samedi 15 février 2014

Les maires ont le rythme (scolaire)… ou pas !

Pas de bol pour les maires ! A quelques mois des municipales, Vincent Peillon leur met dans les pattes la réforme des rythmes scolaires ! En Paca, comme ailleurs, on s’organise… ou on fait l’école buissonnière ! Quitte à donner à son adversaire politique le bâton pour se faire battre.

« Gaudin recule toujours, mais cet accord c’est pourtant lui qui doit le conclure !  », s’agace Morgane Turc, élue d’opposition (PS) du premier secteur. Déléguée aux écoles, elle parle de la réforme des rythmes scolaires (semaine de 4,5 jours et organisation d’un temps périscolaire) rendue obligatoire en septembre 2014 et dont le maire UMP de Marseille ne veut pas. Jean-Claude Gaudin en conteste le coût trop élevé qu’il chiffre à 25 millions d’euros par an. Argument que Vincent Peillon, le ministre, démonte en affirmant que la première année, grâce au fonds d’amorçage, la facture avoisinerait plutôt les 4 millions d’euros, puis maximum 10 millions d’euros par année pour la suite.
Cette réforme qui concerne les écoles maternelles et primaires, dont les mairies sont responsables, risque bien de devenir un enjeu électoral. Elle arrive pile poil pour un Gaudin qui espère surfer sur l’hostilité d’une majorité d’enseignants au projet de loi imposé par Peillon et faire ainsi oublier ses dix-huit ans d’immobilisme en matière d’accueil des jeunes à Marseille (lire encadré). Patrick Mennucci (PS), qui fait de la jeunesse le thème principal de sa campagne, joue à l’inverse les bons élèves. « On appliquera la réforme c’est ce que nous faisons déjà sur l’accueil du 1-7. L’école sera le premier budget c’est un engagement prioritaire », précise Morgane Turc. Jean-Marc Coppola, candidat du Front de Gauche est nettement plus distant avec le projet gouvernemental. Selon lui, Marseille ferait mieux avant tout de pallier le manque d’écoles et de résoudre leur vétusté : « Si la réforme est mise en place en 2014 ce sera forcément de façon abominable. Nous voulons abroger le décret et créer des Etats généraux de l’école pour donner la parole à tous les acteurs locaux ».
Les chahuteurs…
Des états généraux de l’école ont justement été organisés, en septembre dernier, par l’équipe de campagne de Cécile Helle, candidate PS à Avignon. « On a fait des propositions et la mairie actuelle a pris peur. Elle a changé son fusil d’épaule et s’est mise à organiser à son tour des réunions consultatives », précise Chantal Lamouroux, élue PS d’opposition chargée de l’éducation pour la campagne. Les socialistes avignonnais restent très critique sur...

Suite de l'article sur Le Ravi 

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