vendredi 20 mars 2015

Gros malaise dans les cantines marseillaises

Rassemblés jeudi, devant l’hôtel de ville de Marseille, les agents des écoles ont reconduit leur mouvement de grève. Leur unique revendication porte sur l’emploi.

Dans les cantines marseillaises, le malaise est présent et ce ne sont pas les annonces de FO (le syndicat majoritaire a négocié avec la municipalité la création de 75 emplois) qui ont apaisé toutes nos demandes. Cela ne répond en rien au besoin en personnel statutaire dans les cantines», lance Françoise Risterucci, déléguée CGT des territoriaux de la ville de Marseille.
Pour leur deuxième jeudi de rassemblement ce 19 mars, devant l’hôtel de ville, les agents des écoles continuent de battre le pavé pour l’emploi. Un mouvement engagé depuis la rentrée scolaire de septembre.
Au début, le conflit s’était cristallisé sur l’unique question de la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires. Une réforme qui a agit comme un révélateur de l’état des écoles marseillaises, dont le taux d’encadrement des enfants est parmi les plus faibles de France.

Il manque 282 agents dans les écoles

Le syndicat CGT a chiffré le... 

mardi 17 mars 2015

Rythmes scolaires: le MEN verse 250 M d’euros aux communes et intercommunalités

L’État verse le solde de l’aide au développement des activités périscolaires : 250 millions d’euros pour les communes et intercommunalités
Communiqué 
Comme s’y était engagée la ministre, Najat Vallaud-Belkacem, le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a assuré la semaine dernière la mise en paiement du solde de l’aide 2014-2015 du fonds national de soutien à l’organisation des activités périscolaires : un versement de l’ordre de 250 millions d’euros a été assuré par le ministère à un peu plus de 22 500 communes au titre de la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires dans les écoles publiques.
Ce versement s’ajoute ainsi aux 125 M€ déjà attribués par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à titre d’acompte au cours de l’automne 2014.
Les versements au titre des élèves scolarisés dans les écoles privées sous contrat interviendront cette semaine et s’ajouteront aux paiements intermédiaires déjà réalisés auprès de certaines communes dont le traitement avait été individualisé.
Pour l’année scolaire 2015-2016, le fonds national de soutien à l’organisation des activités périscolaires est pérennisé et l’accompagnement financier de l’État, d’environ 400 M€ par an, sera assuré pour toutes les communes ou EPCI ayant établi sur leur territoire un...
Suite de l'article sur Provence Education.

vendredi 13 mars 2015

Rythmes scolaires, Marseille: la participation financière des familles fait encore débat

Le texte proposé par la Ville de Marseille sur son site et portant sur le projet d’amélioration de la mise en place de la réforme des rythmes pour la rentrée 2015-2016 avance  un argument développé par les élus : « la municipalité demandera une participation financière des parents, limitée à deux euros par demi-journée (soit 72 euros par an) avec une tarification spécifique pour les familles les plus modestes, calquée sur celle des cantines scolaires (demi-tarif ou gratuité, selon les cas). Cette contribution doit permettre à la Ville de bénéficier du statut des Accueils de Loisirs Sans Hébergement (centres aérés) et d’obtenir une aide financière supplémentaire de la caisse d’allocations familiales. »
« Cette phrase laisse penser que l’obtention de l’aide de la CAF est soumise au paiement des temps d’activités périscolaires (TAP) ce qui est complètement faux » estiment plusieurs partenaires, dont la représentante du PS au conseil municipal qui en a fait un axe de son intervention lors du conseil municipal récent. Le collectif des parents DZ réagit également par un communiqué (ci dessous) et une lettre adressée à plusieurs décideurs (dont rectorat).

Rappelons que la ville depuis la rentrée de lundi dernier sollicite les ...

Suite de l'article sur Provence Education.

mardi 10 mars 2015

Périscolaire : serez-vous du mardi ou du jeudi ?

