundi 9 février 2015

Najat Vallaud-Belkacem s'exerce à l'opé de com' "sans filets"

À quelques centaines de mètres de la Castellane où le GIPN intervient, la ministre de l'éducation Najat Vallaud-Belkacem se livre à l'exercice très établi de la discussion "sans filets" avec des habitants des quartiers populaires. Sur un fond lancinant d'insécurité et de moyens accordés, le débat sur les temps d'activités périscolaires est encore une fois revenu sur le tapis.


"C'est qui ? C'est la femme à Charlie ?", interroge cette toute jeune fille. "Mais non, lui répond sa maman. Charlie, c'est un journal. Elle, c'est la ministre qui s'occupe des écoles." À un mètre d'elles, Najat Valaud-Belkacem s'efforce de répondre à une grappe de parents d'élèves qui, entre selfies et échanges de cartes, tentent de prolonger un peu l'exercice de la discussion "sans filets" au centre social des Musardises.
En fait d'absence de filets, l'exercice est millimétré. Un voiture de la BAC accueille les visiteurs à l'entrée. La police en uniforme est en poste aux quatre coins de la cité de Consolat nichée à l'aplomb du lycée Saint-Exupéry. Un hélicoptère fait des...

vendredi 6 février 2015

Pays d'Aix : les effets secondaires des nouveaux rythmes scolaires

La réforme a aussi eu un impact sur l'organisation des associations et des musées.

"La réforme des rythmes scolaires n'a pas du tout été pensée pour le monde associatif et la pratique culturelle amateur", se désole Sylvie Nabet, présidente de l'Entrepôt, collectif d'associations à Venelles. La nouvelle organisation du temps scolaire, mise en place en septembre 2014 pour les écoles maternelles et primaires publiques, n'a pas eu que des répercussions sur l'organisation du temps périscolaire ou sur la fatigue des enfants. Elle a aussi désorganisé les associations et modifié l'offre de loisirs culturels dans les musées, théâtres, cinémas et autres lieux d'accueil du jeune public aixois.

Pagaille au musée


"Au Muséum d'histoire naturelle, les nouveaux rythmes ont radicalement changé notre programmation d'ateliers pédagogiques hors temps scolaire", constate Céline Monthérat, médiatrice scientifique. Si les ateliers sont toujours pleins pendant les vacances, il est plus compliqué de faire venir les enfants le mercredi après-midi. Ce jour-là, la fréquentation s'est écroulée : soit les enfants restent un peu au calme chez eux, soit ils enchaînent après l'école avec des activités extrascolaires pour lesquelles ils sont inscrits à l'année.

Depuis janvier 2015, le muséum a donc décidé de recadrer ses ateliers et de les proposer un mercredi sur deux : reconstitution d'un dinosaure, découverte du métier d'archéologue, chasse aux insectes... "Nous cherchons des ... 

jeudi 5 février 2015

Christian Amiraty prend ses distances avec le #PS13

Le maire de Gignac-la-Nerthe a annoncé qu’il quitte sa famille politique sur fond de désaccord profond avec les orientations gouvernementales.

C’est durant la cérémonie des vœux que Christian Amiraty, maire de Gignac a fait cette annonce.


[...] 
«Je dis mes désaccords sur la baisse très importante des dotations de l'État aux communes ! »
[...]
Comment les communes vont-elles boucler leurs budgets dorénavant ? Assurer la cantine ? La garde des enfants ? L’entretien de leur patrimoine ! « Oui, comment ? », s’interroge l’élu qui dénonce l’absence de réponses des services de l'État, voire un « débrouillez-vous avec ce qui vous reste après ces suppressions massives des dotations. Débrouillez-vous aussi avec le surcoût de frais de fonctionnement liés à la réforme des rythmes scolaires. Débrouillez-vous encore et toujours avec l’énorme pénalité financière qui est la nôtre à Gignac-la-Nerthe pour carence grave en matière de nombre de logements sociaux ».