Le temps presse : "Le 20 mars, explique Danielle Casanova, l’adjointe UMP à l’éducation, je devrais avoir sur mon bureau l’avis des 445 conseils d’école de Marseille." Il leur est effectivement demandé, dans le cadre de la réorganisation locale des temps d’activités périscolaires, de se prononcer sur la nouvelle mouture soumise par la Ville : l’an prochain, ce ne sera plus le vendredi que les enfants auront accès à ces ateliers, mais, selon leur arrondissement, le mardi ou le jeudi.
"Nous leur proposons de valider notre proposition du 12 au 18 mars pour ces 3h d’activités périscolaires, de 13h30 à 16h30", précise Danielle Casanova. Ce sera donc le mardi pour les écoles du 1er, 2e, 4e, 8e, 10e, 12e, 14e et 16e arrondissements. Et le jeudi pour les écoles du 3e, 5e, 6e, 7e, 9e 11e, 13e et 15e arrondissements.

Comme on le voit, il ne s’agit pas pour les conseils d’écoles, dans lesquels siègent l’ensemble des acteurs de l’établissement -parents compris- de choisir entre deux options, mais seulement de...

lundi 9 mars 2015

COMMUNIQUE DE PRESSE - 21 mars : Printemps de la colère

Communiqué de presse

Le collectif citoyen des gilets jaunes*
annonce son soutien et sa participation
au « Printemps de la Colère » 
le 21 mars 2015 à PARIS,
organisé par le Collectif Citoyen Handicap,
et dénonce l'exclusion de l'école républicaine
par la réforme des rythmes scolaires des élèves handicapés

Le collectif dénonce l'exclusion par la réforme des enfants porteurs de handicap
            Lanceur d'alerte infatigable sur l'inaptitude de cette réforme et l'inadéquation des moyens employés pour atteindre les objectifs visés, le collectif constate chaque jour, partout en France, la réalisation massive de ses plus sinistres prédictions : épuisement, budgets essorés, scolarité bousculée, insécurité et exclusion, avec des milliers de témoignages à l'appui**. Nous voyons aussi les élèves porteurs de handicap oubliés et laissés sur le bas-côté par l'Education Nationale, ainsi que nous l'avions prédit. Cette situation intolérable, issue d'une politique de cost-killer stoppant le nécessaire investissement dans l'avenir et le potentiel de nos enfants, est dénoncée avec force par le Collectif Citoyen Handicap, auquel nous apportons notre total soutien pour faire connaître aux français ce choix politique révoltant, inégalitaire et accablant qui fait honte aux valeurs républicaines d'Egalité et de Fraternité.

Le collectif joindra ses forces à la manifestation parisienne du « Printemps de la Colère » du CCH
            Les berceuses pédantes et méprisantes des ministères ne doivent pas occulter dans les medias la réalité du terrain : exclusion des activités périscolaires (2/3 des enfants handicapés concernés), refus ministériel de fournir les auxiliaires de vie scolaire (AVS) pour accompagner les enfants au périscolaire malgré la jurisprudence et les recommandations du Défenseur des Droits, report sur les communes de la charge de cet encadrement (en pleine baisse des dotations aux communes), nombre insuffisant d'auxiliaires formés... sans parler de l'impact sur la santé d'enfants déjà entravés par leur handicap, auxquels la réforme impose sans trembler des efforts supplémentaires avec ½ journée de présence scolaire de plus chaque semaine, empiétant souvent sur les horaires où ils recevaient des soins !
            Avant la réforme, les parents d'enfants handicapés étaient déjà 69 % à avoir dû renoncer à tout ou partie de leur activité professionnelle pour s'occuper de leurs enfants. Le ministère poussera-t-il la rouerie jusqu'à prétendre que la réforme a amélioré les choses ? Le 21 mars 2015, le CCH et les gilets jaunes seront dans la rue, prêts à en débattre... si la ministre trouve enfin le temps de nous recevoir (ça ne fait jamais que 2 ans que nous attendons).

La chronique d'une déroute annoncée

            Dans nos précédents communiqués, nous l'écrivions mot pour mot : « L'année scolaire 2014-2015 et celles qui vont suivre se dérouleront sous le signe de la pagaille administrative, de la fatigue des enfants et d'un accroissement de la pression fiscale ». Le présent nous donne raison. Cela aurait pu être évité, cela peut encore être changé : cette réforme décrétée sans vote doit être abrogée et le gouvernement doit enfin accepter d'écouter le terrain pour sauver l'école de la république et y accueillir tous les enfants.

Les gilets jaunes :
Collectif citoyen transparent, laïque, sans hiérarchie ni financement partisan, les gilets jaunes sont des parents d'élève, enseignants, animateurs, agents municipaux. Attachés à l'école républicaine gratuite, laïque et égalitaire offrant une instruction de qualité à tous les enfants dans de bonnes conditions d'accueil et de travail, ils s'opposent depuis son début à la réforme des rythmes scolaires Peillon/Hamon/Vallaud-Belkacem qui, depuis le décret qui l'impose à toute la France dans l'école publique (mais pas privée), crée des problèmes au lieu d'en résoudre (fatigue accrue, désorganisation familiale, chaos scolaire et budgétaire... la liste est longue).

** La synthèse du sondage national sur la réforme des rythmes scolaires réalisé par les gilets jaunes est accessible ici : http://bit.ly/1Lja6Rk (date : mi-février 2015)
Le détail des témoignages (trié par département et anonymisé, est accessible ici :http://bit.ly/1AzQ858 (date : mi-décembre 2014)


Contacts
Pour le collectif des Gilets Jaunes (Val d'Oise) - giletsjaunes95@yahoo.fr
Pour le collectif des Gilets Jaunes (PACA) - cefabre83@gmail.com
Pour le collectif des Gilets Jaunes (Aisne) - giletsjaunes02@gmail.com
Pour le collectif des Gilets Jaunes (Paris) - giletsjaunes75@yahoo.fr
Pour le collectif Gilets Jaunes (Moselle) - giletsjaunes57@gmail.com
Pour le collectif des Gilets Jaunes (Loiret) - giletsjaunes45@gmail.com
Pour le collectif Gilets Jaunes (Ain) - giletsjaunes01@gmail.com
Pour le collectif des Gilets Jaunes (l'Eure-et-Loir) - maria.giletsjaunes28@orange.fr

Pour le collectif Citoyen Handicap - coordination nationale - 
Jean Luc Duval (06 95 11 24 33) - mretmmduval@hotmail.fr


VENEZ NOMBREUX !
13h00 devant le ministère de l'Education Nationale
110 rue de Grenelle, 75 007 Paris

mercredi 4 mars 2015

KIT DES PARENTS D'ELEVES

PARENTS D'ELEVES, PARENTS DELEGUES
QUELS DROITS, QUELLES POSSIBILITES ?


LE RÔLE ET LA PLACE DES PARENTS A L'ECOLE

Le rôle et la place des parents à l'École sont reconnus et leurs droits sont garantis par des dispositions réglementaires énoncées dans le Code de l'éducation. Les droits des parents à l'information sont garantis.
Le suivi de la scolarité par les parents implique que ceux-ci soient bien informés des résultats mais également du comportement scolaire de leurs enfants.
Sont mis en place :
des réunions chaque début d'année, pour les parents d'élèves nouvellement inscrits avec le directeur d'école et le chef d'établissement,
des rencontres parents-enseignants au moins deux fois par an. Dans les collèges et lycées, l'information sur l'orientation est organisée dans ce cadre,
une information régulière à destination des parents sur les résultats et le comportement scolaires de leurs enfants,
l'obligation de répondre aux demandes d'information et d'entrevues présentées par les parents,
un examen des conditions d'organisation du dialogue parents-école, notamment à l'occasion de la première réunion du conseil d'école et du conseil d'administration.