mardi 3 février 2015

22% des enseignants du premier degré en grève (SNUipp), 10,07% (Ministère)

Le SNUipp estime que « plus de 60 000 enseignants des écoles (22% selon le SNUipp-FSU) sont en grève aujourd’hui pour demander des améliorations aux conditions de travail, de rémunération, de formation et d’apprentissage de leurs élèves. »
Le Ministère a émis un communiqué hier. « Le ministère de l’Éducation nationale a recensé les intentions de participation à la grève des enseignants du premier degré pour la journée du 3 février 2015. Ce taux s’élève à 10.07% au niveau national. En application des textes qui régissent le service minimum d’accueil (SMA) dans les écoles primaires et afin d’organiser l’accueil de élèves, les enseignants qui envisagent de faire grève sont tenus de se déclarer au moins 48 heures à l’avance. »
 Ces chiffres annoncés avant le mouvement perdent de leur fiabilité dans la mesure où le syndicat majoritaire  a demandé à ses militants de ne pas se déclarer gréviste. « Cette loi votée et mise en oeuvre sous le mandat de M. Sarkozy avait d’ailleurs été contestée par de nombreux parlementaires, dont le Président de la République et le 1er Ministre actuels, qui avaient saisi le Conseil constitutionnel. Pour le SNUipp-FSU, tant les délais exagérément longs du dispositif « d’alerte » préalable au dépôt d’un préavis qui interdisent notamment l’organisation d’une grève pour protester contre un événement à caractère imprévisible, que l’obligation faite aux agents de déclarer préalablement leur intention de participer à une grève constituent des entraves au droit de grève des enseignants des écoles publiques. »
Lettre intégrale

Communiqué
Notre école se singularise au niveau européen pour ses classes parmi les plus chargées, la faible rémunération de ses enseignants et la déshérence de sa formation continue. De nouveau, début Janvier, l’OCDE a pointé du doigt la France pour ne pas avoir pris à bras le corps ces sujets pourtant reconnus comme des leviers pour une meilleure réussite des élèves. Ces analyses rejoignent les demandes clairement portées par le SNUipp-FSU.

Au cœur du mouvement

Le salaire des PE, recrutés avec ...

Suite de l'article sur Provence Education.

La FSU, la CGT Educ’action et Sud appellent à la grève aujourd’hui sur plusieurs revendications

Un appel intersyndical a été lancé pour une grève mardi  3 février. Le communiqué émis par la FSU,  la CGT Educ’action et Sud Bouches – du-Rhône recense plusieurs revendications :
– une révision à la hausse de la dotation académique pour la rentrée 2015.
– l’extension de la carte de l’éducation prioritaire
–  le maintien de l’offre publique de formation dans tous les secteurs.
– la revalorisation des salaires
– améliorer la formation initiale et continue de tous les personnels

Rassemblements puis manifestation devant les inspections d’académiquesMarseille à 11 heures
Avignon à 11 heures
Gap à 10 heures 30
Digne à 11 heures
Nous publions plusieurs communiqués de syndicats de la FSU en dessous du communiqué général : Snes Aix-Marseille qui « souhaite prévenir les familles qu’un mouvement de grève nationale des professeurs affectera le fonctionnement des collèges et des lycées le mardi 3 février 2015″,  Snep  (profs EPS), Snuipp Marseille 1/2/3).
Ce dernier  relaie   des enquêtes  internes qui font apparaître une mobilisation de 55% de grévistes et un tiers des écoles du 1/2/3 Marseille  fermées. Le SNUipp, opposé la loi de 2008 sur le Service minimum d’accueil,  a demandé à ses militants de ne pas déposer de préavis.