LE RÔLE DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D'ELEVES EST RECONNU

L'importance du rôle des associations de parents d'élèves est reconnue. Les associations de parents d’élèves disposent du droit :
d'informer, de communiquer, de disposer de moyens matériels d'action (boîtes aux lettres, panneaux d'affichages, éventuellement locaux),
de diffuser des documents permettant de faire connaître leur action,
d'intervenir, pour les organisations représentées au conseil supérieur de l'éducation, au conseil académique et au conseil départemental de l'éducation nationale, dans toutes les écoles et tous les établissements d'enseignement publics.

L'EXERCICE DU MANDAT DES REPRÉSENTANTS DES PARENTS EST FACILITE 

Les parents d'élèves sont pleinement associés à la vie de l'école et de l'établissement scolaire notamment en participant, par leurs représentants, aux conseils d'école et aux différentes instances des établissements scolaires.
Le décret permet aux représentants des parents d'élèves de mieux exercer leur mandat :
les heures de réunion des conseils d'école, d'administration et de classe sont fixées de manière à permettre la représentation des parents d'élèves,
les représentants des parents d'élèves doivent disposer des informations nécessaires à l'exercice de leur mandat,
ils ont le droit d'informer et de rendre compte des travaux des instances dans lesquelles ils siègent.


RÔLE DES INSTANCES PARTICIPATIVES D'UN ETABLISSEMENT SCOLAIRE PREMIER DEGRE

Les parents d'élèves élus au conseil d'école ou au conseil d'administration sont membres à part entière de ces instances participatives : ils ont voix délibérative;
Ils peuvent assurer un rôle de médiation, à la demande de tout parent d'élève, auprès des autres membres de la communauté éducative;
Le conseil d'école est constitué pour une année scolaire. Il se réunit au moins une fois par trimestre et obligatoirement dans les quinze jours suivant la proclamation des résultats aux élections de représentants de parents d'élèves;
Le nombre de représentants des parents d'élèves élus au conseil d'école est égal à celui des classes de l'école. Ils sont élus pour la durée de l'année scolaire.


LE CONSEIL D’ÉCOLE

adopte le projet d'école
vote le règlement intérieur de l'école
- donne son avis sur toutes les questions concernant le fonctionnement de l'école et sur toutes les questions qui intéressent la vie de l’école dont les activités périscolaires, la restauration scolaire, les actions pédagogiques et l'utilisation des moyens, hygiène scolaire, sécurité des enfants, intégration des enfants handicapés…
donne son accord sur l'organisation d'activités complémentaires.
établit le projet d'organisation de la semaine scolaire : Il peut proposer un projet d'organisation du temps scolaire dérogatoire, soit la semaine de quatre jours et demi.

Horaires des réunions
Les heures de réunion des conseils d'école, des conseils d'administration, des conseils de classe et des conseils de discipline sont fixées de manière à permettre la représentation des parents.
Exercice du mandat
Les représentants des parents d'élèves reçoivent les mêmes documents que les autres membres de l'instance concernée.
Comptes rendus des réunions
Tout représentant des parents d'élèves doit pouvoir rendre compte des travaux des instances dans lesquelles il siège.

Pour plus d'informations : Texte de loi - Elections de parents
Sites consultés : Education 1 - Education 2 - Eduscol
Outil pouvant être utile : Vade-Mecum

CONSTITUER UNE LISTE DE REPRESENTANTS DE PARENTS D'ELEVES

Peuvent déposer des listes de candidats :
les fédérations ou unions d'associations de parents d'élèves ;
les associations déclarées ou non de parents d'élèves ;
les parents d'élèves n'appartenant pas à une association de parents d'élèves.
Conformément à l'article D. 111-9 du code de l'éducation, le contenu des documents élaborés par les associations de parents d'élèves doit respecter le principe de laïcité et exclure toute propagande en faveur d'un parti politique ou d'une entreprise commerciale.

Sur les listes et les déclarations de candidatures figure :
soit la mention du nom de la fédération ;
soit la mention du nom de l'association de parents d'élèves qui présente la liste ;
soit le nom du premier candidat, dans le cas d'une liste présentée par des parents d'élèves non constitués en association.

Les listes peuvent comporter au plus un nombre de noms égal au double du nombre de sièges à pourvoir. Le nombre de noms porté sur chaque liste ne peut être inférieur à deux.

Lorsque la liste est présentée par une fédération ou une union de parents d'élèves existant au niveau national ou par une association locale de parents d'élèves, les candidats n'ont pas à mentionner leur appartenance à côté de leur nom.
Lorsqu'il s'agit d'une liste d'union, les candidats ont la possibilité de mentionner à côté de leur nom leur appartenance à une fédération ou union de parents d'élèves existant au niveau national, ou à une association de parents d'élèves .
Toutefois, les voix pour les listes d'union ne peuvent être prises en compte au bénéfice des fédérations, unions ou associations de parents d'élèves qui seraient représentées sur ces listes d'unions, pour déterminer la représentativité des représentants de parents d'élèves aux conseils départementaux de l'éducation nationale (CDEN) et au conseil académique de l'éducation nationale (CAEN) définie respectivement aux articles R. 235-3 et R. 234-3 du code de l'éducation.

Matériel de vote
Il est rappelé que les dépenses afférentes à l'organisation des élections des représentants des parents d'élèves (enveloppes et bulletins de vote) relèvent des dépenses de fonctionnement des écoles et des établissements du second degré.
La distribution des documents relatifs aux élections des représentants de parents d'élèves, des bulletins et des professions de foi doit s'effectuer dans des conditions de parfaite égalité de traitement entre toutes les listes, quel que soit le mode de distribution retenu.

Propagande électorale
Les candidats aux élections ont le droit de faire connaître à leurs électeurs leurs « programmes » en diffusant des documents de propagande électorale. Toutefois, les actes de propagande ne sont pas autorisés le jour du scrutin.
 Plus d'infos sur Education.gouv
Ou petit clin d'oeil au café des parents
"J'ai fait du rapprochement parents-école une priorité. 
Afin de connaître au mieux vos attentes et vos préoccupations, ce site vous est ouvert. 
Posez vos questions et faites nous part des débats que vous souhaiteriez ouvrir.” 
Najat Vallaud-Belkacem



- Faites part de votre suggestion,
- Posez votre question, 
- Participez à un café des parents.

POURQUOI FAUT-IL CREER UNE ASSOCIATION PUIS SE FAIRE FEDERER POUR ETRE REPRESENTATIF ?

Seules les associations de type 1901 , peuvent bénéficier des avantages qui leur ont été accordés par la CIRCULAIRE N°2001-078 DU 3-5-2001

Au niveau de l’école
Le rôle des associations de parents d'élèves est reconnu.
L'importance du rôle des associations de parents d'élèves est reconnue.
Les associations de parents d’élèves disposent du droit :
d'informer, de communiquer, de disposer de moyens matériels d'action (boîtes aux lettres, panneaux d'affichages, éventuellement locaux)
de diffuser des documents permettant de faire connaître leur action.
de la non reconnaissance 
des droits des parents délégués 
non constitués en association
Dans les différentes instances de l’éducation nationale
Les associations de parents d’élèves disposent du droit : d'intervenir, pour les organisations représentées au conseil supérieur de l'éducation, au conseil académique et au conseil départemental de l'éducation nationale, dans toutes les écoles et tous les établissements d'enseignement publics.
Au niveau national
Le conseil supérieur de l'éducation (C.S.E.)
Parmi les 95 membres du C.S.E. figurent douze représentants des parents. L’enseignement public possède neuf représentants proposés par les associations de parents. La représentativité est proportionnelle aux résultats des élections aux conseils d'administration et aux conseils d'école. Les trois représentants des parents d'élèves de l'enseignement privé sont choisis par le ministre de l'éducation nationale parmi les associations les plus représentatives.
Au niveau académique
Le conseil académique de l'éducation nationale (C.A.E.N.).
Ce conseil peut être consulté et émettre des vœux sur toute question relative à l'organisation et au fonctionnement du service public d'enseignement dans l'académie.
Parmi les 72 membres du C.A.E.N., nommés pour trois ans, huit représentent les parents d'élèves (sept au titre des établissements relevant du ministère de l’éducation nationale, un au titre des établissements relevant du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire).
La représentativité des associations de parents est assurée en fonction des voix obtenues aux élections aux instances représentatives des établissements scolaires de l'académie.
Au niveau départemental
Le conseil départemental de l'éducation nationale (C.D.E.N.).
Le C.D.E.N. a un rôle consultatif. Il est compétent pour tout ce qui se rapporte à la carte scolaire départementale du premier degré (écoles primaires et maternelles) et à la scolarisation des élèves dans les collèges.
Sept représentants des parents sont nommés pour trois ans par le préfet du département sur proposition des associations de parents d'élèves représentatives dans le département.