Communiqué SNUipp  Marseille 1/2/3



ENQUÊTE : grève Education du 3 février, écoles des trois premiers arrondissements de Marseille
ElémentairesMaternelles      Primaires
Moisson : fermée (20/20)Kléber : fermée (6/6)Busserade : 10/13
Peyssonnel 1 : fermée (11/11)Belle de Mai : fermée (6/6)Felix Pyat : 7/10
St Savournin : fermée (8/8)Hôtel des postes : fermée (5/5)Ruffi : 7/16
Chevalier Paul : fermée (7/7)Jobin Cadenat : fermée (5/5)
Vincent Leblanc : fermée (7/7)Butte des Carmes : fermée (4/4)
Cadenat : 16/17Vincent Leblanc : fermée (4/4)
Ed. Vaillant : 13/17St Charles : fermée (4/4)
Korsec : 10/14Moulins : fermée (4/4)
Abeilles : 8/13Parc Bellevue : 4/6
Major : 5/8Pommier : 9/14
National : 10/20Révolution : 5/10
Kléber : 7/15Peyssonnel : 3/7
Révolution : 9/23Moisson République : 1/3
Convalescents : 3/13Désirée Clary : 2/7
Accoules : 2/8Strasbourg : 1/5
Parc Bellevue : 2/15Fonscolombe : 1/7
St Charles 2 : 1/9Evêché : 0/6
Hozier : 0/11Parmentier : 0/11
Peyssonnel 2 : 0/13
Réforme des rythmes irrespectueuse des enseignants, charge de travail qui augmente, manque de postes, revalorisation en panne, formation continue en déshérence…
Plus que jamais, notre pays a besoin d’école. Mobilisons-nous !
Pour la réussite des élèves, des conditions de travail des enseignants améliorées
– remettre à plat la réforme des rythmes
– bénéficier de plus de temps (3h en équipe, fin des APC…)
– améliorer les modes de gestion des personnels (inspection, mutations, droit syndical…)
– recruter pour baisser les effectifs par classe
– relancer réellement l’Education prioritaire
– revoir les ESPE et rétablir la formation continue

Pour la reconnaissance de notre métier, des salaires revalorisés !
– revaloriser la valeur du point d’indice
– prendre des mesures de rattrapage pour tous (50 pts d’indice, 230 € mensuels)
– alignement de l’ISAE du 1er degré (400 € annuel) sur la part fixe de l’ISOE du 2nd degré (1 200 € annuel).

INTEGRALITE DE L'ARTICLE SUR : PROVENCE EDUCATION.

lundi 2 février 2015

Grève des enseignants : mardi noir dans les écoles

Ni cours, ni cantines. Le mouvement national de grève, lancé par la FSU, la CGT et Sud devrait toucher un grand nombre d’établissements scolaires, de la maternelle au lycée, ce mardi matin à Marseille.
Ainsi, 55% des enseignants des trois premiers arrondissements de Marseille seront grévistes. Même chose du côté des cantinières : 142 restaurants scolaires seront fermés en maternelle et primaire, 59 accueilleront les enfants munis d’un pique nique.
Enfin, 244 cantines seront ouvertes. La Ville ouvre des centres aérés dans tous ses arrondissements, sauf les 2-3 et 15-16. Les syndicats motivent cette grève par la nécessité de "remettre a plat" la réforme des rythmes scolaires; ils réclament surtout une revalorisation salariale et des embauches.
A Marseille, un rassemblement est prévu à 11h devant l’inspection académique.

Arles : grève dans l'enseignement : pas de service minimum

Il n'y aura pas de service minimum, demain, dans les écoles d'Arles alors que le mouvement de grève porté localement par la FSU devrait être bien suivi.
Sur Arles, la FSU a d'ailleurs été rejoint par la CGT Education, Sud Education et le SDU-FSU (Territoriaux). Il n'y aura pas de lieu de rassemblement dans la ville et les manifestants du premier et second degré sont conviés à rejoindre les cortèges d'Avignon (10h30 devant l'Inspection académique) ou de Marseille (11 h devant l'IA également).


Du côté de la mairie, on avoue "ne pas être en capacité de mettre en place un service minimum dans les écoles demain", invoquant notamment, que le nombre de grévistes ne sera connu que demain matin.