LES RÉSULTATS DES DERNIÈRES ELECTIONS DES REPRÉSENTANTS DES PARENTS D’ÉLÈVES DU 1er DEGRÉ 

Répartition des sièges
  • FCPE : 14,17%
  • PEEP : 2,36 %
  • UNAAPE : 1,52 %
  • Associations locales non affiliées : 13,73 %
  • Listes parents non constituées en associations : 62,03 %
  • Listes d'union : 6,19 %




CONCLUSION !
Un groupe de parents non constitué en association ne bénéficie d’aucun des avantages accordés aux associations.
La FCPE avec 14% des sièges obtenus dans les conseils d’école est majoritaire dans toutes les instances représentatives, pendant que 82% de délégués n’ont aucun rôle représentatif. C’est curieux non ?
L’urgence est donc de constituer des listes de candidats ( au moins deux) appartenant tous à la même association( sinon ce n’est pas pris en compte pour le pourcentage des voix obtenues).Ces associations ( type 1901) peuvent être locales et donc bénéficier des avantages accordées aux autres associations mais il est important qu’elles se fédèrent sous la même dénomination afin de pouvoir peser dans les décisions prises à l’échelle nationale.

IL N'Y A PLUS QU'A EXISTER !!

MERCI pour la recette !




lundi 2 mars 2015

Périscolaires, Marseille : changer de rythme pour rentrer dans le rang

Au retour des vacances d’hiver, des conseils d’école donneront leur avis sur une nouvelle organisation des TAP qui deviendront payants à la rentrée. La pilule sera difficile à avaler.

C’est l’histoire d’une réforme qui n’en finit plus d’exaspérer les marseillais. Après des débuts chaotiques, les temps activités périscolaires (TAP) deviendront payants à partir de la rentrée de septembre 2015 et ne tiendront plus sur le seul vendredi après-midi.
Ces changements ont fait l’objet d’une délibération au conseil municipal du 16 février dernier. « Faute d’avoir complètement raté l’organisation des TAP en septembre 2014, le maire a décidé de faire trinquer de nouveau les enfants en septembre 2015 », s’emporte Christelle Rabier, parent d’élève de l’école Leverrier. Comme d’autres, elle avait manifesté devant la mairie de Marseille, le jour du conseil municipal, excédée, par le « règne du mépris », d’un maire peu soucieux de l’éducation et de la sécurité des écoliers.

Il faudra attendre le début du mois de février pour que s’enchaînent les réunions de comité de suivi de mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires et de premières réunions de comité de pilotage du PEDT, installé seulement depuis le 12 février, pour que le rythme des réunions s’accélère. Depuis, tous les jeudis, la ville met autour de la table parents d’élèves, syndicats et représentants académique pour travailler à l’élaboration de son PEDT.

« Les choses se préparent pour l’an prochain, mais la situation n’a...